𝓦𝓱𝔂 𝓪𝓻𝓮 𝔂𝓸𝓾 𝓼𝓸 𝓶𝓮𝓪𝓷 𝓽𝓸 𝓶𝓮 ?

𝘁𝗵𝗿𝗲𝗲

Le cours finit donc par commencer.

Mlle Stacy : Aujourd'hui, nous allons utiliser une des merveilleuses techniques de mémorisation des mots de votre ancien professeur : l'épellation des mots ! J'ai d'ailleurs entendu dire qu'il y avait quelqu'un au dessus de tout le monde, c'est également ce que l'on va voir.

C'est de moi qu'elle parle évidemment. Tout le monde perdait ses moyens face à moi.

Mlle Stacy : Allez, tout le monde debout !

Tout le monde se lève, et elle enchaîne élimination par élimination. Il ne reste plus que Gilbert et moi, il me donne un de ses plus beaux sourires, et je lui renvoie un sourire hypocrite.

Il commence à me courir sur les nerfs...

Il perd son sourire et épelle son mot.

Gilbert : E-X-I-S-T-E-N-C-E

Mlle Stacy : Très bien, Ameylina, hypocrisie.

Je rougis. Si quelqu'un devait être hypocrite ici, c'était évidement moi.

Ameylina : H-Y-P-O-C-R-I-S-I-E

Mlle Stacy : Parfait, Gilbert, tableau.

Gilbert : T-A-B-L...

Il se tourne vers moi et me regarde dans les yeux.

Ameylina : Quoi ? Tu attends que je te donne la réponse peut être ? lançais -je d'un air agacé.

Mlle Stacy : Un peu de respect je te prie, Ameylina ! Laisse ton camarade réfléchir !

Gilbert : ... O ?

Mlle Stacy : Et c'est faux ! Nous avons notre première gagnante, Ameylina !

Tout le monde applaudit, même Gilbert tiens. Il me lance un regard en esquissant un sourire, laissant entendre qu'il l'a fait exprès pour me laisser gagner.

Je me rassoies à côté de Moody.

Ameylina : Pf... il fait celui qui m'a laissé gagner alors qu'il ne savait pas. Il sait se donner des airs à ce que je vois. Tu ne trouve pas, Moody ?

Moody ne m'écoutes pas, il est trop occupé à discuter avec Gilbert.

Ameylina : Je vois.

Je me concentre alors sur le cours jusqu'à la pause.

Une fois à la pause, je me tourne vers les filles.

Ameylina : Je... je peux me joindre à vous ?

Anne : Bien sûr ! Viens !

Je m'installe alors avec les filles mais mon regard ne lache pas Charlie Moody et Gilbert. Le regard de Moody croise le mien et je détourne rapidement le regard. Il ne faut surtout pas qu'il pense que je suis mal sans eux. Et pourtant c'est le cas, mais, voyez-vous, je me suis toujours fait passer pour une fille qui n'avait pas d'émotions négatives, pourtant c'est compliqué car dès le début je doit tenir cette réputation.

J'engage donc une discussion avec Anne pour montrer que j'ai mieux à faire.

Ameylina : Je n'y ai jamais pensé mais, est ce que cela a été facile de t'intégrer ?

Anne : C'était difficile, et je ne vais pas te le cacher, tu me blessais.

Anne a raison. Disons que l'année dernière j'étais un peu du genre Josie Pye avec les garçons. Non pas que je voulais intéresser les garçons, mais disons que je me sentais un peu plus au dessus des autres filles justement par le fait que je n'étais qu'avec des garcons.