Harry Potter est arrivé au Terrier, au plaisir de tous, sauf de celui qui devait être son meilleur ami. Ron Weasley devait à nouveau sourire, il était sûr que si il forçait un peu plus, il y aurait un muscle dans ses joues ou sa mâchoire qui se bloquerait définitivement.
Il était de nouveau l'être invisible de la maison Weasley, le fantôme errant de la demeure qui l'a abrité depuis sa naissance. Une nouvelle fois, pour ses parents, il était le second choix, la personne à punir ne sera jamais Harry, pourquoi serait-il punit, lui ? L'élu ? Quand il y a un moins que rien comme Ron près de lui.
Il n'arrivait pas à dormir, peut-être que si il se confiait il aurait moins mal ? Non, qui voudrait l'écouter, lui, le froussard, lui, l'incapable, lui.. Ronald Weasley, l'idiot de service. Sa mère rierait en pensait que c'était juste de la jalousie envers un pauvre orphelin. Son père ne l'écoutera pas. Ses frères, mise-à-part Percy, ne feraient que se moquer de lui. Et sa soeur, ne nous risquons pas à supposer ce qu'elle pourrait faire.
Tournant et se retournant, il n'avait pas sommeil, mais il était si fatigué, il avait envie de pleurer, alors qu'il n'était pas triste. Il voulait juste sombrer dans un rêve sans espoir qu'il faisait si souvent. Hermione arrivera dans quelques heures seulement, et Ginny sera aux anges, ils iront au match international de Quidditch, les Bulgares contre les Irlandais. Étrangement, bien qu'il y aurait son joueur favoris, il n'était pas heureux. Il se sentait si vide depuis qu'il était à Poudlard.
Perdu dans ses pensées, il ne vit pas les heures passées, il ne vit pas l'aube arrivé, il ne remarque pas directement la brune qui entrait dans la chambre pour réveiller le second garçon qui dormait dans la pièce.
Le second choix.. comme toujours, il ne devait plus être surpris désormais, puisque c'est le résumé de sa vie.
Il se leva et s'habilla, ne calculant même plus la présence de leure amie.
Si seulement il pouvait se faire oublier, il n'aurait plus a souffrir de leur indifférence à son égard.
Le rouquin espérait disparaître l'espace de quelques jours, le temps que le monde entier ne se souvienne plus de son existence pitoyable.
Harry et Hermione partirent quand ils furent prêts, ne vérifiant même pas si leur, supposé, ami les suivait, puisqu'ils s'en fichaient.
Ron les comprenait, il ne se calculerait même pas lui même si il avait eu la chance de ne pas être lui, il n'aurait pas trouver quelque chose d'intéressant et se serait abandonner à son sort comme tout autres personnes sensées.
Sa famille lui fit signe de se presser, évidemment, tout est encore de sa faute si ils finissaient en retard.
Comment quelqu'un pourrait aimer quelqu'un comme lui. Personne ne devrait être lié à Ron Weasley, d'après ce dernier, ça serait une erreur de le faire, ce serait juste une pauvre personne au destin triste et pathétique qui ne ferait que l'attendre, il sera sûrement rejeté avant que le garçon aux yeux bleus ait connu ce qu'était l'amour, la sensation du premier baiser, l'impression d'être protégé de tout les dangers du monde enveloppé dans une paire de bras, s'évader de cette planète rien qu'avec un regard et le plaisir de recevoir des touchés intimes. De toutes manières, qui voudrait le toucher lui, un rouquin recouvert de tâches de son et avec ses grands yeux bleus fades. Personne ne pourrait aimer quelqu'un comme lui, comme Ron Weasley.
Rejoint par Cédric Diggory et son père, le plus jeune des garçons roux ne put s'empêcher d'admirer le corps bien dessiné du Poufsouffle, son sourire charmeur, son regard doux et rieur, à la voix mélodieuse et angélique. Lui, personne ne lui dirait non, peu importe ce que serait la demande.
Quand il vit Percy le retrouver et l'embrasser, il aurait tellement put crier tel un animal blessé. Il voulait juste qu'on arrête de lui faire comprendre que ce désir d'être aimé ne serait jamais comblé.
Il savait déjà ce que les gens de Poudlard pensaient de lui, trop gringalet, trop maladroit, un caractère déplaisant, trop de rousseur, ses yeux trop grands le rendait laid, trop stupide, mauvais en pratiquement tout.
Il aimerait qu'on le laisse se détruire avant que la personne qui lui est attribuée ne sache son existence, son lié pourrait trouver tellement mieux que lui.
Un Portoloin, des escaliers, des tribunes, les Malfoys, les sièges.
Quand il s'assit enfin, une larme lui échappa à nouveau, sans même le savoir, il ne l'a sentait pas, elle n'était pas importante. Il n'était pas triste, il n'avait pas froid, il n'était pas heureux, mais aimait se retrouvait là, comme un personnage récurrent de sa famille.
Quand un pouce essuya la gouttelette sur sa joue, il sursauta silencieusement, c'était le garçon le plus vieux, Diggory qui lui souriait doucement, pas de jugement, pas de critique, son regarde était simplement bercé de gentillesse.
- Merci.
- Ne me remercie pas, ce n'était rien. Dit-il la voix chaleureuse.
Peut-être que son lié pourrait le toléré, hypothétiquement, il pourrait le traiter comme un déchet de sa vie, Ron se sentirait sûrement chanceux qu'on lui donne cet intérêt.
Quand il le vit sur le terrain, Ron ne put s'empêcher de sourire, Viktor Krum ne devait pas connaître tout ça, son idole devait vivre la belle vie avec un partenaire qui en valait la peine, il ne devait pas être laisser de côté.
Viktor Krum n'était pas comme Ron Weasley, donc forcément, sa vie devait être mieux que la sienne.
Alors en le regardant voler sur son balai, non pas comme un vulgaire sorcier, mais à l'image d'un oiseau, il se mit à pleurer.
Cette fois encore, il n'était pas triste, du moins, il ne se sentait pas triste, seulement un peu désespéré, déçu de lui-même et de tout ce qu'il était supposé être. Sur cette base avec toute sa famille à le regarder voler aussi vite que la lumière, lui, se sentait aussi seul que jamais.
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Ronald Weasley
FanfictionDans un monde où le partenaire idéal, pour un sorcier, s'inscrit sur votre poignet gauche où droit, dépendant du sexe de ce dernier, Ronald Weasley ne s'attendait pas à ce que son lié soit le grand et talentueux...