Taylor Swift Imagines- Livre un (gxg)- VF

La haine est en train de t'atteindre

 Ce n'était qu'une photo. Juste une photo que tu as postée sur Instagram de toi et Taylor. Vous étiez très privées quand il s'agissait de votre relation, ne partageant pas trop de moments aux yeux du public parce que c'était votre vie et votre relation et que vous aimiez garder les choses privées.

Mais hier soir, tu as décidé de poster une photo de vous deux pour la première fois, Taylor était d'accord et tu t'es dit qu'il n'y aurait pas de problème. Jamais tu n'aurais pu imaginer le nombre de réactions négatives que tu allais recevoir... pour une simple photo.

Tu étais dévastée, ton estime de toi ruinée et ton anxiété augmentait à mesure que la haine continuait à se propager.

Bien sûr, il y avait des commentaires positifs, mais on avait l'impression qu'il y avait plus de négatifs que de positifs.

Tu as étouffé un sanglot en regardant ton téléphone, les commentaires arrivant par vagues. Tu savais que sortir avec Taylor s'accompagnerait de ce genre de choses.

Malheureusement, le monde n'est pas toujours aimable et les gens peuvent être grossiers et haineux. Mais tu te considérais comme une dure à cuire, pensant que tu pourrais y faire face et pendant un certain temps, c'est ce que tu as fait.

Pendant un certain temps, tu as plutôt bien géré la négativité, ta carapace étant épaisse et ta confiance en toi meilleure qu'elle ne l'avait été depuis longtemps.

Tu as jeté ton téléphone à travers la pièce avant d'enfouir ton visage dans l'oreiller, des sanglots secouant ton corps tout entier.

Taylor est apparue dans la chambre quelques secondes plus tard, à ton insu, son cœur se brisant lorsqu'elle t'a vue en larmes. Elle s'est approchée de toi lentement, s'est glissée dans le lit à côté de toi et a murmuré ton nom doucement.

"T/P ? Qu'est-ce qui s'est passé, chérie ?"

Tu secoues la tête et continues à sangloter, sans te débattre lorsqu'elle déplace délicatement ton corps sur ses genoux.

"Chérie, dis-moi ce qui se passe."

Sa voix était douce et calme, apaisante et aimante. Elle a continué à te réconforter pendant que tu sanglotais, essayant de t'amener à t'ouvrir à elle.

Environ vingt minutes plus tard, tu as enfin commencé à te calmer, ton corps tremblait encore et ta respiration était irrégulière, mais tu revenais lentement à toi.

"Dis-moi ce qui se passe T/P."

Tu as pris une grande inspiration et tu as gardé ton visage enfoui dans son tee-shirt.

"La haine. Ils me détestent absolument, Tay. Qu'est-ce que j'ai fait de mal pour qu'ils me détestent autant ?"

Elle se mord la lèvre, luttant pour retenir ses larmes. "Tu n'as rien fait de mal, T/P, absolument rien. Je suis désolée que tu doives faire face à ça, tu ne le mérites pas."

Elle a caressé ton dos alors que ta respiration commençait à se calmer. Tu as finalement levé les yeux vers elle, les yeux rouges et gonflés, quelques larmes continuant à couler, mais tu la regardais toujours et c'était déjà un progrès en soi.

"J'aimerais que les gens ne soient pas si haineux et dégradants, mais tu n'es pas ce qu'ils disent que tu es. Je sais que ça peut te faire te sentir comme une moins que rien et sans valeur, mais je te promets que non. Quels que soient les surnoms méchants et vulgaires avec lesquels ils t'appellent, ne les écoutes pas. Ne les crois pas une seule seconde, chérie, parce que tu es tout pour moi. Je t'aime énormément. J'aimerais vivre dans un monde parfait où je pourrais vivre mes rêves et être avec toi et les gens ne nous jugeraient pas, mais ce n'est pas le cas. Mais ça ne veut pas dire que je vais me cacher et avoir honte de ça, de nous. Tu es tellement plus forte que tu ne t'en attribues le mérite, bébé."

À la fin de son discours, tu étais à nouveau en larmes, mais cette fois pour une toute autre raison. Tu étais si reconnaissante d'avoir quelqu'un comme Taylor, quelqu'un de si gentille et de si aimante... tu te sentais si chanceuse.

"Je t'aime, Tay. Merci."

Elle t'a souri et a embrassé ton front, en murmurant des mots doux contre ta peau.

Tu te sens tellement mieux quand elle te serre dans ses bras, refusant d'avoir honte de l'amour que tu lui portes.