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Maxime aurait pu faire semblant de dormir encore longtemps. Garder les yeux fermés, contrôler sa respiration, ne pas trop bouger. Il pouvait faire ça.

Peut-être même qu'il aimait faire ça. Il aimait voir les gens redevenir eux-mêmes. Eux-mêmes quand ils sont seuls. Du moins quand ils pensent être seuls.

Maxime pouvait dire beaucoup des gens comme ça. Par exemple, Elian range. Elian range tout. Quand il est seul, chez lui ou pas. Il trouve toujours quelque chose à rangé.

Le corse trouvait cela fascinant. Comme une porte ouverte sur la vie des gens.

C'est sûrement pour ça, qu'il avait gardé les yeux fermés en sentant Djilsi se levé de son lit. Le lit dans lequel ils s'étaient tout les deux retrouver cette nuit.

Depuis plusieurs jours, la chose était récurante. Ils restaient tout les deux une fois que tout le monde partait se coucher. Discutait de tout, parfois a l'écart des autres.

Souvent, ils se moquaient gentillement de leurs deux meilleurs amis, qui semblaient tout deux avoir peur de briser l'autre en deux a chaque fois qu'ils se regardaient.

Parfois, ils se racontaient des annectodes. Les tournages de Zen, les voyages de Djilsi, des comerages sur des gens qu'ils connaissent tout les deux ou qu'ils avaient connu avant.

Chaque fois, ils finissaient par réaliser qu'ils ne restait plus qu'eux. La première fois, Maxime s'était sentit très gêné. Il avait repensé à la conversation a demi mots qu'ils avaient eu après qu'il ait quitté sa copine. Aussi a leur intercourse dans la piscine.

Ils avaient fini dans le lit de Maxime a se découvrir. A découvrir leurs corps, leurs réactions, les bruits qu'ils pouvaient faire tout les deux.

Ils n'avaient pas été doux ou romantique. Ça n'avait pas été le but. Ça n'a d'ailleurs pas été le but non plus. Le but était de faire découvrir à Maxime, ce qu'il ne connaissait pas. Et Djilsi savait qu'il avait réussi à faire ça.

Il savait parce qu'en se regardant dans le miroir, Djilsi voyait ses épaules et la première marque que Maxime avait fait avec ses dents. Puis il pouvait voir toutes les autres. Celles qui avaient suivi, plus bas sur son torse. Plus discrète.

Dans son dos, il y avait des marques d'ongles. Et de doigts, pour les fois où Maxime s'était agripper a lui comme si sa vie en dépendait.

Les nuits dernières avaient eu la même tournure. Et un goût de trop peu. D'une certaine manière, Maxime aimerait en demander plus, avoir plus que ce que Djilsi se permettait de lui offrir. D'une autre manière, il ne voulait pas lui demander. Pas assumer que tout ce qu'ils faisaient déjà était trop peu.

Un bruit dans la chambre fit sortir Maxime de ses pensées. Le bruit de la porte qui rejoignait le balcon depuis sa chambre. Maxime s'était habitué a ce bruit. Il savait que Djilsi venait de rentrer dans la chambre.

Quand il se réveillait au côté de Maxime, Djilsi se levait toujours en premier. Il récupérait ses cigarettes, s'eclipsait sur le balcon avant de rentrer a nouveau dans la chambre. Seulement après, il prenait ses affaires et s'en allait de la chambre sans faire de bruit.

Seulement un fois qu'il partait, Maxime ouvrait les yeux pour s'atteler a sa propre routine.

Il étira son corps dans le lit, remonta la couverture sur son corps encore nu. Le corse attrapa son téléphone, scrolla sur les réseaux sociaux pendant de longues minutes.

Au bout d'un certain temps, une notification vient interrompre son état végétatif.

Elian
frr ?
j'ai mon pull dans ta chambre

Maxime
Bah vient le récupérer ?
T'es con ?

Elian
j'ai voulu il y a une heure
je suis tombé sur ton gadjo a poil
plus jamais
rapport mon pull

Maxime
ntr

Maxime sentait ses joues rougirent. Il avait encore moins envie de descendre manger désormais. Il n'avait aucune envie d'expliquer a son meilleur ami qu'il s'amusait tout les soirs a découvrir les relations sexuelles avec Djilsi.

Il était probablement resté une heure entière dans sa chambre, allongé sur son lit a alterner entre regarder le plafond, son téléphone et les marques qu'avaient laissé Sidjil sur ses jambes.

Maxime avait bloqué sur une des marques en particulier. Celle-ci était nouvelle. Datant de cette nuit.

L'intérieur de sa cuisse était marqué de traces de dents. Au plus près de son entre-jambe particulièrement. Il pouvait voir deux bleus, un en haut et un en bas. Aucune marque ne montrait autant les dents qui avaient mordu sa peau.

Avec une certaine curiosité, Maxime appuya dessus. Il grimaça a la légère douleur. Puis passa un short au dessus. Il ignora la légère déception qu'il ressentit après avoir caché la marque d'amour.

Une fois habillé, il attrapa le pull d'Elian qui était posé sur une chaise. Ensuite, il descendit les escaliers et se dirigea vers la cuisine d'où il entendait déjà des bribes de conversation.

En s'avança doucement dans la pièce et alla se poser au côté de Grim qui mangeait en luttant pour ne pas s'endormir dans son bol de céréales.

- J'ai juré que si personne fait rien, Grim dans dix minutes il se noit.

Squeezie se retenait de rire en regardant le plus jeune qui releva doucement la tête en clignant des yeux. Personne n'était convaincu que Grim avait compris ce qui venait de se dire.

Maxime se dirigea vers les meubles pour se servir lui-même un petit déjeuner avant de s'assoir a côté de Grim. Ses yeux rencontrèrent rapidement ceux de Djilsi.

Le corse lui envoya un léger sourire. Djilsi lui répondit levant les yeux au ciel en souriant aussi. Maxime sentit son coeur se réchauffer légèrement.

A côté de Djilsi, Seb essayait de récupérer son attention qu'il venait de perdre. C'était quelque chose qu'ils avaient presque tous remarqué, quand Maxime rentrait dans la pièce, même sans dire quoi que ce soit, il acaparait toute l'attention de Sidjil.

Et les seuls personnes a ne pas remarqué que Djilsi et Maxime étaient tout les deux fasciné par eux étaient Djilsi et Maxime.

Spirales [Maxime Biaggi X Djilsi]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant