Chapitre Trois

14 2 0
                                    

Le retour à Poudlard ne fut pas un calvaire sans nom, puisque cette fois, il s'était trouver une place rapidement, lui et Harry n'étaient pas arrivés en retard, ni avec des problèmes.

Granger discutait pratiquement qu'avec Potter laissant le solitaire petit Weasley s'occuper tout seul de son temps.

Une nouvelle année à se faire pointer du doigt et à se faire moquer de lui, il aurait souhaité ne jamais y retourner, mais le voilà assit sur les sièges inconfortables du train, en direction de cette école de malheur, que pourrait-il se passer cette année, sa quatrième, pour le faire à nouveau souffrir ? Seul le temps le lui dira.

Il finit par se lever et dit à ses amis qu'il allait aux toilettes, bordel qu'il avait honte de lui-même. Il n'osait plus leur confié ses problèmes, et avait bien trop peur pour leur dire qu'il ne se sentait plus aimé dans leur trio, qu'il se sentait comme la troisième personne sur le trottoir, celui derrière, le solo avec le duo, la cinquième roue du carrosse.

Il se promenait dans les locomotives depuis un moment quand Neville et Luna l'invitèrent à se joindre avec eux.

- Je suis heureux de te revoir Ron. Lui dit, ravie, le garçon.

Le rouquin ne put s'empêcher de se dire qu'il mentait, personne n'était content de le retrouver.

- Je suis aussi content de vous revoir les amis ! Fit-il.

Il le savait aux regards que lui portaient ses deux compagnons, que son sourire n'allait pas jusqu'à ses yeux.

- Vas-tu bien ? Lui demanda la jeune fille, avec ses drôles de lunettes.

- Je ne veux pas en parler...

Les compères lui sourièrent avant de commencer à parler de la théorie dont tout le monde discutait.

- Vous croyez que c'est vrai, la compétition de la coupe de feu va revenir, c'est une activité tellement.. cruelle. Je veux dire, tant de gens sont morts dans ces duels. Des enfants, des tops et des bottoms. Imaginez devoir y participer et y perdre la vie, son lié devra vivre seul pour le restant de ses jours, c'est terrible. S'explique Londubat, une pointe de panique dans sa voix.

Peut-être y a-t-il participer ? Peut-être y participera-t-il ? Peut-être même il y mourera, pour ne pas vivre aux côtés de quelqu'un comme lui.

- Êtes-vous heureux, cette année, vous aurez le nom de la personne qui vous sera destinée !? Leur demande Seamus Finnegan en arrivant aux côtés de Dean Thomas, le sourire brillant.

Neville ne dit rien, mais acquiesça de la tête.

- Moi, je ne sais pas ce que je ferais si la personne à laquelle je suis liée est plus jeune que moi, surtout si c'est un écart de plusieurs années. Soupire le dernier venu, les bras derrière la tête.

Ron réfléchi, il est vrai quand Angleterre, puisqu'il ne savait pas les traditions des autres lieux, qu'il était coutume d'attente que le plus jeune aille reçu sa marque pour le rencontrer et commencer à se côtoyer. La norme voulait que les personnes qui étaient destinées se rencontrent au plus tôt, à l'âge de quinze ans, une sorte de moitié de notre majorité. Et un très vieux mythe raconte que le plus jeune est très certainement le Bottom.

- Je n'arrive pas m'imaginer avec quelqu'un plus jeune de plusieurs années. Dit maintenant Seamus, une main sur son menton.

Une main de soutien sur l'épaule de celui-ci de la part de Dean lui suffit pour retrouver son rictus habituellement.

Ron ne savait pas trop quoi dire, il n'avait jamais pensé que quelqu'un voudrait d'une personne comme lui, mais maintenant, il se demandait si il avait le droit de demander quelques critères que ce soit.

••• ••• ••• ••• •••

Quand il regagna sa cabine, il put remarquer avec tristesse que ses meilleurs amis ne le virent même pas, peut-être n'avaient-ils même pas constatés son départ.

Mettant sa robe de Poudlard, il soupira.

Était-ce trop demander d'être quelqu'un pour ses deux autres compagnons ? Visiblement oui.

Baissant ses yeux, cette fois-là, il était si triste, seul au monde, personne ne le voyait pour qui il était. Avec le temps, si il y avait eut quelque chose à voir en lui, il doute qu'il serait si rejeté en se moment, mais si personne n'avait rien vu, peut-être était-ce un signe qu'il n'y avait rien à voir en lui. Qu'il était simplement un être sans le moindre intérêt.

Quand le train se stoppa, ses partenaires partirent sans même avoir regardé si le rouquin était bien avec eux.

Son coeur se brisa, ce n'était vraisemblablement pas la première fois ou même la dernière, ils se souciaient de lui que quand il pouvait leur fournir une chose et que c'était trop risqué pour eux.

La mallette à la main, il se surprit à souhaiter de ne plus partager sa chambre commune avec Harry Potter. Bien-sûr, car quand l'enfant qui à survécu est dans les parages, Ron Weasley ne peut même pas espérer étinceler, briller serait évidemment un trop beau rêve.

Il regarde les calèches, Hermione et Harry l'attendaient impatiemment pour être à quatre, mais dans une oeillade de détresse, il vit à quelques mètres qu'il restait une place de libre dans celle avec Draco Malfoy et ses sbires.

Sans savoir pourquoi, il a agripper cette chance et s'est empressé de prendre cette échappatoire qui étonna tout le monde.

Il fut surprit de constater que le blondinet était plutôt gentil avec lui durant se voyage, mais il supposait déjà quelque chose entre lui et ses frères, les jumeaux. Puisque que cet été, se dernier leur avait envoyé une chouette soignée et vraiment sublime d'une blancheur immaculée.

Ils parlèrent entre eux alors que ses compatriotes ne semblaient même pas se soucier que le garçon aux yeux verts soit si gentil avec un Weasley, ou bien avec qui que ce soit. Ron put sortir paisiblement de sa tête, c'était véritablement apaisant, il ne se sentait pas forcément écouté quand il répondait aux quelques rares questions qu'on lui posait, mais il ne se sentait pas ignoré comme l'avait fait les deux autres plus tôt.

Peut-être que cette année pouvait être différente, peut-être que le rouquin pouvait souhaiter avoir une pause d'aventure pour se concentrer sur lui et ses études. Cela peu surprendre ceux qui ne le connait pas vraiment, mais Ronald voulait vraiment réussir sa scolarité, bien qu'avec sa liaison avec le grand Harry Potter, ses espoirs d'être, un jour, un aimé des professeurs pouvait tomber aux oubliettes, mais il souhaitait améliorer sa vie, même rien qu'un peu.

Ronald Weasley Où les histoires vivent. Découvrez maintenant