Chapitre 2.2: Juin.

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La violence que nous nous éduquerons. X.

Les examens blancs sont finis, je n'ai jamais passé autant de temps à réviser de ma vie. Mon sommeil a bien été mis de côté pendant cette semaine intense. Hoseok m'a amené une boisson énergisante, il m'a fait remarquer les cernes qui embrassent mes yeux.

"- Jimin n'est pas avec toi ?

- Il doit être en affaires.

- Son père pourrait le laisser aller en cours comme tout le monde au lieu de le faire travailler à l'entreprise."

Hoseok m'accompagne à mon premier cours de la journée, le théâtre. Depuis ma dernière altercation, je n'y avais pas mis les pieds, les activités complémentaires ont été mises en pause à cause des examens. Le nouvellement teint en noir, me regarde avec une grande tendresse et pose sa main sur ma tête.

"- Si tu as peur, appelle moi, je viendrais à la minute suivante.

- Ne t'en fais pas. Le noir te va très bien.

- Merci."

La cloche annonce le début des entrées en classe, Hoseok me quitte sur un hochement de tête. Il est vraiment beau avec sa nouvelle couleur. Il était difficile de ne pas remarquer Hoseok aux cheveux teints en noir qui se tenait dans les couloirs de cet établissement comme s'il défilait pour une grande marque de mode.

"- Bouge de là, le corbeau."

Evidemment, tout n'est pas fini.

Côtoyer Hoseok avait un bon côté, les autres n'osaient plus m'appeler par ce surnom ridicule par peur de tomber dans les discrédits du noireau, sauf quelques cas. Des personnes qui n'ont pas peur de la réputations des autres parce qu'ils savent que la leur est déjà mauvaise.

Kodama Satomu, élève dans ma classe qui n'a jamais tenu bon de me considère autrement que comme un déchet. Le club de football l'a livré, il a quelques jours, le directeur l'a donc muté vers "un club plus calme pour cet esprit fougueux". Certains disent que son père est un mafieux et que Ozaki, l'élève qui le suit comme son ombre, est un homme de main engagé par la famille.

Jungkook le suit de peu, il regarde me bousculer mais ne dit rien. Il passe simplement à côté de moi. Il porte son appareil aujourd'hui. Je devrais vraiment me renseigner à ce sujet. Je sors mon téléphone, c'est visiblement mon correspondant mystère. Hou voulait l'appeler Jack, comme le roman sur l'histoire d'un éventreur. Je trouve ça légèrement sombre.

Jack:

"Comment vas-tu ?"

" Qui es-tu ?"

"Cherche moi, je te laisserais me trouver."

"Pourquoi ne pas me dire ?"

"Nous savons conter des mensonges tout pareils aux vérités ..."

Pourquoi Jack écrit en italique d'un coup ?

Hou m'a dit de noter les phrases qui semblent être particulières. Je sors de l'application et note sur une feuille blanche numérique, "Nous savons conter des mensonges tout pareils aux vérités...". Pour l'instant, j'ai 3 phrases:

"C'est quand la distance s'impose..."

"Chacun de nous est un petit émetteur-récepteur qui s'ignore...."

"Nous savons conter des mensonges tout pareils aux vérités..."


Pour Hou, toutes les phrases envoyées ont un lien même si elle n'arrive pas à mettre le doigt dessus pour l'instant. Elle pense qu'il faut laisser un peu de temps pour découvrir la suite. Hou aime vraiment jouer la détective, c'est mignon de la voir parler de tout d'un monde, elle est vraiment passionnée par les sujets qu'elle apprécie.

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