Chapitre 2

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Madison Square Garden
New York

-Je te permet de m'appeler Johnny tu veux faire la course ?
-Avec joie Johnny
Seigneur comment j'en suis arrivée là déjà ? Ah oui c'est vrai... c'est la faute d'une personne qui n'est même pas là et de joueurs qui ont le même comportement que des enfants de cinq ans. Je sens que mes médocs ne font plus effet et tant mieux ! Il va regretter de m'avoir casser les pieds celui là ainsi que ses coéquipiers. Je vais leur montrer ce qu'a dans les jambes une photographe professionnelle et patineuse artistique. Je regarde Johnny et je lui dis :
- on fait un deal. Si je gagne vous m'écoutez et arrêtez de parler de Peter Maeker et de ses méthodes
Il prend ma suite en disant :
- Si je gagne tu fais un spectacle sur la glace à notre prochain match et tu reprends les manières de faire de Maeker deal ?
Ok... l'enjeu est gros et je n'ai aucune envie de reprendre les méthodes de leur ancien photographe, ce n'est absolument pas ma manière de faire. Et faire un spectacle sur la glace ? À quoi il joue lui ? Je n'ai pas envie de savoir et je veux juste gagner.
-Deal !
-Sers moi la main
-La prochaine fois je serrerai la vis Jennings dis-je en lui serrant la main.
Il a un sourire un coin et je peux lire dans ses yeux qu'il prend ça très au sérieux. Je ne doute pas une seconde de mes capacités ni des siennes mais juste pour me rassurer je regarde la taille de ses jambes et des miennes... QUELLE ERREUR ! Ma tête arrive à ses pectoraux et ses jambes arrivent juste un peu plus au dessus de mon nombril.
-On fait trois tours me dit-il, comme à l'échauffement
-Tu es déjà chaud moi je n'ai rien fait
-je n'oublie pas ce que tu nous a fait avant que l'on arrive. Et ce n'est pas trois tours de glace qui vont me rendre bouillant chérie, je préfère que ça soit dans un lit qu'on me dise que je suis chaud. Mais pour te rassurer être fraîche est aussi un atout.
-Oui , pour te rafraîchir les idées.
-ARRÊTEZ DE PARLER ET CONCENTREZ VOUS ! Hurle l'entraîneur
-Il sait que gueuler celui là ? Je demande mi-amusée mi-exaspérée
-Je te présente notre entraîneur : Artemi Panarin
-Le Artemi Panarin ?
-Tu veux que ça soit qui d'autre ?
Merde merde merde merde merder M-E-R-D-E qu'est-ce que j'ai encore dit ?!
J'ai manqué de respect à l'un de mes joueurs préférés ! Je suis horrible...
Je continue de me lamenter sur le manque de respect total que je viens d'effectuer envers l'entraîneur. Je reprends mes moyens lorsque le coup de sifflet retenti. Comme si je me faisais courser par un homme armé je patine tout ce que j'ai dans les jambes, je me remémore tout ce que l'on apprenais aux patineurs de vitesse qui faisait un an en artistique pour ensuite passer en vitesse. C'est très hard cord puis petit à petit je patine comme si je m'apprêtais à sauter et c'est presque un réflexe de patiner de cette manière, vu que je ne me suis pas préoccupée de Johnny je ne sais pas où il est et à combien de tour lui en est. Pourtant je l'aperçoit me doubler en patinant en arrière, il me fait une référence puis il se tire comme un voleur. Ne comprenant pas ce qui venait de se passer je me mets à patiner plus vite pour lui repasser devant comme si de rien n'était et je me retourne pour patiner en croisant les jambes je le regarde et je lui lance :
- le patinage artistique comme tu ne l'as jamais vu !
En faisant ma plus belle révérence, je me retourne en franchissant la ligne, plus qu'un tour et c'est fini je garde quand même une allure régulière, manquerai plus qu'il me passe devant à l'arriver, je lance un regard derrière moi lorsque je vois qu'il patine très vite (trop vite) vers moi, je me demande ce qu'il fait cet abruti. On approche de la ligne d'arrivée, je me prépare à sauter car autant lui faire comprendre à lui tout comme aux autres que mes petites "cabrioles" sont ma signature. Lorsque soudain je me sens soulevé dans les airs, j'aurais trouver ça normal mais non on me tiens par les poignets je suis à au moins deux mètres cinquante du sol et lorsque je penche ma tête pour regarder en dessous de moi je vois la ligne rouge qui veut dire que la course est finie. Quand je redescends je ne peut m'empêcher de le fusiller du regard. Lui tout sourire me dit :
-Bon bébé je crois bien qu'il va falloir que tu nous fasses un spectacle pour le prochain match! On joue contre les Kraken de Seattle ça te dérange ?
-On a passé la ligne ensemble...
-Tout à fait donc chacun de nous a gagner, on te laisse faire à ta manière et personne ne prononcera plus le nom de Peter Maeker devant Sa Majesté ou celui-ci finira sur le banc mais tu nous fais quand même un spectacle de danse sur glace juste avant notre match contre Seattle, c'est pas des gros beaufs là-bas juste des gens qui passent trop de temps sous la pluie.
-Vous avez pas une mascotte qui fait le staff d'animer le public ?
-Bah non justement c'est bien là le problème... on est là seule équipe de la NHL à ne pas avoir de mascotte... mais par contre on sera les premiers à avoir une patineuse artistique !
-Non non non non non ! Je fais mon job qui est de vous photographier et de montrer que vous êtes plus que jamais au taquet pour la saison prochaine. Il est hors de question que je me ridiculise pour une bande d'homme qui veut juste de la baston.
-On avait fait un deal. Dit il en faisant la mou.
Oui oui il me fait des yeux de chien battu. Je le regarde de haut en bas et je lui dis
-vous me payez un supplément.
-bien sûr tes désir sont des ordres. LES MECS EN PLACE ON ÉCOUTE JENNIE ET LE PREMIER À PARLER DE NOTRE ANCIEN PHOTOGRAPHE JE VOUS JURE QUIL VA COMMENCER LA SAISON SUR LE BANC!
Ils arrivent tous comme des petits chiens puis la fin de matinée se passe super bien. Les mecs sont gentils et même James est devenu passable . J'apprends tous leur poste et un peu de leur vie et j'apprends aussi que Johnny est leur capitaine. Il a un cœur grand comme ça et c'est un excellent joueur. Le coach m'a dit qu'il serait sûrement le prochain poulain des new-yorkais et il n'était absolument pas décider à partir de là. En effet , il a beaucoup d'offre dans d'autre club mais c'est ici sa maison et c'est ici qu'il finira sa carrière. À la fin de la journée lorsque je range mes affaires j'entends des voix qui fusent des vestiaires :
-Hé James tu lui ferais quoi à notre petite mascotte ?
-Chais pas mais demande à Johnny plutôt ... t'as pas vu comment il l'a regardait ? Faut que tu te calmes mec, ça se voyait que tu la dévorais du regard.
-Selon les rumeurs c'est une athlète. Championne de France en patinage artistique ainsi qu'une excellente photographe... attends voir ... elle a voyagé où ? Je reconnais pas la moitié des endroits où elle est allée alors que j'ai fait tout les spots possibles pour avoir des photos de qualité!
C'est la voix de Liam Carter, gardien et passionné de photographie. C'est l'un des seuls qui n'aimait pas trop Peter. Quand j'ai appris ça je me suis dit "Merci quelqu'un de sain dans ce monde de dégénéré" il est beaucoup plus calme que ses semblables et il arrête n'importe quel palet qui oserait franchir son but. J'entends de nouveau la voix de James qui dit :
-Vous pensez vraiment que c'est une petite championne de France qui va faire de nous l'équipe préféré des américains? Laissez moi rire... c'est juste une puck bunny (* femme aimant le hockey plus pour des raisons sexuelles à l'égard des joueurs que pour le sport en lui même). Le silence se créé soudain. Blessée par la remarque qu'il vient de dire je pars de la patinoire en passant pas le vestiaire des hommes, je rends mes patins puis me tire d'ici, je ne fais même pas trois cents mètres que j'entends quelqu'un crier mon nom. Tout d'abord je ne me retourne pas, bien trop blessé par la remarque qu'on vient de me faire, puis je sens qu'on me rattrape et on m'attrape le poignet. Je me retourne vers la personne qui m'a appelé et découvre que ses yeux gris sont dorénavant plein de tonnerre et de nuage. Mais je vois bien que ce n'est pas contre moi, c'est contre celui qui me méprise depuis ce matin. Ses cheveux en sont encore plus en bataille et ils sont encore un peu mouillés puisqu'il vient de sortir de la douche. Il me regarde et dit
-Il a vraiment été un enfoiré sur ce coup là... il faut l'excuser, James est du genre à vouloir faire rire les gens en en faisant des tonnes ce qui fait qu'à la fin il blesse des gens. Mais ne lui en veut pas, je lui est déjà assez pourri la gueule comme ça aujourd'hui. Et ne t'inquiète pas que si il n'est pas sage il ira sur le banc. On va boire quelques choses ?
Je suis abasourdie par tout ce que je viens d'entendre et la seule chose que j'arrive à clairement formuler c'est :
-pourquoi tu fais tous ça pour moi Johnny? Je ne te connais que depuis ce matin et tu es gentil depuis la première fois que tu m'as parlé. Et ne mets pas James sur le banc parce qu'il a dit que j'étais une puck bunny.
-Je ne veux pas la discorde dans mon équipe et désormais tu fais parti de la famille Jennie donc tu deviens une de mes priorités principales.
Wow il sait choisir ses mots lui. En une si petite phrase autant de puissance;je suis charmée (pas trop vite quand même )! Il me redemande pour être sûr
- Tu veux aller boire un coup ? On fêtera ton entrée dans la famille avec toute l'équipe
- Oui avec grand plaisir ! C'est super gentil de me faire intégrer la "famille" comme ça !
-C'est les traditions, on respecte ! Allez viens.

JohnnyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant