Spirales [Maxime Biaggi X Djilsi]

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Maxime n'aurait pas pu dire depuis combien de temps il était debout devant la porte de la chambre de Djilsi.

Tout ce qu'il savait, c'est qu'il avait évité le plus grand toute la journée de la veille. Qu'il avait attendu de trouver les mots pour lui dire qu'il était désolé, sans lui dire qu'il était inévitablement attiré par lui.

En tout cas, il fixait la porte. Comme si la porte allait lui donner les mots justes. Et si la porte ne lui répondait pas, Maxime allait devoir se débrouiller tout seul.

Il finit par se rendre à l'idée que les portes ne parlaient pas, encore moins pour donner des conseils sur des relations improbable. Et que d'ailleurs, il devrait peut-être parler a sa psy du fait qu'il avait attendu qu'une porte lui réponde.

Maxime appuya sur la clenche après avoir donner quelques coups sur la porte. Il poussa cette dernière, laissant appercevoir la chambre.

Les rideaux étaient seulement tirés, laissant appercevoir une filet de lumière. Filet de lumière qui s'étalait sur le lit.

Djilsi était allongé. Il était tourné, une main qui tenait son téléphone, scrollant sur Tiktok. Pourtant, ce qui attira le regard de Maxime ne fut pas le Toulousain.

Ce fût plutôt le fait qu'à côté de Djilsi, ronflant doucement, se trouvait quelqu'un. Quelqu'un qui avait le visage collé dans le torse du youtuber, qui lui passait doucement sa main dans ses cheveux.

Maxime savait que Manas et Djilsi étaient tactile. S'ils ne le montraient pas vraiment autour des autres, certains gestes les trahissaient facilement. Pourtant, la scène qu'il avait devant lui dépassait a quel point Maxime imaginait leur relation.

Ignorant la panique qui le prit, Maxime toussotta doucement pour attirer l'attention du seul des deux qui était réveillé. Toux qui fit l'effet d'un sceau d'eau gelé sur Djilsi si Maxime se fiait au sursaut qui le prit.

- Putain ! Qu'est ce que tu fou Maxime !

C'est vrai ça. Qu'est ce qu'il foutait Maxime ? Planter comme ça a la porte a regarder Djilsi faire des papouilles a son meilleur pote. Est ce que Maxime avait vu faux sur toute la ligne ? Est ce qu'au fond, Elian n'avait jamais eu aucune chance avec Manas ?

- Je... Je voulais... Je voulais te dire pardon pour l'autre soir. Mais je tombe mal. Je crois.

Et avant même que Djilsi puisse dire où faire quoi que ce soit, Maxime s'était enfui. Et Manas bougeait légèrement dans ses bras.

Le Toulousain fixa la porte. Pendant de longues secondes.

- 's'passe quoi ?

- Je crois que j'ai fait une connerie. Je crois que j'ai baisé tes chances avec Elian.

Manas cligna des yeux. Il se les frotta et laissa sa tête retomber sur le lit. Il grogna.

- 'ait chier.

Puis Manas se leva. Enfila un tee shirt qui se trouvait sur le sol et partit de la chambre, claquant la porte dans un bruit sourd.

A demi-reveiller, il deambula dans les couloirs. A la recherche d'Elian. Ou au moins de Maxime. Il se dirigea vers le salon, la terrasse, la cuisine. C'est finalement dans le patio qu'il trouva Maxime. Qui fixait le mur.

Manas s'approcha de lui.

- Maxime ? T'as vu Elian ?

Le corse sursauta. Il n'avait pas vu Manas arrivé, n'avait presque pas reconnu sa voix, trop plongé dans ses songes.

- Pourquoi ? Tu dois justifier que tu le trompe pas avant même que vous sortiez ensemble ? T'en fais pas j'ai bien fermer ma gueule pour l'instant.

Manas fronça les sourcils. Pas assez réveiller pour laisser qui que soit lui parler d'une manière aussi condescendante sans rien connaître de la situation.

- Je sais pas ce que tu crois, Biaggi, mais franchement tu te foire complet. Donc quand t'auras fini ton mélodrame a deux balles, tu pourras juste me dire où est Elian, parce que jusqu'à preuve du contraire, j'ai absolument aucun besoin de justifier quoi que ce soit auprès de toi, cousin.

Maxime roula des yeux, probablement assez fort pour se faire mal. Il ignora son coeur qui battait fort dans sa poitrine, assez fort pour qu'il l'entende dans ses oreilles.

- Va te faire voir, Manas. Je te trouve au petit matin dans les bras de ton meilleur pote, tu m'étonnes que t'as foutu un râteau a Elian. T'as aucune race, même pas foutu d'être honnête avec lui.

La tête brumeuses, Manas se rapprocha dangereusement de Maxime.

- T'as aucune idée de ce qu'il se passe, tu fais des conclusions débiles, comme d'habitude. Mais t'as absolument pas le droit de dire que je ne suis pas honnête avec Elian. Tu ne sais rien du tout.

Prit d'un élan de confiance, ou de stupidité, Maxime se rapprocha de Manas, les yeux le foudroyant.

- Ce que je sais, c'est qu'Elian ne mérite pas quelqu'un qui a pas les couilles de dire la vérité.

Si Manas avait travaillé sur lui pour être calme et détendue, le rappel de son incapacité à offrir à Elian tout ce qu'il voulait était trop frais. Trop actuel.

- Et toi t'as pas les couilles de quitter une meuf que t'aime même plus. C'est tellement visible pour tout le monde, personne n'a besoin de le dire. Mais alors pourquoi ? C'est moi qui ai pas les couilles d'assumer ? Ou c'est toi ?

Maxime ne put retenir le coup qui heurta le visage du cadreur. Cadreur qui ne put se retenir de pousser avec toute sa force possible le plus petit.

- T'es vraiment un enfoiré, Manas. Tu parles de choses que tu ne sais pas. Tu crois que tu sais des choses, mais t'as aucune idée de ce qu'il s'est passé. Aucune putain d'idée de ce qu'Elian il faisait quand il te parlait pas.

- Arrête d'utiliser Elian pour justifier ta jalousie à deux balles ! Assume ! Assume que ta meuf te fais plus bander parce que t'es putain de gay ! C'est ça qui te fais vriller hein !

- Ferme ta gueule ! Ferme ta putain de gueule !

Et si les cris des deux bruns n'avaient pas encore alerté toute la villa, ceux de Grim et Maghla qui arrivèrent en courant pour les séparer furent suffisamment forts pour faire descendre un Djilsi et un Elian en panique.

- Va te faire foutre Maxime.

Elian laisse son regard paniqué passer de Manas a Maxime.

L'un avait la lèvre ouverte, l'autre un cocard déjà en formation.

Et Elian se dirigea vers Maxime.

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pas sûre de ton choix Elian bby mais oklm