Light in the darkness [réécriture]

Chapitre 27- Entraide ou noyade

TW : Chapitre évoquant l'abus sexuel.

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PDV ALMA

Mes yeux s'ouvrent progressivement aveuglés par la lumière du jour. Je contemple le ciel bleu qui recouvre Philadelphie, alors que les rayons du soleil éclairent ma peau, mais surtout la sienne.

Son bras comme s'il prenait son habitude est encerclé autour de ma taille. Il me serre fortement contre lui, sa tête contre mes cheveux me laisse parvenir son souffle qui s'écrase sur ma nuque et me recouvre de frissons.

Je soulève délicatement sa main, mais son emprise est bien trop forte. Son ronchonnement me défend de partir.

Je ricane légèrement et parviens à me défaire de son emprise.

- Je vais juste prendre une douche, soufflé-je à son oreille.

Il grogne de mécontentement et se retourne tout en soufflant, se replongeant dans le sommeil.

Comme un automatisme c'était ce que je faisais tous les matins en me levant. Le manquement d'hygiène dans ce lieu a été un traumatisme parmi tant d'autres.

J'enfile son tee-shirt que je lui ai explicitement volé. J'entrouvre la porte de sa chambre, et le vois toujours endormi mais cette fois-ci sur mon oreiller.

Qu'est(ce qu'on va devenir à cette vitesse-là cariño...

Strom se précipite dans l'entrouverture de la porte, suivant mes pas jusqu'à la cuisine.

Rosa est en congé. Je prends donc l'initiative de préparer le petit déjeuner, en ce matin de douceur. Je donne une tranche de bacon à mon bébé, avant de le sortir dehors.

Je mets un fond de musique qui me détend instantanément. Je n'ai jamais connu de matin plus doux que celui-ci depuis si longtemps, que ça sonne presque faux.

Mon téléphone a quelques centimètres de moi, le regard bloqué sur celui-ci. J'attends cette foutue notification. Mais rien ne vient.

Mon frère est toujours plongé dans un sommeil lointain...

Je me mets à sortir toutes sortes de vaisselles, d'ingrédients pour cuisiner des pancakes à la myrtille. Rosa m'a confié que c'était le péché mignon d'Enzo, et m'a explicitement dit que ça contredisait son image de barbare.

J'avais rit, parce qu'elle se souvenait du qualificatif que je lui avais attribué à nos débuts...

Putain on dirait un vieux couple. J'ai l'air de quoi en femme de cuisine qui prépare le petit déjeuner pour son petit copain.

Mes yeux s'arrondissent rien qu'à cette pensée, secouant la tête comme un automatisme pour chasser cette pensée lourde de sens.

Après une bonne vingtaine de minutes, tout est prêt.

J'étais en train de presser les derniers oranges, quand ma main stagne sur le pressoir. Je sens sa présence imposante derrière moi. Son odeur enivre automatiquement la pièce. Je ferme les yeux et hume discrètement celle-ci, qui me fait perdre mes putains de moyens.

NDA : Loyalty, Daniel Angelo

Je n'ose pas me retourner, mordant ma lèvre quand j'entends ses pas claquaient sur le sol, se rapprochant lentement de moi. Il vient coller son torse contre mon dos. Une de ses mains m'emprisonne lorsqu'elle se pose sur le plan de travail, et l'autre déplace délicatement mes cheveux avant de poser ses lèvres humides sur mon cou.