chapitre 7

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La nuit se finit et le soleil commence à se lever vers huit heures, tout le monde dort. Sauf Sigewinne qui..

Crie.

Tous les adultes se dirigent vers la cabane des enfants. Le cri aigu de la gamine a réveillé tous les alentours.
Jean est la première sur les lieux mais.. elle n'agit pas, la scène est horrifique.

Lisa rejoint la blonde très peu de temps après, suivie de Wriothesley et Neuvillette.

Tous les enfants sont cachés derrière leurs lits ou sous les couvertures, des pleurs audibles sortent de leurs cocons de tissu.

Sigewinne se jette dans les bras du brun dès qu'elle l'aperçoit dans la chambre. Jean pleure dans les bras de la châtain et Neuvillette, il regarde on ne sait où. Tellement d'éléments sont à observer qu'il en est perdu.

Sous les yeux de tout ce monde se trouve cet enfant blond aux yeux bleus azur. Ces yeux bleus azur qui ne reflètent rien, seulement du vide dans ces prunelles.

Cet enfant que Neuvillette avait aidé la journée passée, sur son lit, tâché de liquide écarlate ou se trouve un vieux pieux au milieu de son torse couvert de ce même liquide.

Les yeux de Neuvillette traversent toute la pièce, les enfants sous les couvertures ou cachés, en larmes, Jean, cette jeune institutrice tremblante dans les bras de Lisa, sa collègue. Wriothesley, qui réconforte Sigewinne par terre en lui caressant le dos et cet enfant. Les yeux gris-violets de l'argenté ont fait le tour de la pièce.

Il s'avance vers l'enfant pour venir inspecter si par miracle il serait encore en vie, ça serait trop beau pour, évidemment.

Le blond est bel et bien mort, sans vraiment trop de surprise.

Wriothesley se lève et évacue tous les enfants et même les deux femmes en les faisant sortir encore plus lentement que les élèves à cause du choque de Jean.

Les yeux gris-violets de Neuvillette se posent sur Wriothesley.

- Cette scène ne te met pas mal à l'aise ? Questionna l'argenté.

- Elle devrait ?

La réponse du brun rend inconfortable Neuvillette. C'est arrogant comme façon de répondre.

- Tu peux sortir ? Demanda le plus petit.

- Si tu le souhaites.

Quand Wriothesley est dehors, Neuvillette appelle ses collègues.

Furina répond directement. Elle est seule dans le commissariat à cette heure si puisque Tartaglia commence bien plus tard.

- Un problème dans ton week-end Neuvillette interrogea la femme d'une voix aiguë et fatiguée.

- Un enfant a été tué. Vu le sang séché ça ne date pas de ce matin mais je dirais plus dans la nuit.

Il n'eut pas de réponse. Un silence envahit l'appel et Neuvillette devient impatient.

- Furina?

- Oui excuse moi. J'arrive dans pas longtemps, donne moi la localisation et j'arrive. Navia sera peut-être en ma compagnie. Informa la blonde.

Neuvillette raccroche et envoie par message les coordonnées de sa position.

Pendant ce temps, il décide d'observer des indices qui peuvent mener au tueur.

Il observe tous les lits, et aucune trace de sang n'est dessus, seulement le lit où le jeune Albedo se trouve mort.
Neuvillette se baisse sous les matelas pour voir si une arme pour tailler le bois ou ouvrir une quelconque porte ou fenêtre peut se trouver dans les parages, il fait de même avec les tiroirs. Quand il vérifie le lit d'Albedo, il remarque une latte en moins avec un cutter juste à côté.

Toi de l'autre côté de l'ArmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant