Une de tes amies décède

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C'était si injuste et si difficile à digérer : ta meilleure amie, que tu connaissais depuis plus de dix ans, était décédée dans un accident de voiture la nuit dernière.

C'était trop dur à gérer et tu as fini par t'enfermer dans ta chambre, ne laissant même pas Taylor entrer pour prendre quelques vêtements de rechange ou prendre une douche dans la salle de bain.

Tu t'es réveillée à trois heures du matin en entendant l'appel téléphonique et tu n'as pas dormi depuis. Le sommeil était le dernier de tes soucis.

Tu ne pouvais pas t'empêcher de pleurer. C'était la pire douleur que tu n'aie jamais ressentie dans ta vie et tu ne savais pas comment y faire face.

Tu as entendu frapper doucement à la porte, comme toutes les heures environ. C'était Taylor, bien sûr. Elle était extrêmement inquiète pour toi. Elle était plus qu'heureuse de te laisser de l'espace et de l'espace pour faire ton deuil, mais elle ne pensait pas que tu la repousserais.

Tu étais assise sur le sol de la chambre, les genoux sur la poitrine, et tu continuais à sangloter comme tu le faisais par intermittence depuis plusieurs heures.

"T/P ? Tu peux me laisser entrer ?"

Elle attend quelques secondes, espérant que tu déverrouilles la porte mais toujours rien.

"Chérie, je sais que tu as mal. Laisse-moi entrer, laisse-moi être là pour toi. S'il te plaît, T/P. Ne me repousse pas."

Il s'est écoulé une minute environ avant qu'elle n'entende le déclic de la serrure et elle t'a donné quelques secondes avant d'ouvrir la porte. Elle t'a vue assise sur le sol, les jambes serrées contre la poitrine et les larmes coulant sur ton visage.

"Oh, T/P."

Elle a murmuré avant de s'approcher de toi, de s'asseoir derrière toi et de poser une main sur ton dos. Elle a attendu quelques secondes pour voir si tu la repoussais et comme tu ne le faisais pas, elle t'a attiré sur ses genoux et a enroulé ses bras autour de ton estomac.

"C'est bon, chérie. Je te tiens. Laisse-toi aller, bébé." Tu sanglotes et tu poses tes mains sur les siennes, ayant besoin de ce contact physique alors que la douleur te frappe de plein fouet.

Tu avais l'impression de faire un rêve affreux dont tu ne pouvais pas te réveiller. Tu lui as parlé vers neuf heures hier soir, vous avez toutes les deux prévu de passer la soirée ensemble demain.

Les derniers mots que tu lui as dits étaient que tu l'aimais et que tu avais hâte de la voir. Maintenant, tu n'allais plus la voir et la pensée de cela t'a complètement brisé. Tu as senti Taylor presser ses lèvres contre ta nuque en chuchotant à ton oreille.

"Je sais que tu as mal, mais je suis là avec toi. Je serai toujours là."

Tu as continué à pleurer jusqu'à ce que tu t'endormes. Taylor t'a doucement prise dans ses bras et t'a allongée sur le lit, te tenant la main tout en laissant couler quelques larmes.

C'était si dur de te voir souffrir.

Elle espérait seulement que le temps t'aiderait à guérir.

Taylor Swift Imagines- Livre un (gxg)- VFOù les histoires vivent. Découvrez maintenant