Chapitre 3 : L'ombre aux yeux jaunes

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À une centaine de kilomètres du manoir des Burningham, pendant que Falone se retrouvait dans une situation dans laquelle elle aurait préférée ne pas avoir mis les pieds, se trouvait un lotissement d'une vingtaine de maisons toutes semblables les unes aux autres. Le froid s'intensifiait ici aussi et le chant des oiseaux nocturnes brisait le silence pesant de la nuit. Des pleures de nourrisson se firent entendre.
-James, c'est ton tour. dit une voix de femme.
- J'ai du boulot demain, je dois me lever vas-y toi.
La femme se leva et prit une seconde pour emmergeait de son sommeil. Elle avait les cheveux courts au carré et portait une chemise de nuit blanche. Elle se passa les mains sur les yeux et sortit de la chambre parentale et alla en direction de la pièce du bébé qui poussait des cris à pleins poumons.
-Oui j'arrives, dit-elle en avançant dans le long couloir sombre.
Le bébé continuait de pleurer, les lumières du couloir s'allumèrent, la porte de la nurserie s'ouvrit tout doucement dans un grincement laissant passé la lumière du couloir. La femme se rapprocha du berceau dans la lumière tamisée.
-Oui, maman est là. dit la femme en prenant le bébé dans les bras, tu as faim ?
La femme sortit son sein gauche et allaita le nourrisson qui buvait son lait d'une vitesse folle.
- Hé, doucement petit zombie. dit-elle d'une voix calme en ayant un léger sourire sur le visage.
Quand tout à coup, venant du placard, des pleures se font à nouveau entendre. Elle se retourna tenant toujours l'enfant sans ces bras. Son visage embrassa la peur et l'incompréhension. Elle regarda le bébé qu'elle tenait, puis le placard, et à nouveau l'enfant qui souriait laissant ces dents pointues transparaître. Le bébé qu'elle avait prit dans le berceau n'était pas le sien. Elle jeta la chose à terre dans un cris perçant. L'enfant prit la forme d'une boule noire et s'en alla de la pièce dans des choc répéter tel un cheval au galop.
L'homme se réveilla et courut en direction de la nurserie.
- Hélène ! dit-il inquiet en allant la prendre dans ces bras.
- Alessa, elle était dans le berceau, mais...mais. balbutia t-elle.
- Du calme Hélène, dit-il d'une voix calme.
- Ce n'était pas elle ! exclama-t-elle la respiration haletante.
Elle courut en direction du placard et l'ouvrit promptement laissant dévoiler une armoire vide.
- Ou est-elle !? Ou est Alessa ? demanda t-elle dans le vide, comme si elle s'adressait à quelqu'un.
Le mari ne comprenait pas ce qu'il se passait, il prit Hélène par les épaules qui était éprise de panique.
- Tu vas me dire ce qu'il se passe, où est Alessa ? demanda t-il inquiet.
- Je ne sais pas. répondit-elle en partant en sanglot et se laissant tomber dans les bras de son mari.
Il eut un fracas assourdissant venant du grenier, comme si quelque chose de petit et très rapide courait dans tous les sens.
- C'est quoi ça ? demanda James.
Le couple regardait le plafond qui semblait sur le point de s'effondrer.

James qui était physiquement imposant prit la lampe de la chambre du bébé, la débrancha et la prit par l'autre extrémité pour s'en faire une arme et sortit de la pièce laissant Hélène toute seule dans la nurserie.
Il longea le couloir d'un pas léger jusqu'à la trappe du grenier, ouvrit le placard du couloir pour attrapé la perche, tira sur la trappe qui s'ouvrit pour laisser descendre une échelle. James tira sur l'échelle qui était rester coincée pour finir de la dépliée. Il regarda la perche et la lampe et n'hésita pas longtemps avant de poser la lampe et de garder la perche en guise d'arme. Il monta quelques marches, l'échelle était branlante, il manquait de tomber mais se rattrapa.
Quant un rire inquiétant émergea de la pénombre du grenier, puis il vit deux grands yeux jaunes écarquillés. James frappa avec la perche, la chose poussa un cri strident, James hurla à son tour entraîner par l'ombre, et lâcha la perche.
Hélène était toujours dans la nurserie elle était en état de trans ces yeux étaient révulsés. Bien que la fenêtre de la pièce était fermée, un courant d'air se leva. Hélène se souleva du sol, le courant d'air devenait de plus en plus fort.
Dans le grenier James se débattait avec quelque chose qui poussait des grognements d'animaux semblables à des cris de cochons qu'on égorge.
James poussait des gémissements d'efforts dans sa bataille, la chose attrapa sa jambe et il sentit que cette dernière le mordait. Il poussa des cris de douleurs quand soudain, un flash aveuglant illumina le grenier tout entier. James ferma les yeux éblouit par la lueur, mais cela ne suffisait pas à se protéger de la lumière, il glissa alors son bras sur ces yeux. L'ombre se tortillait en disparaissant dans des cris strident. La lumière s'atténua, James ouvrit les yeux et se précipita vers la trappe et descendit l'échelle dans des gémissements de douleur. Sa jambe lui faisait si mal qu'il pu à peine la posée au sol, il se précipita dans la nurserie où Hélène était accroupie. La pièce était en désordre, les jouets, les meubles avaient été fracassés par quelque chose. James se précipita auprès de sa femme qui avait la respiration haletante. Elle releva la tête elle avait les yeux rougeâtre comme si elle avait pleurer toutes les larmes de son corps.
- Il l'a pris, il a pris notre fille ! dit-elle d'une voix rauque.
James ne comprenait rien à ce qu'il venait de se passer. La disparition de sa fille, l'attaque dans le grenier, la lumière blanche, il avait l'air complètement perdu.
- Qu'est-ce qui se passe au juste ? demanda t-il.

Au vu de l'attitude de sa femme, il savait qu'elle était au courant de quelque chose, elle n'avait pas l'air surprise par ce qu'il venait de se passer, et c'est qui ce il ? Qui a enlevé leur fille ?
- Hélène, Dis-moi ce qu'il se passe ? exclama-t-il. Dis-moi qui a enlevé notre fille ?
- C'est un démon. répondit-elle d'un air désemparé. Je voulais te dire la vérité, mais je voulais te protéger ! Et puis nous avons eut Alessa, je voulais nous éloignés de tout ça.
Hélène se mit à sangloter.
- De quoi tu veux parler ? s'interrogea James.
- Je suis une sorcière. répondit-elle d'une voix plus calme.
James se sentit bizarre, il se frotta les yeux, les réponses d'Hélène lui avait fait se poser encore plus de questions.
- Je sais, c'est dur a assimilé, reprit Hélène. Mais il faut qu'on sache où se monstre à emmener notre fille. On a pas le temps pour les questions. On doit aller retrouver ma mère.
-Ta mère ? demanda t-il l'air ébahi. Je croyais qu'elle était morte ?
- Elle l'est pour moi, répondit-elle d'une voix troublée. Ça fais si longtemps que j'ai pas vue ma mère et mes sœurs.
- Parceque tu as des sœurs aussi ? exclama-t-il. Y'a autre chose que j'ignore sur toi ?
- Je te l'ai dit, tu me poseras des questions plus tard ! exclama Hélène. Notre fille est en danger et Fiona est la seule à pouvoir nous aider !
- Notre fille a été enlevé Hélène ! s'écria James. La police est la seule à pouvoir nous aider !
- Je sais que c'est dur à croire, mais la police ne pourras rien pour nous tout ce que je t'ai dit est vrai, la magie, les démons.
- Tu sais de quoi tu as l'air en parlant de magie et de démons ? demanda James.
-D'une cinglée, mais je t'assure que c'est la vérité James. répondit Hélène.
Bien que ça paraissait fou et complètement impossible, James crut en l'histoire d'Hélène. Cette chose qui l'avait attaquer dans le grenier était tout sauf normal.

Les sorcières de Burningham Où les histoires vivent. Découvrez maintenant