Les coquillages et le cristal

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I

Minho était dans la voiture d'un vieux monsieur qui conduisait lentement

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Minho était dans la voiture d'un vieux monsieur qui conduisait lentement. Il avait les yeux sur la route, le casque sur les oreilles. En descendant du train, il avait été éblouit par le ciel bleu, et son soleil. Il avait fermé un peu les yeux, et avait soupiré en sentant la chaleur. Puis, il avait vu le vieux monsieur sur le bord du quai, qui le regardait sans bouger. Il avait prit sa valise et s'était approché en silence. Il l'avait salué, et le monsieur n'avait pas répondu. Minho n'avait pas relevé.

Ils avaient prit la route voilà plus d'une demi heure. Il avait posé son menton dans sa main, et avait ouvert la fenêtre. Le ciel restait bleu. Le paysage de campagne défilait sous ses yeux. Des petites maisons s'enchaînaient, toute différentes. C'était un village, construit sur une colline. Aucune maison se touchaient, elles étaient toutes entouré de nature. Minho respira, et sentit ses poumons grossir d'aire pure. Il ne s'était pas douté du bien que ça lui ferait, quand le médecin l'avait forcé à déménager un temps à la campagne, loin de ses deux parents.

- Tu verras mon chéri, tu vas rentrer en meilleur santé, tu seras presque soigné. Je te le promet.

Quand sa mère lui avait dit ça, il n'avait rien répondu. Minho ne parlait pas beaucoup. Il avait comprit qu'il devait partir, et il comprenait. Ses poumons ne travaillaient pas bien, mais sa mère était fatigué de voir son fils souffrir. Il avait fait ses valises le lendemain, et avait quitté la maison sans se retourner. La dîtes campagne était quand même loin de chez lui, sur la côte. Les maisons n'avait jamais la même couleur. Rouge, jaune, blanche, verte.. il trouva ça joli.

Puis, en haut de la colline, le vieux monsieur s'arrêta finalement face à un minuscule portail bleu à la peinture écaillée. Il sortit de la voiture, et regarda au bout de l'allé, derrière les arbres, la maison. C'était pas très grand, elle était bleue aussi. Le jardin n'était pas très bien entretenu, et les pavés censé mener vers la maison était couvert de l'herbe mal coupée. Il laissa l'homme sortir ses valises de la voiture, et passa sa main sur le portail qui s'arrêtait à son bassin. Il vint lever le petit bout de fer, et le poussa.

- Je vous laisse ici. Si la vieille me voit rentrer, je vais passer un sale quart d'heure, fit la voix rauque du monsieur.
- D'accord. Merci.

Minho le regarda remonter dans sa voiture, faire demi tour et dévaler la pente raide. Puis, il revint à la maison. Avec un soupire, il prit sa valise dans sa main et entra. Il referma le portail. La première fois qu'il foula les pierres du jardin des Hwang, il avait abaissé son casque anti-bruit pour entendre les feuilles mortes craquées sous ses pieds. Il avait atteint la maison, et avait retenu sa respiration avant de toquer trois fois à la porte.

Il se retint de tousser. Des pas se précipitèrent dans l'entrée. Il entendit les verrous se lever, et la porte s'ouvrit enfin sur un homme d'une cinquantaine d'année, cacher derrière une paire de petite lunette ronde. Un sourire chaleureux barra son visage quand il le vit.

It Starts With The SunOù les histoires vivent. Découvrez maintenant