Chapitre 5 : Réunion familiale

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Quelques minutes plus tard, la pression retomba dans la pièce. Hélène avait eut le droit à des questions de ces sœurs, de sa cousine et de sa tante. La seule à rester silencieuse était Fiona qui assimilé les éléments que Hélène et James leur avaient donné.
- C'est quoi cette chose dont ils parlent maman ? demanda Lorna en regardant Darlène.
- L'ombre noire, répondit Darlène.
- L'ombre noire ? demandèrent-ils tous d'une même voix.
- C'est un démon très ancien. dit alors Fiona. Il compte parmi les plus anciens et les plus dangereux.
- Je croyais que les démons avaient tous été renvoyés en enfer, s'interrogea Kelly.
- La plupart, reprit Fiona d'un ton mystérieux. il en reste quelques-un, mais L'ombre noire ne s'attaque pas aux sorcières d'ordinaire.
- Et pourtant il a enlevé ma fille, intervint Hélène.
- Non, ce n'est pas lui. répondit Fiona d'une voix assurée. L'ombre noire ne peut pas agir comme ça tout seul.
- Tu es en train de dire que ce démon est sous les ordres de quelqu'un ? s'inquiéta Hélène.
- La question est de savoir qui ? dit Darlène d'une voix inquiète elle aussi.
- Il n'obéit qu'à la personne qui l'a convoqué, reprit Fiona. je vais savoir qui a ordonné l'enlèvement de ma petite fille quoiqu'il m'en coûte.
- Comment ? demanda Hélène l'air désemparé.
- Le lien qui uni l'ombre noire à son maître est très puissant, si puissant qu'on peut le détecté avec un peu de pratique et quelques formules. Mais il faut que je sois seule pour réussir à localiser le maître. J'ai besoin de toute ma tranquillité, je serais au sous-sol.
Fiona quitta le salon bien décidée à savoir qui est derrière tout ça. Hélène et James suivirent Darlène à l'invitation de cette dernière. Julie, Kelly, Victoria et Falone restèrent au salon en compagnie de leur cousine Lorna qui en réalité était leur sœur.
- T'as jamais pensé à couper tes cheveux Lorna ? demanda Victoria d'un air moqueur.
Lorna était coiffée comme dans le temps, elle avait les cheveux à la Nellie Oleson.
- Si, mais ma mère dis que ça me vas bien comme ça. répondit Lorna d'une voix douce.
- Je ten prie ! exclama Julie. T' as 15 ans Lorna il est temps que tu te rebelles un peu.
- Me rebeller ? s'interrogea Lorna.
- Oui, sortir la nuit, avoir un petit copain dont ta mère ne veuilles pas que tu vois, suggéra Victoria.
- Arrêtez de lui mettre des idées pareil dans la tête enfin, intervint Falone, Tu as le temps de faire toutes ces choses tu n'as que 15 ans.
- Dis-moi Falone, dit Julie, à quel age t'as perdue ta virginité ?
Falone la regarda l'air outré mais se mit à rire en lui balançant un magazine qui se trouvait là à la figure. Les rires qui s'en suivit avaient durés un moment. Les filles bavardaient et riaient aux éclats malgré l'heure tardive.

À l'étage Darlène avait attribué une chambre à James et Hélène. Le silence qui régnait dans la pièce était morbide. James était allongé dans le lit, ne comprenant pas ce qu'il  faisait à une centaine de kilomètres du lieu où sa fille avait été enlevé, il se sentait dépasser par toutes ces choses. Sa femme, la fille qui partageait sa vie durant ces trois dernières années, la mère de son enfant, une sorcière ? Sans parler de l'enlèvement d'Alessa. Une ombre noire commanditée par quelqu'un ? James repensait à tout ça et essayer de mettre de l'ordre dans son esprit qui se disait ouvert, mais là ça dépassait tout entendement. Même avec un esprit large certaines personnes avaient du mal à croire qu'un autre monde existait juste sous nos yeux et c'était le cas de James qui essayer de trouvé une explication rationnelle à tout ça.
Hélène était en train de se coiffée devant la coiffeuse, elle hetait des regards a James qui était allongé dos à elle.
- James, appela t-elle.
Ce dernier faisait semblant de dormir mais Hélène sentit le mensonge, elle se leva de la chaise, posa la brossé et enfila sa robe de chambres.
- Je vais aller voir où en est ma mère dans ces recherches. reprit-elle avant de sortir de la chambre.
Hélène referma la porte derrière elle et alluma la lumière du couloir, avança jusqu'à la porte de la salle de bain et fût surpris par Darlène.
- Tu m'as fait peur, dit-elle en ayant un haut le cœur.
- Je suis désolée, dit Darlène la mine triste. J'allais justement descendre chercher Lorna, tu m'accompagne ?
- Oui, j'allais voir où en est ma mère. répondit Hélène en faisant preuve de beaucoup de calme dans la voix malgré son regard qui tahissait son angoisse.
- Tu tiens le choc ? demanda Darlène qui s'arrêta et prit les épaules d'Hélène pour l'encourager à la regarder dans les yeux.
- Ça va, je veux juste retrouvé mon bébé. dit-elle d'une voix tremblante de tristesse et d'angoisse. Qui pourrait bien vouloir du mal à ma fille ?
- Ou à la famille. dit Darlène d'un ton mystérieux. Réfléchis une minute, ta fille est encore un bébé, donc si quelqu'un est visé, c'est peut-être...
- Moi... dit Hélène d'une voix pleine d'angoisse.
- Ou alors une femme qui aurait fait du tort à beaucoup de monde ces dernières années... suggéra Darlène.
- Tu crois que ma mère est visée ? Mais si c'est le cas pourquoi aujourd'hui ?
- Écoutes, je suis pas censé te le dire, mais ta mère a eut une vision, tout ce qu'elle a bien pu vouloir me dire c'est que la guerre est proche et que...
- Que quoi ? demanda Hélène l'air intrigué. Tante Darlène, que t'as dis ma mère ?
- Oublie ce que je viens de te dire, reprit la tante Darlène. Tu en sais déjà trop.
Darlène reprit la l'arche d'un pas pressé laissant Hélène dans le couloir qui tenter de comprendre ce qu'elle venait d'entendre.
- Tante Darlène attends ! dit-elle en tentant de rattraper la tante Darlène qui était déjà bien loin.
- J'ai pas le temps Hélène, je dois mettre Lorna au lit. répliqua t-elle en descendant les escaliers.
- Très bien ! Je demanderai à mère ce qu'elle a vu dans ce cas. répliqua Hélène à son tour, toujours à l'étage penchée sur la rambarde d'escalier.
La tante Darlène s'arrêta soudainement à la dernière marche de l'escalier et se retourna.
- Je n'en sais pas plus, on en reparlera demain. répondit-elle d'un ton abrupt.
Hélène descendit l'escalier à son tour et alla en direction de la cuisine, ouvrit une porte du couloir, celle-ci menait à la cave. Il fallait descendre un escalier étroit et sombre. Elle descendit l'escalier, passa devant des étagères remplies d'objets recouverts de toile d'araignée. Elle arriva devant une armoire vide et tira sur le troisième rayon. Un passage secret s'ouvrit derrière elle, le sol se fendit en deux, les deux s'écartèrent et laissèrent apparaître des marches en pierre qui descendaient encore plus loin dans la terre.
Hélène descendit les marches humides et glissantes une à une. Les torches au mur s'allumèrent sur son passage. Lorsqu'elle fût arrivée en bas, Hélène continua d'avancer dans le long couloir humide guidée par les torches qui s'allumaient une à une sur son chemin. Elle passa une porte ronde recouverte de runes magiques.
Derrière la porte se trouvait un grand laboratoire avec au centre une table en chêne, sur celle-ci était posé un alambic dans lequel boullissait un liquide bleu. Fiona était en train de pilé quelque chose dans son mortier.
- Maman ? dit Hélène en avançant vers la table.
- Chut, je dois rester concentrée, répondit Fiona d'un ton sec.
- Je suis venue pour t'aider. Tu as peut-être besoin d'aide.
- Oui, prends donc six feuilles de laurier et extraits leur essence, je vais en avoir besoin pour la suite.
Hélène excuta les ordres de sa mère, elle prit les feuilles et les mit dans une fiole qu'elle mit sur le feux. Très vite les feuilles de laurier devenèrent rouges sang et se mirent à fondre d'un liquide jaunâtre. L'odeur nauséabonde qui s'en échappait était-elle que Hélène eut un rictus et passa la main devant sa bouche.
- Tu as perdue l'habitude on dirait, fit remarqué Fiona.
- Cinq ans sans pratiquer la magie ça laisse des traces. justifia Hélène pendant qu'elle coulait le liquide jaunâtre dans une fiole plus grande. Fiona prit le mortier et vida la poudre dans le liquide bleu.
- Voilà, dit-elle fièrement. Il n'y aura plus qu'à ajouter le liquide jaune et la potion sera prête. Je te laisses faire.
- Il ne faut pas un objet ayant appartenu à Alessa ? demanda Hélène.
-Si c'était elle que nous voulions localiser, oui. répondit aussitôt Fiona. Mais c'est le maître du démon que nous voulons avoir.
Hélène était inquiète, elle regardait Fiona préparé son affreuse mixture.
- Ne t'en fais pas Hélène, le lien qui uni vos deux âmes est plus fort que n'importe quel objet Hélène, répondit Fiona. tu es sa mère, tout comme je suis la tienne, c'est pour ça que tu es si tant persuadée qu'elle est en vie, tu le sens au plus profond de tes entrailles. La question est de savoir qu'est-ce qu'ils veulent à Alessa ?
- Ou à nous. C'est peut-être à nous qu'on en veut maman ? fit remarquer Hélène.
Fiona eut un moment d'hésitation et entrouvrit les lèvres pour intervenir mais elle n'en fit rien. Cette dernière se contenta de faire signe à Hélène de continuer la potion.
Hélène transversa donc le liquide jaune dans la préparation qui devint verdâtre.
- Bien maintenant je te conseil de t'asseoir avant de boire cette mixture.
Hélène s'asseya dans un grand fauteuil en cuire et elle but le contenu verdâtre de la fiole et fut prise dun malaise.
- J'ai...j'ai la tête qui tourne. dit-elle éprise d'une fatigue soudaine. Je crois que...
Et elle s'endormit reposant sa tête sur le dossier du fauteuil.

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⏰ Dernière mise à jour : Apr 09 ⏰

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