XI

95 6 0
                                    

Naruto

Le vendredi arriva enfin ! Depuis lundi, je m'étais beaucoup rapproché des nouveaux. Temari faisait désormais partie intégrante de notre groupe. Je l'adorais elle était trop drôle ! Son petit frère Gaara, lui, était plus discret. Il ne parlait pas beaucoup avec les autres contrairement avec moi ! On s'entendait bien !

Parfois, durant certains cours, je me mettais à côté de Gaara plutôt qu'à côté de Sasuke. Je sentais que ça l'énervait parce qu'il devenait plus aigri que d'habitude et plus distant. Pourtant, on faisait toujours la route ensemble !

La sonnerie de fin des cours retentit et tous poussèrent des cris de joie. Il était l'heure de partir se préparer pour la soirée de Temari ! Il paraissait que sa maison était énorme. Je pense qu'elle et ses frères sont riches. Après tout, son père est juge de leur ancienne ville et leur mère est décédée malheureusement...

J'attendais Sasuke qui rangeait ses affaires en tapant du pied.

- Bon ! C'est bientôt fini là ? Tout le monde est déjà parti ! lui dis-je.

- T'avais qu'à faire la route avec ton nouveau meilleur ami le poivron rouge. me lança-t-il.

Je décidai de ne pas répondre à cette pique et de m'asseoir à côté de lui. J'en avais marre d'être debout.

Une fois ses affaires finies, nous nous mîmes en route. Un silence lourd pesait dans l'atmosphère. Je ne savais pas si je devais lancer la conversation ou me taire. J'optai pour la deuxième option.

Arrivés devant chez moi, je lui souris.

- À tantôt à la fête de Temari ! lui dis-je.

- Nan, moi j'y vais pas. Mais amuse-toi bien.

- Quoi ? Mais tu avais dit que tu allais venir !

- J'ai pas envie de me faire chier. Je te rappelle que les gens là bas ne sont pas vraiment mes amis. Et puis si c'est pour rester seul sur le côté pendant que tu t'amuses avec tes amis et l'autre là, non merci. renchérit-il

C'en était trop ! Qu'est ce qu'il avait avec Gaara ? Dans un élan de colère, je le pris par le poignet et le tirai à l'intérieur de chez moi. Il poussait des cris de désaccord mais je n'y fis pas attention.

À l'intérieur, je le lâchai et il croisa les bras sur son torse en me regardant de haut.

- Voilà, je suis à l'intérieur. Tu vas faire quoi maintenant, hein ? me lança-t-il les sourcils froncés.

J'avais envie de le frapper ! Je m'avancai et lui ne bougeait pas d'un iota. À quelque centimètres de lui, je le defiai du regard tandis qu'il faisait de même.

- Qu'est ce que t'as avec Gaara ? Il t'a fait quoi ?

- Je n'en ai rien à foutre de ton piment. Je veux juste pas aller à cette fête pourrie.

- Mais pourquoi ?!

- Parce que je veux pas y aller !

- Mais pourquoi tu veux pas y aller ?!

- Parce que !

- Parce que quoi ?!

- Parce que je veux pas te voir rester avec ce putain de gars aux cheveux rouges pendant que tu me laisseras de côté, bon sang de bonsoir ! hurla-t-il.

Je restais bouche bée sans bouger devant lui pendant quelques secondes, trop choqué pour parler. Il pensait que j'allais le laisser de côté ? La tristesse remplaça la colère dans ses yeux. Même si son expression ne demordait pas, ses yeux, eux, ne mentaient pas.

À cette vue, j'eus un pincement au cœur. Je ne le quittais pas des yeux et mon corps agit sans que je lui en ai donné l'ordre. Ma main droite prit la main gauche de Sasuke pendant que mon pouce faisait des allés retour sur le dos de celle-ci. De la surprise inonda son visage et sa respiration s'accéléra légèrement.

- Je ne te laisserai pas sur le côté Sasuke, enfin ! le rassurai-je.

- Peut-être, mais tôt ou tard, tu me remplaceras par ce Gaara. Je le sais. me répondit-il.

C'était donc ça qu'il pensait ? Que j'allais le remplacer ? Je ne pus résister à l'envie de lui faire un câlin. C'était la première fois qu'on avait un aussi gros contact et ce n'est qu'après que je réalisai qu'il détestait le contact. Je me décollai vite et lui présentai mes excuses. Cependant, il me retint en posant sa main dans le bas de mon dos et l'autre dans mes cheveux, me rendant mon étreinte.

Le rouge me monta aux joues et un sentiment étrange m'envahit. Je callai ma tête sur son épaule et l'entourai de mes bras. Ce n'était pas la première fois que je faisais un câlin avec quelqu'un, bien évidemment ! Cependant, c'était la première fois que de très légers picotements se faisaient ressentir dans le bas de mon ventre. Je me sentais si bien...

Son parfum emplissait mes narines et me donnait envie de rester dans ses bras encore et encore. C'était vraiment bizarre. Jamais je n'avais ressenti ça de toute ma vie. Cette sensation si inconnue et pourtant si agréable...

Mais malheureusement, ce moment n'était qu'éphémère... Sasuke deserra son emprise et nos regards se croiserent.

- Il est quelle heure ? me demanda-t-il

Je pris mon téléphone et regardai l'écran.

- 16 h 47. La soirée est à partir de 19 h. C'est des pizzas ce soir. precisai-je.

- Ok. Amuse-toi bien alors !

- Non. Je veux que tu viennes. Viens s'il te plait. Je ne te laisserai pas sur le côté !

- Je sais pas...

- Oui je comprends... Ça arrive à tout le monde d'être jaloux... dis-je un sourire aux lèvres.

Son expression changea, un mélange entre choqué et amusé.

- N'importe quoi ! Qu'est ce que tu me baragouines encore ?

- T'es jaloux ! C'est pas grave tu sais...

- Mais je le suis pas ! Merde à la fin ! Pourquoi je le serai d'abord hein ?

- Je sais pas, à toi de me le dire. Après tout, c'est toi qui es jaloux mon petit Sa-su-ke. le taquinai-je.

Son regard devint assassin tandis que des rougeurs à peine visibles apparaissaient sur ses joues. Je rigolais en voyant le sourire qu'il essayait de dissimuler.

- Ok je viens. Mais c'est seulement pour te prouver, Na-ru-to, que je ne suis pas jaloux d'un pauvre gars. conclut-il.

Yes ! J'avais gagné ! Je lui fis un grand sourire et me détachai de son emprise qu'il n'avait toujours pas enlevé d'ailleurs.

- On y va ensemble alors ? lui demandai-je.

- Oui si ça te va. Bon, je vais me préparer du coup. ralait-il.

- Ouii ! On se rejoint vers 18 h 30 chez toi comme il y a une demie heure de route plus ou moins. Ça te va ?

- Ouais... Aller, à tantôt.

- Ouaip !

Et il partit en fermant la porte derrière lui. Je soupirai, un sourire sur les lèvres. Pourquoi je souriais ? Je n'en savais rien... Mais ce que je savais, c'était qu'une soirée pleine de surprises se préparait...

La lune et le soleil (sasunaru)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant