Acte V : La grande nuit de Walpurgis

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Partie 2

La nuit était éclairée par d'innombrables étoile, et dans le grand château, la fête battait son plein. Pour ces festivités, d'après June, tout les plus grands sorcier de la galaxie ce réunissait. Parmis la foule, nous cinq étions accrochés les unes aux autres et du regard nous tentions de comprendre ce qui si passait. Les gens riaient aux éclats, quelques vieux amis et rivaux d'un jour se retrouvaient dans la joie et la bonne humeur.

Pour la première fois de ma vie, j'aperçu des créatures que jamais j'aurais crus apercevoir en vrai. Des ogres, des leprechaun, des fées, des nymphes etc... Tout paraissait si irréelle. Des animaux parlaient et servait le thé, des santore jouaient aux cartes. Et des faucheuses se baladaient dans la grande salle de bal. Verrais-je un dragon ? J'en rêvais. Au lieu d'être effrayée comme une personne normal, j'irradiait. Comme une petite a qui l'on apprenait que les contes de fée était belle et bien réelle.

Alors que je contemplais bouche grande ouverte le spectacle, je sentis quelque choses tapoter mon épaule.

-Vous voilà, soupira le larbin du blond d'en ville. Mon maître vous attends...

Je regarda les filles un peu apeurée, mais celle-ci me lâchèrent la main et me firent signe d'y aller. Sous le regard approbateur de June, je suivit cette étrange personne. Longeant un long couloir, seulement éclairée par la lune, je m'éveillais de la grandeur des fenêtres qui me paraissait géante. Donnant sur un jardin fleuris, je le suivit. Il me tendit sa main pour m'aider à monter sur le petit pontont de bois, qui traversait une sorte de petit fleuve d'eau pur. Brillant comme un tas de perle sur un miroir, celui-ci reflétait l'astre nocturne avec pour seule décoration, des pétales de rose.

Sous un porche ou des tas de rose était exposé, d'où les colonne me faisait pensait à une cage à oiseaux, un homme attendait. Ses cheveux coiffés d'une couronne, brillant dans la nuit, je reconnue la carrure de l'homme de l'après-midi. À ma vue, il se leva et se pressa vers moi.

-Merci Datalian, tu peux disposer, je souhaiterais profiter seul de ce moment avec Ambre, affirma sous mon étonnement le maitre.
-Bien, accepta le serviteur qui sans rechigner parti sans se retourner.

Seul face à lui, min coeur se mit à battre. Non ce n'était pas un bourgeon d'amour, mais plus de l'appréhension. Après tout, il m'offre tout ça, il est gentils et tout, mais pourquoi ? Ne me faite pas gober que ce n'est que parce qu'il ma blessée.

Il s'avança, et je pu mieux voir son visage. Un sourire quelque peu bienfaisant. Ses yeux semblait pétillaient dans le noir.

Il était habillé d'un long manteau d'où autour de son cou de la fourrure sortait. Ses habits en dessous me semblait classique, mais invisible à cause de la lugubritée. Sans faillir je le regarda dans les yeux, et je chercha une réponse à ses attentes dans ses yeux.

-La robe vous va à ravir, j'en suis heureux que vous la portiez, me complimente-t-il.
-Ah, dis-je finalement gênée. Merci...
-Cela veut-il dire que consentez à m'offrir vos valses ? Demande-t-il.
-Écoutez, reculais-je en le voyant passer ses mains dans mes cheveux. Je sais pas ce que vous voulez, mais arrêtez de tourner autours du pot ! C'est chose là m'agace et je comprends pas ce que vous me voulez, alors parlez et cessez votre numéro de cirque avec moi !
-Vous me vouvoyez, s'inquiète-t-il. Vous ai-je offensée ? Ou alors est-ce Datalian qui vous à fait la morale ?
-Je vouvoie parce que vous me vouvoyez ! Me défendis-je.
-Ah, souffle-t-il. M'autorisez-vous à être plus intimes avec vous ?
-Intime ? Grimacais-je ne comprenant rien à son discours. Si tu préfère que te tutoie je te tutoie... Et si tu veux me tutoyer tutoie moi...
-Très bien, sourit-il. Alors mademoiselle, non pardon Ambre...

Il se mit à ricaner comme un enfant de cinq ans, faisant une chose interdite.

-Puis-je demander une chose ? Questionne-t-il.
-Ouais vas-y, soupirais-je finalement detendue.
-Il y a-t-il une personne dans ton coeur ?
-Hein ? M'insurgeais-je. Sans blague, tu me drague ou quoi ?
-Draguer ? Relève-t-il.
-Oh pardon, levais-je les yeux au ciel avant de soupirer ironiquement. Seriez-vous en train de me faire la cour ?
-Ah, il éclata de rire avant de reprendre. Et ci c'était le cas. Cela te gênerait-il ?
-Hein ?
-Quand je t'ai vue tout à l'heure, s'extasie-t-il en posant ses mains sur mes épaules. Je suis tombé sous le charme. J'ai de suite voulue l'attirer tes faveurs...
-Ah, soupirais-je finalement gênée. Euh...
-Aime-tu quelqu'un ? Ai-je une chance ?
-C'est que, c'était con mais il me l'avait coupé, je ne savait quoi répondre. En faite...
-En faite ? Répète-t-il.
-Rahhh je sais pas moi ! Hésitais-je la tête en fouillis.
-Tu voulais savoir mes intentions, je veux ta main, et pour ça je suis prêt à tout...
-Ok, retirais-je ses mains. On va se calmer ! Ne disons pas de bêtises, on se connait à peine...
-Je n'ai pas besoin de te connaitre plus pour savoir que tu es la femme qu'il me faut !
-Ahahaha, riais-je embarrassée. Comme je l'ai dit...
-Accepte-tu que je te fasse la cour au moins ? S'acharne-t-il.
-Ouais si tu veux, dis-je tout de même craintive.
-Ah, se redresse-t-il. J'en suis le plus heureux...
-Tant mieux, lachais-je dubitative.
-Puis-je demander autre chose ? Reclame-t-il en attrapant mes mains.
-Demande...
-Garde moi toute tes valses, je ne saurais accepter qu'un autre homme puisse être proche de toi...
-D'accord, acceptais-je d'accord avec le faite que je ne veuille pas être approchée par un autre fou.

Il souria et le silence ce fit encore une fois. Gênée par son regard qui se faisait pesant, je détourna le regard.

-Bon, me forçais-je à rire. Ben je vais y aller moi...
-Ma compagnie t'es désagréable, suis-je ennuyeux ? Demande-t-il.
-Non c'est pas ça..
-Très bien, alors je t'en prie, reste avec moi un peu plus, contemplons les roses ensembles !
-D'accord...

Ce mec était le plus bizarre que j'avais rencontrée, il était satisfait rien que par le faite de me tenir la main. D'un côté c'était agréable et de l'autre, ça me faisait bizarre. Ses yeux perdue dans l'horizon, il semblait heureux, alors je ne brisa pas se moment qui paraissait précieux à ses yeux.

-Maître, rompit le silence le servant. La cérémonie va commencer !
-Tss, cracha lui qui s'appelait Salomon.
-Mademoiselle Ambre y est aussi attendue, soupire-t-il. Et votre présence est importante, veuillez cesser de faire l'enfant...
-Je trouve ça ennuiyant, rouspète-t-il sans me lâcher la main.
-Dîtes vous, qu'une fois terminé, reprit le démon. Vous pourrez faire ce que bon vous semble !
-C'est vrai, me regarde-t-il les yeux étincelant.
-Bon, laissons Mademoiselle De Cruz, retourner à la salle vous la verez plutard...

Les Mémoires de Ambre Olivia De CruzOù les histoires vivent. Découvrez maintenant