𝟷𝟹. 𝘰𝘯 𝘦𝘴𝘵 𝘭𝘢̀ 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘵𝘰𝘪

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Un sanglot lourd et déchirant remonta le long de sa gorge lorsque la porte d'entrée claqua derrière Sam. Bucky tenta de toutes ses forces de retenir ses larmes. Petit, on lui avait enseigné que les hommes ne pleuraient pas ; que s'ils le faisaient, alors ils étaient des fillettes. À l'armée et chez Hydra, on lui avait plus ou moins tenu le même discours : les soldats sont des machines de guerre ; les machines de guerre ne pleurent pas. Cependant, ses yeux piquaient si fort et la douleur semblait si intense qu'à un moment donné, les perles salées finirent inévitablement par se frayer un chemin le long de ses joues. Chacun de ses membres tremblait, en particulier ses mains et ses épaules, ces dernières tressautant au rythme de ses sanglots.


Bucky amorça un mouvement pour bouger. Il ne pouvait pas pleurer au beau milieu du salon. Il devait au moins regagner le confort de sa chambre. Néanmoins, son corps ne paraissait pas être de cet avis. En effet, ses jambes le lâchèrent soudainement et l'ancien militaire s'effondra sur le sol. Ses genoux heurtèrent durement celui-ci, mais il y porta à peine attention. De toute façon, il était habitué à la douleur. Celle-ci ne s'apparentait même pas à une égratignure, en comparaison à toutes les attaques qu'on lui avait portées.


Dans un geste vain de protection, le brun encercla son corps avec ses bras. Il voulait arrêter de pleurer pour se gifler et se remettre les idées en place, mais cela demandait des efforts surhumains. Alors, il demeura dans cette position un long moment. Il n'avait rien d'autre à faire, de toute façon. Personne ne l'attendait ou n'avait besoin de lui. À l'exception des visites régulières de Peter, il était seul au monde – Sam n'était là certainement que par obligation envers Steve, puisque Bucky était le meilleur ami du blond.


― Bucky ? Interrogea la voix qui l'embêtait un peu plus tôt, et dont il pleurait le départ.


Il ouvrit ses yeux, qu'il n'avait pas conscience d'avoir fermé, pour croiser les iris de Sam. Ce dernier arborait une mine inquiète, ainsi qu'une sacrée marque de coup sur la joue. Cela allait laisser un bleu, c'était certain. À ce constat, la culpabilité et les regrets l'assaillirent davantage, et ses épaules tressautèrent de plus belle.


― Je suis désolé, souffla-t-il entre deux vagues de pleurs. Ne pars pas, s'il te plaît. Ne m'abandonne pas aussi, pria-t-il ensuite.


― Quoi ? Questionna Sam en retour, totalement confus. Bucky, appela-t-il. Hey, regarde-moi, je t'en prie, demanda-t-il, attendant patiemment de voir les yeux du plus âgé se poser sur lui. Je ne t'abandonne pas, d'accord ? J'avais simplement besoin de m'aérer l'esprit quelques instants. Mais je reste là. Et Peter aussi. On est là pour toi. On ne te lâchera pas. Maintenant, viens là, sombre crétin.


L'alter ego de Faucon ouvrit les bras et pressa Bucky contre lui. Les battements de cœur réguliers permirent à celui-ci de se calmer. Apaisé, il se rendormit.


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𝐎𝐍 𝐓𝐇𝐄 𝐎𝐓𝐇𝐄𝐑 𝐒𝐈𝐃𝐄 ― bucky barnesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant