Ron Weasley avait tellement souhaité de ne plus jamais se réveiller, mais quand le soleil se lève, il regrette sa vie. Pourquoi Dieu ne peut pas lui permettre d'être heureux enfin, loin de se monde cruel et épuisant.
Quand il se redresse et touche le sol avec ses pieds dévêtu, il aimerait crever, fermer les yeux et qu'une entitée vienne le prendre et l'éloigner de tout se qui lui faisait mal.
Il n'avait pas envie de retrouver les autres, il n'avait pas envie de sourire pour eux, il n'avait pas envie de penser à comment il pouvait s'éclipser de la grande salle à manger ou encore des cours ou bien de son "groupe d'amis" du moins, du duo. Il n'avait pas envie de se presser, il n'avait pas envie de faire quelque chose. Il n'avait pas envie de vivre simplement.
Si seulement les autres pouvaient le comprendre.
Les chambres plutôt minuscules pour quatre personnes, la salle commune qui pouvait difficilement contenir tout ses représentants, la grosse dame, les escaliers têtus, les couloirs infinis de l'école, revoilà Poudlard que Ron connaissait. Celle qui, désormais le tue.
Il ne ressentait ni le plaisir de parler aux autres habitants de Griffondor, ni le plaisir de manger cette nourriture, bien que bonne, mais il ne goûtait rien.
La seule chose qu'il ressentait était la fatigue, une fatigue immense qui prendrait sûrement une éternité pour récupérer. Une hibernation à l'année longue.
Dans un moment de lucidité, il observa autour de lui, pour croiser son regard à celui de son idole, il était étrangement fixé sur lui. Son cerveau recommence, il s'imagine des choses qui lui font mal, parce qu'il ne peut fonctionner qu'ainsi.
Peut-être lui avait-il fait quelque chose sans s'en rendre compte. Peut-être qu'il se cherchait un victime à intimider durant cette longue année. Peut-être savait-il son secret. Il en doutait fort, mais qu'en savait-il sur se que Viktor Krum comprenait ?
Tout en détournant pitoyablement son visage vers son camarade en face de lui, il se dépêcha à engloutir un maximum de choses, à deux doigts de s'étouffer et dès qu'ils purent partir de la grande salle, Ron partit en courant, il pouvait toujours le sentir, son regarde qui le visait intensément.
En classe, le monde tournait, il était maintenant surtout assit à côté de Neville, de Luna, ou encore Justin Finch-Fletchley, de Susan Bones et même de Draco Malfoy.
Harry Potter et sa compagne étaientt loin maintenant, et il priait pour qu'ils le restent. Loin.
Pouvait-il espéré qu'il aurait une année potable ? Peut-être bien que oui.
••• ••• ••• ••• •••
Finalement, son espoir de calme fut réduit en cendre, environ un mois plus tard quand la coupe de feu choisie ses champions.
Viktor Krum.
Cédric Diggory.
Et Fleur Delacour.Si seulement ça avait pu rester comme ça, mais évidemment, que ce soit Harry Potter ou le destin qui est la cause de cette situation, le nom de l'enfant qui à survécu fut tout de même tiré.
Ron aurait dû ne rien ressentir à cela, il savait que Harry Potter était le héros de "son histoire", le personnage principal de sa propre vie, qu'il était littéralement placé au second choix dans ce qui aurait dû être son existence. Il était si en colère, qu'il ne laisse pas briller Ron Weasley, ce dernier pouvait encore supporter, mais maintenant, il s'acharnait sur les trois candidats de se tournoi. C'était révoltant.
Hermione à côté de lui semblait si contente et inquiète à la fois, le rouquin pensait réellement qu'ils finiraient ensemble, l'un n'était pas sans l'autre, il serait bien logique qu'ils aillent leurs histoires passionnées ensemble.
Ron est partit dès qu'il le pu, et alla dehors pour respirer de l'air frais, il en avait tellement marre.
Il s'assit dans la cours pendant beaucoup de temps, le soleil commençait déjà à se coucher quand il sortit de ses pensées, ses poings dans ses manches, la tête ramenée vers l'intérieur, le froid de l'automne commençait à se faire sentir.
C'est son meilleur ami qui vena le retrouver pour qu'ils aillent manger.
Il a suivit à la traîne son compagnon qui n'arrêtait pas de parler de ce qu'il venait de se passer.
Harry se tournait vers lui quand Hermione n'était pas là, et justement, il ignorait où était leure congénère, mais Ron savait qu'il était encore clairement le deuxième choix, la roue de secours.
Il était fatigué..
Qu'on le laisse tranquille..
Qu'on l'oubli...Après tout, ses parents avaient réussi l'exploit de le remplacer en quelques secondes, il ne serait pas difficile de devenir invisible à ses acolytes Griffondor, disparaître pendant un laps de temps encore inconnu pour dormir et revenir avec la force nécessaire pour recommencer à faussement sourire constamment. À mentir en disant que tout allait bien alors que les choses empiraient tout les jours. À espérer quelque chose qui n'existera jamais.
Il n'était pas unique.
Il n'était pas spécial.
Il était remplaçable,
Et jetable.
Ron Weasley était un vulgaire déchet qui traînait dans vos poches le temps de trouver une poubelle pour s'en débarrasser. Il savait que son existence pitoyable se résumait qu'à ça. On ne pouvait pas briller avec un feu aussi gros que l'étincelle qui l'avait créé.Un soupire et un clignement lent des paupières, le revoilà à s'ennuier à sa grande table qui leurs était dédiér.
Ron Weasley était vide.
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Ronald Weasley
FanfictionDans un monde où le partenaire idéal, pour un sorcier, s'inscrit sur votre poignet gauche où droit, dépendant du sexe de ce dernier, Ronald Weasley ne s'attendait pas à ce que son lié soit le grand et talentueux...