Les sorcières de Burningham

Chapitre 4 : Le retour de l'aînée

Un jour avait passé depuis l'enlèvement d'Alessa. La nuit tombait,mais il faisait encore assez clair. Un cerf sentait le bitume d'une route sinueuse qui surplombait une forêt de sapins. L'animal hésitait à traverser la chaussée. Mais de l'autre côté l'attendait la terre promise, l'animal traversa enfin et s'arrêta soudainement en plein milieu de la route. Il tendit l'oreille et continua de traverser au galop. En amont de la route arrivait une voiture qui arrivait à vive allure.
Hélène était au volant elle était concentré sur la route, James à côté. Le silence qui régnait dans la voiture était tendue et palpable. James et Hélène sentaient tous les deux que le moindre mot pourrait déclencher une dispute. James en voulait à Hélène d'avoir mis en danger Alessa, et ça Hélène le sentait. Malgré que James ne lui avait rien reprocher, Hélène le sentait dans l'attitude de ce dernier et prit enfin la parole.
- Je suis désolée, dit-elle d'une voix sanglotante.
- Roules, je n'est pas envie d'en parler maintenant.
Hélène continua de rouler.
Le cerf qui avait récemment traverser la chaussée était bien loin maintenant. Il était tranquillent en train de se régalé de champignons qui poussaient dans le sous-bois. Quand une masse noire gigantesque lui sauta dessus avant de le traînait encore vivant dans la forêt.
En aval sur la route, la situation était toujours tendue dans la voiture. James refusé de parler à Hélène qui se contentait de regarder la route.
- Alessa vas bien. dit-elle au bout d'un temps.
- Comment tu peux en être sûre ? demanda James.
- Mon instinct, cette enfant est liée à moi je l'aurai sentit s'il lui était arrivé quelque chose.
- C'est aussi ma fille, répondit James. moi aussi j'ai un lien avec elle.
- Je te parle pas d'un lien comme ça, dit-elle d'un ton maussade. Les sorcières sont liées à leurs enfants, et ceux jusqu'à ce qu'ils est passés leur rituel d'ascension, c'est une façon d'avoir toujours un œil sur eux. Non Alessa va bien, en tout cas physiquement, mais je sens qu'on lui manque, et qu'elle se sent perdue et effrayée.
- Et tu sais où elle est ? demanda James epris d'un mince espoir.
- Non, mais ma mère pourrait la localiser je n'est pas appris tout ce que j'aurai dû apprendre. répondit Hélène.
James regarda par la vitre et se perdit dans ces pensées, et le silence s'installa à nouveau encore plus pesant qu'auparavant.

Hélène passa un panneau ou il était écrit "Burningham 5 kilomètre" , elle tourna à droite à l'intersection pour aller dans un chemin encore plus sombre, ils eurent la sensation de s'aventurer dans les ténèbres.
Hélène mit les pleins phares qui illuminèrent la voie.
- C'est plus très loin. dit Hélène.
Ils arrivèrent devant un grand portail en fer. Il y'avait la grande bâtisse à quelques centaines de mètres. La moitié des fenêtres étaient éclairées. Hélène tapa le code qu'elle avait en mémoire mais l'accès lui fut refusé, alors elle appuya sur le bouton de la sonnette.
- Ta famille vit ici ? demanda James qui tentait d'apercevoir au mieux le manoir.
- Ne te laisses pas impressionnés par la beauté des lieux, cette endroit cache plus de secrets que tu ne le penses. répondit-elle en appuyant à nouveau sur le bouton d'appel.
Une voix retentit dans le micro, on comprenait à peine.
- Qui est-ce ? dit la voix à l'autre bout de la ligne.
- C'est Hélène. répondit la jeune femme.
Le portail s'ouvrit lentement dans un grincement sonore. Hélène accéléra et la voiture se mit à nouveau en marche. La lumière au rez-de-chaussée de chaussée s'allumèrent au loin, et la porte s'ouvrit. Une silhouette en sortit et se planta devant la porte. La lumière des phares eclaira une longue robe mauve qui traînait au sol, puis un visage, c'était Fiona, elle avait une expression funèbre. Hélène arreta la voiture devant l'entrée et prit quelques secondes avant de sortir.
- Attends moi là. dit-elle avant de prendre une grande inspiration avant de sortir de la voiture.
- 5 ans ! Exclama Fiona un verre à la main.
- Maman je...
- Non ! reprit-elle d'un ton sec en avançant vers sa fille avant de lui donner une gifle. Tu n'as pas le droit à la parole. 5 ans, 5 ans sans donner de nouvelles tu te rends comptes !? Qu'est-ce que j'ai bien pu faire aux divinités pour être traiter de la sorte ?!
- Tu n'as pas le droit de me faire des reproches ! exclama Hélène. Tu sais très bien pourquoi je suis partie ! Tu étais toujours soûle, et tu nous rabaissais tout le temps. Peu importe les efforts qu'on pouvait bien faire, c'était jamais assez bien pour toi !
- Je n'ai peut-être pas été une bonne mère, mais j'ai toujours tout fait dans votre intérêt !
- Dans notre intérêt !? exclama Hélène. Quand j'avais 8 ans tu m'as laissé dans le noir durant 4 heures !
- J'ai fait ça pour ton bien. répondit Fiona d'un ton sec.
- J'avais peur du noir ! Tu aurais dû me dire de ne pas avoir peur ! exclama Hélène.
- Mais tu sais très bien qu'il faut en avoir peur, dit Fiona en baissant d'un ton. Ce jour-là tu avais rêvé, tu te souviens de ce que je t'ai dit quand tu est sortis du placard ? À chaque fois que tu as peur...
- Allume ta lumière intérieure... dit-elle en repensant à son don.
- Tu avais 8 ans et tu n'avais pas encore développé ton pouvoir, je devais le faire. reprit Fiona en regardant Hélène dans les yeux. Je suis désolée si je t'ai parue dur et parfois insensible. Mais c'était pour ton bien, tu devais avoir ce caractère de feu qui fais de toi ce que tu es, tu vas en avoir besoin.
- Qu'est-ce que tu veux dire ? demanda Hélène soudainement intriguée.
- Oh rien, et lui dans la voiture, qui est-ce ? demanda Fiona à son tour.
Hélène sentit que quelque chose n'allait pas chez sa mère mais celle-ci n'avait pas l'air de vouloir en parler, durant ces 5 ans d'absence Hélène avait pu prendre assez de recul, et maintenant qu'elle était de retour et qu'elle était mère à son tour, elle comprenais certaines décisions de sa mère.
- C'est James, mon mari. répondit Hélène. On a aussi une fille.
- Je suis grand-mère ? exclama Fiona d'une voix forte.
Hélène baissa le regard et se mit à pleurer.
- Qu'est-ce qui ne vas pas ma chérie ? demanda Fiona en la serrant dans ses bras.
Hélène resserra l'étreinte de sa mère et lui expliqua l'attaque de l'ombre mystérieuse.
James sortit de la voiture et resta planté là à attendre les présentations.
- L'ombre noire. dit alors Fiona. Venez, allons à l'intérieur.
Ils allèrent à l'intérieur, Fiona fermait la marche, elle s'arrêta au pas de la porte.
Au loin dans l'ombre caché dans les buissons se trouvait une immense masse noire. Celle-ci poussait de petits grognements étranges.
Fiona se retourna et regarda l'horizon l'air inquiet.
- Maman ? dit Hélène qui étaitàl'intérieur. Ça va ?
- Oui, tes sœurs t'attendent au salon, allons-y. répondit Fiona d'un ton situé entre l'appréhension et l'inquiétude.
La matriache entra dans la maison et ferma la porte derrière elle. Elle lança un regard à James qui lui souria légèrement ne sachant pas quoi faure d'autre.
- Alors, James, que pouvez-vous me dire sur vous ? demanda Fiona en se dirigeant vers le salon.
- Il n y a rien à dire pour l'instant madame, répondit James. ce n'est pas que je suis pas ravi de faire votre connaissance, mais ma fille a disparu et plus tôt on la retrouvera, plus tôt nous pourrions faire connaissance.
- J'admire votre détermination, répondit-elle en souriant en coin avant de lancer un regard à Hélène. Tu ne pouvais que trouver un homme qui te ressemble darling.
- C'est un parfait gentleman. répondit-elle en étant pas vraiment là.
Elle regardait partout, rien avait changer, de l'horrible papier peint couleur bordeau au parquet en bois massif. Ils entrèrent dans le salon où tout le monde attendait. Darlène et Lorna étaient près de la cheminée, Darlène assise sur le fauteuil de cuir, et Lorna debout à côté d'elle. Trois des sœurs d'Hélène étaient assisent sur le grand divan, Kelly était la plus jeune elle était assise au milieu de Julie qui était la seule rousse de la famille, et Victoria qui elle portait des lunettes. Falone était au fond de la pièce adosser au mur, elle était facilement reconnaissable à son style que Fiona qualifierait de vulgaire. Il manquait toute fois une sœur d'Hélène, Dylan, qui était la cadette de la famille.
Après les exclamations de la famille dû au retour d'Hélène cette dernière leur expliqua l'attaque de l'ombre noire.