𝐑𝐞𝐬𝐭 𝐢𝐧 𝐩𝐞𝐚𝐜𝐞, 𝐝𝐚𝐝...

𝗳𝗶𝘃𝗲

1 semaine après

Depuis ce jour la, (ou je suis allée chez Gilbert) Gilbert et moi passons notre temps ensemble. Mais j'ai un problème. Je crois que ce n'est plus que de l'amitié entre nous. Mais autre chose, une chose bien plus forte que je ne saurais expliquer.

Gilbert : Eh, Camilia, il faut vraiment que l'on te trouves un garçons ! Dit-il sur le chemin de l'école.

Camilia : Peut être que tu en as l'envie, moi non.

En réalité, je pense avoir trouvé le mien. Et il est à ma gauche.

Gilbert : Moi, je pense avoir trouvé la mienne.

Camilia : Qui ?

Gilbert : Anne !

Depuis cette discussion, Gilbert ne fais que me parler d'elle. Il ne fait que répéter qu'Anne est belle, drôle, gentille et j'en passe... Bref, il n'arrête jamais de dire que Anne est la fille qui lui correspond et surtout, la fille qui lui faut.

Parfois j'aimerai avoir été la, à Avonlea depuis le veut. Peut être que si ça avait été le cas, Gil- non rien.

Arrivés à l'école, nous nous installons à nos places respectives. D'ailleurs, Malle Stacy m'a replacé à nouveau à côté de Charlie, car celle-ci trouvait que j'étais plus concentrée à côté de lui.

Billy : Pst ! Camilia !

Je me retourne.

Camilia : qu'est ce que tu veux ?

Billy : Est ce qu'on peut discuter pendant la pause ?

Camilia : Si ça te chante.

Je retourne face à mon bureau et Gilbert m'envoie un papier en arrière. Je lis ce qu'il y a d'écrit dessus.

« Que voulait-il ? »
« Me parler après la pause. »

Je lui rend son papier et il écrit directement dessus et me le redonne.

« Et tu as accepté ? »
« Oui, est-ce un problème ? »

Je balance le papier en avant et il retombe sur sa table. Il écrit encore une fois sur le papier et me le passe une troisième fois.

« Non, si tu trouves compagnie ailleurs, tant mieux pour toi, mais je te le dis, tu fonces droit dans le mur. D'ailleurs je dois te montrer quelque chose pendant la pause. »

Je transforme le papier en boule et l'enfouis dans ma poche.

Charlie m'envoie à son tour un bout de papier.

« Tu es si belle »
« Merci, c'est gentil »
« Gilbert n'en vaut pas la peine, tu fais ce que tu veux. »

Il me semble bizarre.

« Cela veut dire que tu as lu le papier. »
« Oui, je n'ai pas pu m'en empêcher :) »
« Je vois. »
« D'ailleurs, je voulais te confier quelque chose. »
« Je t'écoute, du moins je lis :) »
« Je crois avoir des sentiments pour toi. »
« Si tu crois, c'est que tu n'es pas sûr :) »
« Tu vois très bien ce que je veux dire »

Je continue à lui parler, mais pourquoi , je ne sais pas.

« Non :) »
« Je suis amoureux de toi Camilia ! »
« Tu ne crois plus ? Tu assumes ? »
« Oui, j'assume :) »
« Discutons sur le chemin du retour :) »

Charlie le garde et le range.

Nous ne parlons pas plus jusqu'à la pause. La pause est annoncée et Billy fonce vers moi.