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Chapitre 8: Peut-on appeler ça un premier rencard ?

  Quand Manjirō eu quitté l'animalerie plus tard dans la journée, accompagné de Ryûgûji, Takemichi lui avait assuré qu'il ne lui arrivera rien mais Manjirō ne s'inquiétait pas des conséquences de son acte, Takemichi aurait pu être blessé ou être tué -pour de vrai cette fois- il avait agi instinctivement. Cependant il se retenait de dire devant Takemichi que les conséquences lui importait peu, il semblait déjà assez énervé contre lui.

  Et Manjirō n'avait pas eut besoin que Takemichi lui dise qu'il était énervé contre lui pour qu'il s'en rende compte. Takemichi n'était pas réapparu les jours qui suivirent.

  Le 1er Décembre -parce que les gens voulaient absolument fêter Noël en avance apparemment- Manjirō entendit chaque jour des gens passaient dans la rue, accompagnés des bruits de voiture.

  Tout le monde a l'extérieur semblait être heureux alors que les fêtes n'étaient même pas encore arrivait. Ça l'aurait fait sourire -ou du moins ça l'aurait rendu heureux- si il n'attendait pas la mort dans son lit. Il s'était lavé, habillé et avait mangé avec l'intention de sortir puis il était retourné dans sa chambre et attendait désormais que soit Draken soit la faucheuse vienne le chercher.

  La porte de sa chambre s'ouvrit sur la dernière personne qu'il aurait cru voir en ce 1er Décembre. Manjirō se releva d'un coup. Takemichi l'observa avant de s'assoir sur son lit à côté de lui.

- Takemichou ? Demanda Manjirō.

  Finalement le jeune homme se releva et sortit de la chambre. Manjirō le vit aller dans la salle de bain. Manjirō reposa sa tête contre son oreiller en attendant que Takemichi sorte de la salle de bain.

  Après une attente de deux heures, Manjirō se demanda comment quelqu'un pouvait-il mettre autant de temps dans une salle de bain. Il se leva et mit un coup de pied dans l'innocente porte de la salle de bain. Mais quand il entra dans la salle de bain il n'y avait personne.

  Son cerveau se mit à réfléchir à vitesse grand V. Si Takemichi n'était pas là où était-il ? Il n'était pas passé par la fenêtre tout de même ? Ou il est sorti par la porte et il ne l'avait pas vu ? C'était plus probable déjà. Manjirō entendit un bruit comme une poignée de porte que l'on force.

  Manjirō se dirigea vers cette fameuse pièce et la serrure était dans un mauvais état. La porte était entre ouverte et il vit Takemichi entrain de regarder quelque chose qui était posé sur l'un des meubles. Manjirō rentra dans la pièce à son tour et se mit à côté de Takemichi.

- Tu sais si une porte est fermée s'est généralement pour une bonne raison. Dit Manjirō à Takemichi qui ne l'écoutait pas.

  Cela énerva Manjirō qui aurait voulu le faire sortir à coup de pied de l'ancienne chambre.

- C'était la chambre de ton frère ? Demanda Takemichi.

- Ouais... Répondit Manjirō.

- Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas rentrer. Même si c'était pour lui rendre hommage, vous auriez pu au moins nettoyé ses affaires. Dit Takemichi.

  Manjirō ne disait rien. En même temps personne ne voulait nettoyer la chambre, lui y compris -il détestait faire le ménage- mais il doutait que Takemichi puisse trouvé réellement important de faire le ménage dans une pièce qui ne servirait plus de toute manière. Ducoup la pièce était poussiéreuse et des toiles d'araignées se trouvaient un peu partout. Son lit était dans le même état qu'il l'a laissé, c'est à dire recouvert d'outils et de pièces de moto. Ses posters de moto était abîmé et poussiéreux.

Criminels [En Pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant