Run

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Je courais toujours sans dirrection présise, voulent simplement mettre le plus de distance entre moi et Klaus.

Je ne pensais plus à rien d'autre que ma mère. La plupart du temps je ne pensais pas à ma vraie famille. Ils étaient morts depuis si longtemps que ça ne servait plus à rien de me sentir triste, mon deuil était fait.

C'est plus facile comme cela surtout que je n'avais pas beaucoup de souvenirs de mes parents ou ma petite soeur. J'étais jeune et la plupart de mes souvenirs s'étaient évanouis avec le temps. Voir ma mère en face ne faisait que me rappeler le jour de l'incendie. J'aurais vraiment aimer que ce souvenir s'estomper comme les autres, mais non, celui-ci étaient aussi vif que si c'était hiers et non un millénaire plutôt. Je courais toujours, je ne savais pas où j'étais, désorienté. Mes souvenirs refaisaient surface et se mélangent avec la réalité.

J'étais de nouveau dans notre petit village, une bouquette de fleurs sauvages à la main. Fleurs que ma mère m'avait envoyé chercher pour décorer la table. Je rentrais quand je vis au loin une grande colonne de fumée bien plus importante que pour un feu de cheminer, je courus pour en voire la source. Je vis ma maison en feu, la bouquette tomba au sol comme si le temps s'était ralenti. J'avais voulu me ruer vers la maison mais, notre voisin m'attrapa par le bras pour m'en empêcher. Le reste des événements est plutôt confus comme si j'étais sous l'eau, distante, incapable de contrôler mon propre corps. Je vis les hommes du village tenter d'arrêter le feu.

Le voisin qui m'avait maitrisé, m'avait amené cher lui. Se soir là le chef du village vient me voire et m'expliqua que mes parents et ma petite soeur avaient rejond les anciens. Il me dit qu'a partir de maintenant je vais vire avec le frère de mon père, mon oncle Mikeal et sa famille.

Il me reconduit jusqu'à leur maison, il parla un moment avec Mikeal avent de partir.

Je ne m'étais jamais senti aussi seul. J'étais en colère, j'étais triste, tout était mélangé et plus rien ne faisait de sens. Esther me força à m'asseoir à la table pour manger avec le reste de la famille et je sentais tous les regards sur moi, j'aurai voulu disparaître, devenir invisible. Le plus accablant était celui de Mikeal, comme s'il me reprochait d'être vivante alors que son frère ne l'était plus. Personnellement, je crois que ça aurait été plus facile si j'avais été dans la maison, au moins je serais toujours avec mes parents.

Désormais, je n'avais plus de maison ni de famille, même si Mikeal m'avait pris sous son toit je restais celle qui était orpheline, celle qui n'a rien ni personne. Celle qui pourrait disparaître et personne ne remarquerais. J'avais peur et j'étais seul au monde, sans plus ne jamais avoir la possibilité de voir les trois personnes qui était tout pour moi.

Je n'avais pratiquement rien mangé de l'assiette qui étais toujours face à moi, alors que tous étaient rendus a ramassé les restes. J'étais incapable de manger et encore moins de parler. Je n'avais pas dit un seul mot depuis mon arrivée, je m'étais réfugié dans le silence. Et c'est dans le silence que je courus, tous étaient occupés et j'en profitai pour quitter la maison et courir. Je n'avais pas de lieux en tête je voulais juste partir loin, le plus loin que mes jambes me le permettaient.

J'arrêtai lorsque j'arrivai près du lac, j'y restai longtemps seul. Une fois la nuit bien tomber, je voulus rentré, mais, j'étais bien plus profond dans la forêt que j'avais l'habitude et je n'étais plus certain du chemin. J'eus bien de la chance puisque Elijah me retrouva et m'amena à la maison.

Bien qu'aujourd'hui j'aurais plus courir encore, je m'arrêta au milieu de la forêt, comment des événements de mille ans passés pouvait encore m'affecter autant. Après un certain temps ne sommes-nous pas censés passer à autre chose. Je voulais pleurer, mais aucune larme ne vient, alors je fis la seule autre chose qui me vit en tête. Je criai, un crie puissent qui fit fuir la plupart des animaux et qui exprima un millénaire de chagrin. Mon crie se transforma en sanglot, pas seulement pour la famille que j'avais perdue, mais aussi pour moi-même, pour l'innocente petite fille que j'étais, celle qui est à jamais perdue. Cette petite fille qui aurait eu une vie bien différente si elle avait eu ces parents. Je ne serais jamais devenue vampire, je n'aurais jamais commis tous les meurtres et les atrocités que j'avais faites. Ma vie aurait été beaucoup plus simple.

J'avais bel être une vampire originel, parmi les créatures les plus puissantes sur terre, je n'avais pas l'impression de vivre juste de survire toujours a craindre les ennemies de ma famille. Sans compter mes démons intérieurs qui n'attendaient qu'un moment de faiblesse comme celui-ci pour refaire surface. Dans les pires moments, je venais à espérer ne pas être immortelle. Je n'avais jamais demandé cette vie, elle m'avait été imposée et le seul choix qui me restait était de trouver ma façon de survivre.

Je n'avais jamais autant voulue rentré a la maison, mais pas cette grande demeure que je possédais a Mystic Falls, pas plus que mon appartement montréalais. J'aurais voulu revenir a cette petite cabane en bois qui n'existait plus depuis 10 siècle maintenues. Cet endroit sûr et heureux était détruit à jamais, je devais vraiment arrêter d'imaginer l'impossible.

J'ignorais combien de temps s'était écoulé depuis que j'avais quitté l'hôtel. Mais je reviens a la réalité en entendent les pas de Klaus au loin, je tentai d'essuyer mes larmes dans le but de cacher que j'ai pleuré même si mes yeux rougis me trahissaient.

«Aurora» entendis-je Klaus un peu plus loin.

Je voulus répondre, mais j'étais incapable de produire le moindre son, il ne lui fallut peu de temps pour me rejoindre ou je me tenais.

«Que s'est-il passé?» demanda-t-il inquiète de ce qui avait pu se passer alors que j'étais en contact avec les morts. «Est-ce que Esther a dit quelque chose?» demanda-t-il.

Je lui fis non de la tête. «Je n'ai pas parlé à Esther.» Lui dis-je en portant mon regard vers le sol. «Mais j'ai bien parlé avec une sorcière, de notre famille.»

Il me regarda comme si j'étais folle, il n'avait probablement pas tort .

«C'est avec ma mère que j'ai parlé.» Je me tue.

Il voulut répondre, mais, il ne savait visiblement pas quoi, il ressemblait à un poison ouvrant et ferme la bouche sans que le moindre son ne soit prononcé.

«Qu'à t elle dit?» fini-t-il enfin par formulée.

«Que Esther avait beaucoup d'influence sur les sorcières de l'autre côté et que nous allions faire face à un danger ancien.» C'est tout ce que je dis, il n'y avait pas grand-chose à ajouter après tout.

Klaus ne répondit pas, il se contenta de venir me serez dans ses bras.

«Je n'aurais pas dû te demander de faire cela.» Dit-il, regrettent visiblement d'avoir incité.

Je me retirai de son éteinte et commença a marché pour retournée en direction de l'hôtel.

«Aurora» dit-il

«Quoi, que veut-tu que je te dis que je vais bien ou au contraire tous va mal!» Demandais-je sèchement. «Dans les deux cas, ça serait faux.» Rajoutais j'en continue mon chemin. Il se contenta de me suivre sans rien dire de plus, jusqu'à l'hôtel.

«Si tu ne veux rien dire, ça me va, mais cela veut aussi dire que tu es d'accord pour reprendre la route.» Dit-il peut-être pour me faire réagir, sans résulte.

Je me contentai d'ouvrir la portière arrière et de m'installer. Laissent les deux autres ramasser les valises, je me contentai de sortir mon téléphone et mes écouteur puis partie ma playliste. Je souhaitais ne plus penser pour quelque heure. Je pensai même à faire l'irréparable et tout arrêter de ressentir, juste éteindre mes émotions, mais ce n'est pas une solution.

 Je pensai même à faire l'irréparable et tout arrêter de ressentir, juste éteindre mes émotions, mais ce n'est pas une solution

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Voici, un nouveau chapitre j'espère que vous aimerez.

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La cousine des MikaelsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant