15. Big Apple

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Je suis en vacances !!!!!!

Qui dit vacances, dit temps !
Qui dit temps dit CHAPITRES !!!

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Bonne lecture xx
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L'avion déploie ses roues et se pose sur la piste d'atterrissage. Tous les passagers descendent de l'appareil et se dégourdissent les jambes sur le tarmac. Kellan et moi récupérons nos bagages et prenons un taxi. Le vol m'a permis de me reposer, alors que la voiture m'aurai épuisée. Je suis un peu groggy à cause du décalage horaire, mais il n'est pas énorme. Ici il est plus de huit heures du matin, à San Diego il est cinq heures. Nous prenons un taxi vers un petit hôtel proche de la périphérie de la ville. L'angoisse monte. Et s'il nous avait suivi ? Et s'il voulait nous tuer pour se venger de mon père ? Je ne suis plus en sécurité. Kellan est en danger. Je ne veux pas qu'il lui arrive quelque chose après tout ce qu'il a fait pour moi. Mais en même temps, j'ai déjà essayé de m'enfuir pour le laisser vivre sa vie, et j'ai failli mourir. Si on y réfléchit bien, si il n'était pas arrivé dans les toilettes, et essayé de me défendre, je serai sans doutes de nouveau dans une cage. Et je doute que ce soit aussi reposant qu'avec.

***

Assise sur une petite banquette proche de la fenêtre, je

contemple la vue de la ville qui s'offre sous mes yeux. On voit d'ici Central Park et ses grands espaces verts, ses fontaines, ses mares, je peux même apercevoir tous les new-yorkais formant une masse informe comme des milliers de fourmis.

"Kat ? Tu rêvasses ?

- Euh, oui pardon. Tu as besoin de quelque chose ?

- Non je voulais savoir si tu allais bien.

- Tout va bien. Je regardais juste la ville.

- Tu veux qu'on aille y faire un tour ?

- Oui, mais tu n'as pas peur que...

- Non. Ce serait peu probable. J'ai pris de grandes précautions. Me coupe-t-il

- Ok, je prends une veste et j'arrive."

L'hiver commence à pointer le bout de son nez alors que le mois de novembre commence à peine. Le vent est très fort. Les bras serrés autour de moi, je marche en suivant Kellan dans les rues de New York. Je n'arrive toujours pas à croire que je suis dans une des plus populaires villes des États-Unis, même du monde entier. Je suis comme une enfant de quatre ans, qui s'émerveille devant des jouets, sauf que là ce sont juste des lumières qui clignotent au dessus de ma tête. J'ai tellement passé de temps dans le noir, que j'en oublie parfois ce que c'est que de vivre dehors. C'est comme ça qu'on se sent libre. Le vent fait voler mes cheveux, tandis que je regarde béatement ce qui se passe sous mes yeux.

Un homme en roller effectue une danse très technique tout en sautant et chantant faux. Je rigole et Kellan se tourne vers moi un sourire idiot aux lèvres.

"C'est pas bien de se moquer des gens.

- Mais t'as pas vu comment il danse ?

- Si, mais il fait ce qu'il peut pour gagner sa vie.

- Mais regarde le ! Dis-je en rigolant de plus belle

Il éclate de rire aussi.

- C'est vrai qu'il est ridicule...

- Hé ! Je croyais qu'il ne fallait pas se moquer.

- C'est vrai, je te l'accorde, mais quand c'est comme ça, pas possible de se retenir.

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