ÉROS
Comment est-ce possible qu'elle ait un côté angélique même en dormant.
Je ne sais même pas comment elle a fait pour se retrouver dans un bourbier comme celui là, une femme si... naïve.
On est arrivé devant ce motel depuis vingt minutes mais je ne sais pas quoi faire. J'ai remarqué qu'elle n'aimait pas le toucher des gens et elle aussi l'a remarqué pour moi.
Elle a vu mes plaies et mes cicatrices.
"Toutes tes blessures sont là pour prouver que tu es l'un des nôtres !"
Elle a l'air... fragile.
Je ne peux pas la porter sans qu'elle puisse m'y autorisée, mais elle est incapable de le faire. Je fais passer mon sweat par-dessus ma tête et sort de ma voiture.
Putain il fait froid ça mère.
J'ouvre sa portière et remarque qu'elle ne s'était même pas attachée.
Elle a un peu reçu un balle, me souffle ma conscience.
Je passe comme je peux mon sweat autour d'elle de façon à pouvoir toucher aucune partie de sa peau. Une fois fini, je place mes mains sous ses genoux et en dessous mon sweat et je fais de même avec ma main gauche que je place sous son dos. Je fais de mon mieux pour pas qu'elle touche mon ventre ou mon torse, de une parce que je suis un homme et j'ai l'impression que c'est plus complexe avec moi et de deux parce que j'ai des putains de plaies !
Je pars à l'accueil du motel.
- Une chambre avec deux lits, dis-je au binoclar en face de moi il tape des trucs sur son ordinateur je vois un magazine à côté de lui.
- Nos chambres avec deux lits sont toutes prises...
- Eh bah un avec un lit.
- Vous réglerai comment ?
- Je ne paye pas en nature comme celle du magazine donc en espèce.
Il fuya mon regard tandis qu'il prit le magazine et le cacha sous la table. J'essaie de saisir la monnaie dans ma poche et je finis par lui tendre un billet de cent dollars, je laisse toujours de l'argent dans mes voitures.
Je prends les clés grâce à ma main libre et part vers l'ascenseur.
Une fois dans la chambre, je la dépose sur le lit, et enlève ses chaussures. Ses cheveux noirs étaient tout emmêlés mais sa mèche blanche m'obligea a attarder ma vision sur elle.
Ses cheveux sont magnifiques.
J'éteins la lumière de chevet puis sors de la chambre en la verrouillant, une fois à l'accueil, je pose mes coudes sur le rebord.
- Tu as un téléphone, demandai-je en le fixant.
- Oui... dans le coin là bas, me répond le puceau.
Je me tourne et je vais vers le téléphone, je tape le numéro de Aaron.
-Allo ?
- C'est moi, on s'est fait attaqués chez moi j'ai rien pu prendre et Mya a été touché.
- Tu l'as soigné ?
- Pas encore.
- Bah vas-y gros bouffon tu veux qu'elle crève ! On sera là demain, en attendant une solution.
