⚠️EN PAUSE⚠️Killer of my live [Berlin]

Chapitre 14 : La réussite

- Rio ! Attends-moi !

Hurla Sydney qui courrait après Rio qui se rendait vers les otages. Il continua de presser le pas.

- Rio !

Elle l'attrapa par la manche et il leva les yeux aux ciels.

- Tu es venu me faire la morale comme les autres, c'est ça ?

- Quoi ?! Non... Je !

- Écoute je ne sais vraiment pas pourquoi tu viens me parler... Mais ce n'est vraiment pas le moment-là reviens plus tard peut-être.

Dit il en retirant sa manche de la main de Sydney. Il continua sa route ce qui eut le mérite d'agacer Sydney qui souffla. Elle remarcha en essayant de suivre le rythme de Rio et avant qu'il se soit montrer aux otages, Sydney le plaqua contre le mur d'à côté en le tenant par les épaules.

- Maintenant Rio, tu vas m'écouter d'accord. Tout ce qu'on pourra te dire ne changera rien ton avis sur Tokyo alors pourquoi je perdrais mon temps à expliquer à quelqu'un fou amoureux qu'il ne peux pas vivre son rêve.

Une larme coula sur le visage de Rio.

- Mais crois moi rien ne doit impacter ton crâne.

Dit elle en touchant la tempe de Rio d'un doigt ni brute ni doux.

- Rien ni personne. Ni ses conneries sur le faites qu'elle ne t'aime pas, ni ces personnes qui ne te comprennent pas.

Des dizaines de larmes roulaient sur les joues de Rio à présent.

- Crois-moi, je suis la seule à comprendre ce que tu traverse parce que je l'ai vécu et je le vis encore.

Dit elle en lui souriant doucement. Elle pris doucement son visage dans ses mains et effaça les larmes de ses joues qui continuaient quand bien même de tomber.
Il lui sourit légèrement et l'attira dans une douce éreinte. Sydney fut étonnée, mais touchée et elle accepta l'étreinte qui dura quelques secondes de plus.
Il la lâcha enfin et lui prit le derrière de la tête. Elle avait beau être plus vieille que lui de 10 ans, il la dépassait largement. Il colla son front contre celui de Sydney et ferma les yeux.

- Merci Syd.

Elle souria et s'éloigna enfin.

- C'est mon rôle Rio ! Tu n'as pas à me remercier. On est une famille... On s'entraide.

- Ouais, si tu le dis.

- Aller à plus gamin !

- Eh ! On a que 10 ans d'écart !

- 10 ans, c'est énorme pour moi ! Et puis tu seras toujours mon gamin même quand tu seras vieux et ridé.

Il lui sourit.

- Alors... À plus la Minimoys !

Elle lui tapa l'épaule.

- Eh ! Je fais qu'une tête de moins de toi je te signale !

- Si tu le dis !

Dit il en rigolant et en tournant les talons.
Depuis ces quelques mois, Rio n'avait été rien d'autre qu'un ami proche.

- Gamin !

Cria t'elle.

- Minimoys !

Lui répondit-il en se retournant et en marchant en arrière. Elle lui fit une grimace et se dirigea vers le coffre-fort. Lorsqu'elle marchait vers celui-ci, quelqu'un lui rentra dedans. Elle ne regardait même pas où elle allait. Elle était perdu dans ses pensées.