Coeur de brat

Chap. 19

Swann s'approche lentement d'Opaline. Lentement comme un loup qui s'approche de sa proie. La jeune femme ne bouge pas, mais craint ce qui va suivre. Et soudain il la saisit sans pitié par les cheveux et la fait mettre au sol en un instant. Il pose un genoux à terre et appuie sa tête contre le parquet.

-J'ai dit: position nº4.

Opaline essaye de se débattre et couine mais il est plus fort qu'elle et ne cède pas. La pression contre son crâne est désagréable.
Swann lui pince les fesses. D'abord gentiment, puis une seconde fois plus fort. La jeune femme pousse un petit cri.

-Relève tes fesses, sinon je continue de pincer. Tu veux que je te rappelle comment à fini ton téton?

Opaline pousse un grognement, mais finit par céder. Sa poitrine et sa joue bien écrasées contre le sol, elle relève son cul, les cuisses serrées comme il l'attend.

-Maintenant étend tes bras devant toi.

Elle le fait, après l'encouragement d'un nouveau pincement féroce.

-Reste comme ça.

Il retire sa main de sa tête, libérant la pauvre soumise écrasée au sol. Il garde un genoux à terre, et la regarde ainsi, satisfait.

-C'est bien.

Il lève ses doigts vers la vulve de la jeune femme pressée entre ses propres cuisses et sans prévenir la pénètre de deux doigts. Opaline a un sursaut mais elle reste en place et Swann glisse en elle sans la moindre difficulté.

-Décidément, être forcée t'excite au plus haut point... Tu as un kink CNC* toi n'est-ce pas?

Opaline ne répond pas, et de toute façon, ça n'attendait pas vraiment de réponse. Ils savent tous les deux que c'est en effet le cas: elle aime être forcée malgré tout ce qu'elle peut en dire.

Swann glisse un troisième doigt en elle et commence de lents vas et viens. De son pouce, il caresse en même temps son clitoris.
La soumise y prend du plaisir, mais cela la frustre également, car elle veut bien plus que juste ça. Elle veut être baisée, pas simplement doigtée.
Mais cette fois-ci elle ne dit rien, elle reste sage et silencieuse, profitant du peu qu'il lui donne.

Finalement, au bout de quelques minutes, alors qu'elle sent sa cyprine commencer à dégouliner le long de ses cuisses, Swann retire sa main et se lève.
Elle veut se redresser, mais il l'arrête d'un mot:

-Non.

Elle ne bouge plus, reste la joue contre le sol, ne le voit pas.
Elle l'entend chercher quelque chose, puis revenir vers elle. Il se remet derrière son cul et alors, quelque chose de plus gros s'introduit en elle. Elle jurerait qu'il s'agit de lui -enfin!- mais au fond elle sait que non, c'est trop froid et inerte pour être humain. C'est un gode*, il n'y a aucun doute là dessus. Et plutôt imposant si elle en croit la sensation dans son ventre.
Elle pousse un gémissement et par réflexe va vers l'avant, comme pour fuir cet objet froid et inconnu qui s'introduit en elle. Mais Swann pose sa main sur sa hanche et y enfonce ses doigts pour la tirer vers lui et la remettre en place.
Opaline de laisse faire mais gémit plus fort lorsqu'il enfonce le sextoy encore plus loin en elle jusqu'à presque lui faire mal.
Finalement, lorsqu'il sent avoir bien touché le fond, il se met à faire des vas et viens, puis utilise sa deuxième main pour venir caresser son clitoris.
Opaline prend du plaisir, elle ne peut pas le nier, son corps hurle qu'elle aime ce qui est en train de se passer, mais elle est en même temps en colère et frustrée d'aimer ça. Parce que c'est moins satisfaisant que si c'était lui, moins agréable, moins chaud, moins intime.
Là, c'est beaucoup plus humiliant. Elle a l'impression d'être une poupée sexuelle sur qui est expérimenté un tas de choses.

Au bout d'un long moment, où chaque seconde est un plaisir et une humiliation incommensurable, elle sent qu'un orgasme incontrôlable est en train de monter en elle.
Adam ne lui en a pas donné un seul en quatre mois de relation, et voilà que lui y arrive en a peine une journée, et sans même avoir sorti sa queue?!
Il est hors de question qu'elle jouisse la première, elle se sentirait redevable et surtout humiliée par dessus tout d'avoir cède à ça avant lui. Elle veut être celle qui donne du plaisir avant tout, à qui on devient accro, pas l'inverse.

Ses gémissements deviennent incontrôlables, tout comme les spams dans son ventre, et Swann le sent.
Alors, même si cela est dur de résister au paroxysme d'un tel plaisir, juste avant de jouir, Opaline se dégage pour retirer le gode et les doigts de son intimité. Elle se retourne, et regarde Swann dans les yeux, faisant dégouliner sa mouille en quantité sur le parquet.

Swann est à la fois amusé et frustré et se mord la langue une seconde en poussant un petit rire ironique, avant de finalement lâcher le plus sincèrement du monde:

-Espèce de petite salope.