Chap. 41

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Un choc brutal, une lumière clignotante, un hurlement soudain, une giclée de sang sur le mur. Opaline sursaute et vient agripper la cuisse de Swann assis à ses côtés, ce qui le fait sursauter à son tour.
Aussitôt elle retire sa main en chuchotant:

-Désolée.

Elle le devine sourire dans l'obscurité. Elle racle sa gorge un peu gênée à l'idée d'avoir pu déranger les gens autour d'elle. Heureusement, personne ne semble se soucier d'elle, trop absorbés par le meurtre qui est en train de se dérouler sous leurs yeux.

Opaline est fascinée et impressionnée. Il est évident que Swann a bien choisi sa voie: la mise en scène de la pièce qui se déroule devant ses yeux est fabuleuse. Magistrale même.

Lorsque finalement la pièce de termine, Opaline se lève pour applaudir, imitée rapidement par la plupart des spectateurs. A peine les comédiens ont-ils finis de saluer que Swann l'entraînent hors de la salle par une porte dérobée. Ils vont dans les coulisses, et il lui fait rencontrer les comédiens et lui montre les coulisses. La jeune femme se sent comme une gamine qui visiterait l'atelier du Père Noël. C'est comme un secret dévoilé juste pour elle.

-C'est vraiment incroyable. Je n'étais jamais allée dans les coulisses d'un théâtre. Et la pièce était géniale.
-Je suis content que tu aies aimé.
-Je ne dis même pas ça pour vous faire plaisir en plus. Cette soirée était exceptionnelle.

Swann sourit, de ce genre de sourire qu'elle ne lui connaît que trop bien.

-Pourquoi dis-tu ça comme si la soirée était terminée?

Et avant qu'elle ne puisse dire quoi que ce soir, il l'entraîne derrière de gros décors entassés contre un mur. Il l'embrasse fougueusement et de met à dévorer son cou.

-A...attendez... n'importe qui pourrait nous surprendre...
-Retire ta culotte.
-Mais...

Le regard qu'il lui lance alors, coupe à la jeune soumise toute envie de discuter, et cela l'excite atrocement. Elle glisse ses mains sous sa robe et retire lentement son string le long de ses cuisses. Swann lui prend alors des mains et le gilet contre son nez pour le humer. Opaline rougit en faisant des yeux ronds, mais ne dit rien.
Il glisse la culotte dans sa poche et vient relever la robe de son amante en la plaquant contre le mur. Il soulève une de ses cuisses qu'elle enroule autour de lui, et sans la lâcher du regard, il pose un genoux à terre. Elle a alors sa jambe sur son épaule, et Swann vient perdre sa bouche entre les cuisses d'Opaline. Il la lèche de longues minutes langoureuses et elle doit se faire violence pour ne faire aucun bruit, surtout lorsqu'elle entend quelqu'un passer tout près d'eux et qu'elle sent son coeur manquer un battement. Heureusement, personne ne vient regarder derrière les décors. Swann lui ne semble jamais perturbé par les bruits extérieurs, et il finit par se remettre debout. Il sort son sexe et sans attendre plus vient empaler Opaline qui cette fois ne peut pas retenir un gémissement. Il plaque alors sa main contre sa bouche pour l'empêcher de hurler tant dis qu'il la baise violemment contre ce mur.

Le temps s'étire et les sens deviennent de plus en plus sensibles, jusqu'à ce que les deux amants atteignent le paroxysme du plaisir, dans des gémissements étouffés et douloureusement retenus.
Ils restent alors prostrés, l'un contre l'autre, essayant de reprendre leur souffle. Swann a le visage posé contre l'épaule d'Opaline, et alors qu'elle a les yeux fermés en essayant de se calmer, elle l'entend murmurer à son oreille:

-Tu sais Opa, si tu ne m'avais pas proposé qu'on poursuive notre relation après cette dernière journée... je t'aurais de toute façon kidnappée et séquestrée pour que ca continue.
-Ne dites pas ça, vous savez que ça m'excite.
-Oh oui je sais.
-Vous dites ça parce que je suis votre meilleur coup hein, avouez-le, dit-elle avec un rictus provocateur et satisfait.

Swann positionne alors son visage en face du sien pour la regarder dans les yeux.

-Non.

Elle fronce les sourcils, vexée qu'il n'est même pas hésité, et veut s'écarter de lui, mais il la maintient plaquer contre le mur.

-J'aurais fait ça, parce que je n'ai aucune envie que ça s'arrête entre nous.
-...Vous savez... je crois que je vous aime bien.

Il sourit malicieusement:

-Je sais.
-Mais n'allez pas croire des choses hein.
-Loin de moi cette idée voyons.
-Vous allez encore avoir le melon sinon...
-Tu as raison, ça ne serait pas raisonnable. Allez, sortons de là.

Ils se rhabillent correctement, mais avant qu'Opaline ne quitte la cachette, il la saisit par le bras, et l'embrasse passionnément.

-Moi aussi je crois que je t'aime bien Opa... Un peu plus que bien.

Elle sourit.

-Je sais...






• FIN •





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