Tu l'entends parler de toi (demandé)

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Cela fait un mois que tu as perdu ton emploi et tu ne te sens toujours pas toi-même.

C'est en grande partie pour cela que tu l'as perdu en premier lieu ; parce que ta santé mentale avait pris le meilleur de toi et qu'il t'était difficile de sortir et de faire des choses simples, même le travail que tu avais depuis presque un an et que tu aimais de tout ton cœur.

C'était dur pour toi et Taylor l'a bien compris. Elle t'a réconforté tous les soirs alors que tu te repassais en boucle le message vocal de ton patron. Elle t'aimait tellement et elle t'a dit de prendre ton temps pour revenir sur le terrain, te promettant qu'elle serait à tes côtés à chaque étape du chemin.

Tu n'as pas beaucoup bougé de votre lit ces derniers jours, alors tu as rassemblé toutes tes forces et tu es descendue.

En approchant de la cuisine, tu entends la voix de Taylor. Tu ne peux pas vraiment comprendre ce qu'elle dit jusqu'à ce que tu te rapproches.

"Elle est un peu collante ces derniers temps et ne fait pas grand-chose. Parfois, je veux sortir et faire quelque chose, mais elle ne veut jamais. C'est dur, tu sais ? Merde, je l'aime tellement, mais parfois, c'est dur."

Tes yeux piquaient de larmes et tu as haleté avant de courir à l'étage et d'enfouir ton visage dans l'oreiller en sanglotant. Tu devais changer.

Cela fait quelques jours et tu as réussi à faire bonne figure.

Tu es sortie un peu plus souvent avec Taylor et quand tu ne sortais pas avec elle, tu essayais de ne pas rester au lit toute la journée.

Tu faisais un peu de ménage et préparais le dîner, des choses que tu ne faisais pas souvent auparavant. Taylor a remarqué combien tu avais changé et elle savait que tu luttais toujours contre tes maladies mentales.

Elle te connaît mieux que tu ne te connais toi-même et elle voit bien que tu essaies de lui cacher quelque chose et elle ne comprend pas pourquoi.

Tu étais assise sur le lit et regardais un film. Tu l'as accueillie avec un sourire, un sourire qu'elle a su être faux dès le début.

"T/P il faut qu'on parle."

Tu t'es contentée de froncer les sourcils et elle s'est assise à côté de toi, prenant tes mains dans les siennes et frottant ses pouces sur tes jointures de manière apaisante.

"Qu'est-ce qui se passe avec toi ?"

Tu as haussé les épaules et Taylor a soupiré, serrant tes mains en espérant que tu allais lui dire ce qui se passait.

"Parle-moi bébé. Qu'est-ce qui se passe ?"

Vous êtes restées silencieuses pendant quelques minutes, mais tu as fini par parler.

"Je suis désolée d'être un tel fardeau pour toi."

Taylor secoue la tête et cherche sur ton visage un soupçon de sourire, espérant que tu plaisantais et que tu ne pensais pas cela de toi-même.

"De quoi tu parles ?"

Tu te moques et tu essaies de retirer tes mains des siennes, mais elle ne fait que resserrer son emprise sur elles.

"Je t'ai entendu ! Je t'ai entendu parler à je ne sais qui. Lui dire que je suis si collante et que je ne fais pas grand-chose. Que tu veux sortir de temps en temps mais que je ne veux pas le faire parce que mon anxiété et ma dépression sont si graves. Je pensais que tu comprenais. Je suis désolée d'être un tel fardeau."

Taylor regarde le sol et soupire lourdement. Elle aimerait pouvoir retirer chaque mot et elle se déteste d'avoir dit ces choses sur toi en premier lieu.

"T/P écoute-moi. Tu n'es pas un fardeau. Tu ne pourrais jamais être un fardeau même si tu ne quittais jamais ce lit et que je devais t'attendre pieds et poings liés pour le reste de ma vie. Tu ne serais toujours pas un fardeau. Tu es belle et gentille et je suis la femme la plus chanceuse sur terre de t'appeler la mienne. Je suis tellement désolée d'avoir dit ce que j'ai dit, je ne le pensais pas. Je le jure bébé, je ne le pensais pas. Je suis tellement amoureuse de toi et tu représentes le monde pour moi. Je ne serais pas qui je suis sans toi."

Tu as vu les larmes couler sur ses joues et tu les as essuyées.

"Je suis désolée, bébé."

Tu l'as attirée dans tes bras alors qu'elle continuait à s'excuser encore et encore, te disant qu'elle t'aimait à l'infini.

"S'il te plaît, pardonne-moi T/P." Elle a chuchoté et tu t'es éloignée d'elle, posant ton front sur le sien et lui souriant.

"Je te pardonne. Est-ce qu'on peut s'allonger et regarder un film ? Se mettre en pyjama et se faire des câlins pendant un moment ?"

Taylor n'a pas pu s'empêcher de sourire à ta question et elle a hoché la tête, attrapant ton pyjama préféré sur la commode ainsi que le sien avant de t'aider à enfiler le tien.

Elle a enfilé le sien et s'est allongée à côté de toi, te prenant dans ses bras alors que tu t'endormais, reconnaissante de ne plus avoir à cacher ce que tu ressentais et d'avoir la chance d'avoir quelqu'un qui t'aimait autant.

Taylor Swift Imagines- Livre un (gxg)- VFOù les histoires vivent. Découvrez maintenant