Light in the darkness [réécriture]

Chapitre 25 - Jalousie

PDV Alma

Un mois sans toi...Un mois où ta vie n'est plus entre mes mains...Un mois que j'attends que tes paupières se mouvent.

C'est une torture de l'esprit qui ne me quitte plus nuits et jours. Ça se répète difficilement dans ma tête comme une migraine qui me martèle le cerveau. Ça fait désormais un mois que je suis ici. Un mois que je le passe sans la présence de mon frère, et ça commence à un avoir un goût très...très amer.

Je passe mes journées à son chevet ou à celui de Max. Mais ce qui me mine comme un poison et bouffe mes terminaisons nerveuses c'est ce bal, qui a désormais lieu dans une semaine.

Ça sonne étrangement comme une putain de date fatidique.

Mes mains se mettent à trembler à l'idée qu'il puisse être présent, parce que je sais qu'il sera là pour m'observer. Je le connais assez pour savoir qu'il me prépare un de ces plans tordus. Mais c'est à moi de réussir à les déjouer pour une fois.

J'observe mon reflet dans le miroir, brossant lentement mes cheveux alors que mes pensées dérivent encore sur lui.

Je ne l'ai pas revu depuis notre nuit partagée. Son odeur me hante, comme si je la portais encore. J'ai l'impression constante que son ombre est à mes côtés, alors qu'il disparaissait très tôt et ne revient que très tardivement dans la nuit.

Mais, je refuse de courir après lui parce que la réalité est bien trop angoissante. La sensation que j'ai eue dans ses bras me déroute de mon chemin initial. Le lendemain les draps étaient froids de son absence, préférant me fuir une nouvelle fois.

Nous nous ressemblons sur pas mal de points sans le vouloir, et la fuite de nos sentiments c'est ce qui nous relient tout particulièrement.

Seulement, mes cauchemars reviennent me hanter la nuit, ce qui m'octroie mon sommeil, m'obligeant à noyer mon esprit dans sa salle de sport.

Alors que cette nuit-là, mon âme s'est apaisée dans les rêves et la tranquillité.

Dring !

La sonnerie perçante de mon téléphone résonne dans la salle de bain. Je m'empresse de voir qui en est le destinataire, espérant qu'on m'informe du réveil de mon frère.

Mais c'est la raison de mes questions qui en est l'auteur.

« Viens au bureau du QG »

Mes narines se gonflent, provoquant en moi un excès de colère. Mes mains serrent fortement mon téléphone, et je me contiens de ne pas l'envoyer valser dans le mur.

Sérieusement, un simple SMS qui puis est exprime clairement un ordre sans réponses possibles, sans bonjour ni merde.

Putain ce qui peut être insolent, arrogant et complètement incompréhensible.

Si tu me fuis cariño, pourquoi tu t'obstines à quémander ma présence...

J'ai qu'une envie c'est de lui faire bouffer sa cervelle de moineau. Mais, les battements de mon cur me prouvent à moi-même comme une claque dans la gueule, que le voir après une semaine ne me laisse pas indifférente.

J'enfile ma tenue en cuir et mes bottines à talon dans l'optique première de le rendre fou, parce que ma revanche va être à mon image.

Provocante...

J'appelle mon rayon de soleil pour le prévenir que je n'irai pas aujourd'hui à l'hôpital. Alec ne m'a pas lâché de la semaine et sa présence a été très réconfortante, comme d'habitude il est mon dieu du soleil dans la noirceur.