Ronald Weasley

Chapitre Quatre

Le professeur Dumbledore avait annoncé à ses étudiants le retour tant attendu de la compétition de la coupe de feu, et du tournoi des trois sorciers, dont un à Poudlard, un à Beauxbâtons et enfin un à Dursmtrang.

Peut-être que non finalement, si Ron avait espéré que cette année allait améliorer sa santé mentale qui semblait chuter drastiquement, le destin lui avait fait comprendre qu'il ne serait pas tranquille cette scolarité non plus.

Il était épuisé de devoir jouer ce rôle. Pourrait-il arrêter ? Pouvait-il se le permettre ?

Il savait que si il arrêtait de faire des efforts pour être le rouquin que tout le monde connaissait, il allait également sombrer.

Il voulait juste se reposer, dormir, abandonner ce monde qui ne l'a jamais aimé.

Ses yeux lui piquaient alors que toute l'école semblait subjuguée par les beautés des nouveaux arrivants. Il espérait amèrement que cette cérémonie de bienvenue se passe rapidement pour qu'il puisse manger et enfin aller se coucher, oublier cette journée, oublier cet Harry Potter qui lui gâchait fâcheusement la vie et cette Hermione qui le prenait supposément comme un vulgaire chien de sacoche, idiot et maladroit.

Il devait admettre qu'il avait été agréablement surprit de voir le plus jeune attrapeur mondialement connu, entré dans la salle à manger, mais il se défit rapidement de ses illusions invraisemblables, jamais quelqu'un comme Viktor Krum ne pourrait même envisager de lui porter le moindre petit intérêt. Il le savait, il n'avait pas ce qu'il fallait pour attirer l'attention de quelqu'un comme lui.

Il écouta ensuite désintéressé, de manière évidente, les consignes de Dumbledore et de ses deux nouveaux acolytes, une règle d'âge sera appliquée, au grand désarroi de tous.

Peut-être bien que finalement, il aura un petit repos bien mérité.

Quand le repas put enfin commencer, le rouquin n'attendit pas pour se servir, ne manquant pas d'intérêt à regarder les nouveaux petits Griffondor ainsi que les élèves des autres écoles.

Il y avait la liée de son frère Bill, Fleur Delacour, et Viktor Krum.. si seul son nom réussi l'exploit de refaire battre son coeur pour quelque chose d'autre que pour survivre, il su également et ses joues devenaient ridiculement rouge.

Pourquoi devait-il être si étrange ? Pourquoi ne pouvait-il pas tenter d'être comme tout le monde ?

Dès que le souper fut finit, il était prêt à sauter sur la liste qui contenait les numéros de chambre et les noms des occupants, pour directement se diriger vers son lit et s'y installer pour une bonne nuit de récupération.

Les couloirs infinis de l'école, les escaliers têtus, la grosse dame, la salle commune qui pouvait difficilement contenir tout ses représentants, les chambres plutôt minuscules pour quatre personnes, revoilà Poudlard que Ron connaissait. Celle qui, désormais le hante.

On était à quelques heures du premier septembre, ce qui voulait également dire, la révélation du lié de Dean Thomas, tout juste le lendemain, c'était l'anniversaire de Seamus, qui tremblait d'excitation et également d'appréhension.

Ron s'est évaché sur son lit, essayant de se déconnecter, la voix de Harry lui agressant les oreilles.

Comme dit plutôt, Harry le voyait que quand il pouvait lui apporter quelque chose, mais surtout quand la jeune fille n'était pas là, il était donc considéré comme un Bouche-trou.

Si seulement Harry pouvait se voir, il verrait à quel point son caractère était terriblement scandaleux, mais évidemment, Ron se tue, pourquoi se serait lui qui lui dirait que son comportement n'allait pas du tout, il ne voulait pas se réveiller seul.

Draco n'était pas si méchant quand on passait un peu de temps avec lui, se qu'avait fait Ron à quelques rares reprises les années précédentes, Vincent Crabbe et Gregory Goyle non plus, ne sont pas spécialement méchants, mais depuis que le garçon qui a survécu à dit qu'ils étaient méchants et cruels, tout le monde les prennent désormais, pour des monstres. Ce n'était pas un cas isolé. Il y avait également Serverus Rogue, le garçon qui n'arrêtait pas de prendre des photos de tout ce qu'il voyait ou encore Mimie Gemiarde. Bon de base ils n'avaient pas beaucoup d'amis, mais vraisemblablement, leurs vies étaient devenues pires depuis que Harry ait fait des commentaires désobligeants sur eux.

Ça agaçait tellement Ron qu'il ne prenait même pas la peine de l'écouter, était-ce important, bien que le Weasley savait que le brun aux iris verdâtres ne lui confierait jamais quelque chose de très important. Pas à lui, du moins.

Seamus, Neville, Harry et lui, dans la même chambre, il sait qu'il ne pourra pas se reposer et se refermer sur lui-même comme il le faisait chez lui.

Mais il voulait tellement qu'on le laisse tranquille, que tout le monde se couche, qu'on ferme les lumières, car dans le noir, les autres ne peuvent pas voir ses larmes d'épuisement.

Encore une fois, il était fatigué sans pour autant avoir sommeil. Il n'arriverait pas à dormir, mais aimerait que les autres restent silencieux.

Ce monde n'avait pas besoin de lui, pourquoi il continuait de vivre ainsi, pathétique tel une vermine dérangeante. Avec les nouveaux venus, peut-être qu'on l'oubliera enfin cette année. Qu'on le laissera de côté comme le caillou qu'on arrête de botter.

Ron n'était pas à la hauteur de la tâche d'être l'ami d'Harry Potter, ce dernier et Hermione lui ayant déjà fait comprendre qu'il était remplaçable et jetable, avec les autres, on allait l'oublier.

Ron Weasley serait un souvenir que personne ne veut se souvenir.