Chapitre 11 : C'est du désinfectant Den

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Bond dans le passé de Berlin et Sydney :

La pièce où se trouvait Luna était sombre et humide. La seule source de lumière était une petite lampe à huile de mineur. Les mains et les chevilles de la tueuse étaient attachées à des chaînes épaisses en fer. Elle était debout contre le mur. Andrés de Fonollosa était assis sur un tabouret à quelques mètres d'elle.

- Ça fait 1 mois aujourd'hui que tu es là-dedans, et tu ne veux toujours rien dire ?

- Non. À moins que j'aie quelque chose d'important à y gagner.
Andrés balaya ses paroles de la main, se leva et marcha vers Luna.

- Je sais, je sais. Tu le dis depuis que tu es là. Et je te réponds toujours : l'argent. Mais toi, tu me dis que ça ne fait pas tout.


Luna afficha un sourire satisfait.

- Vous me connaissez bien désormais, monsieur Fonollosa.
Andrés la regarda avec insistance.

- Tu ne veux pas me faire confiance. Une gamine ne me fait pas confiance même quand je dis le mot argent.
-De un : je ne suis pas une gamine, j'ai 20 ans... Et non 18 ans comme ce crétin de commandant crois et comme vous, vous le savez sûrement ! C'est fou comme certaines personnes sont faciles à manipuler, vous savez. Et de deux : vous n'avez pas vraiment une tête à faire confiance, même si votre minois est plutôt séduisant. Désolé grand méchant loup.

- Mon minois et séduisant hein ?

Dit-il avec un sourire narquois sur son visage. Il s'avança un peu plus vers elle.

- Peut-être que j'ai dit ça, ouais.

- Je vois.

Il lui prit le menton, et ils se regardèrent droit dans les yeux.

- Tu sais ce qu'est le syndrome de Stockholm, Altaraz ?

Un sourire narquois s'afficha sur le visage de Luna.

- Ouais. Mais dites-moi-en plus, monsieur de Fonollosa.

- Si tu le sais déjà pourquoi je te le dirai ?

Demanda-t-il en ayant toujours le menton de la femme entre ses mains.

- Parce que j'ai un adorable minois, et mes oreilles n'attendent que votre jolie voix,

Dit-elle en lui faisant un clin d'œil.
Il se pencha vers elle et appuya ses lèvres contre les siennes. Il faufila ses mains vers ses hanches. Elle lui rendit son baiser et il s'écarta en sortant un petit bloc note de la poche cachée de Luna dans son uniforme de flic et lui montra un sourire narquois sur le visage.


- Espèce d'enfoiré, rends-moi ça.

- Comme tu l'as si bien dit, c'est si facile de manipuler une personne ! On a bien fait de ne pas te fouiller, cette méthode est bien plus amusante !


Dit il en lui faisant un clin d'œil.

Il commença à partir en remontant les escaliers de ce qui semblait être une cave, mais il s'arrêta et lança à Luna :


- Merci pour le baiser Altaraz. Ce n'est pas tous les jours qu'on en a un avec une des plus grandes criminelles recherchée d'Australie !
Puis il partit pour de bons. Même si Luna était très en colère contre lui, elle était perturbée.

⚠️EN PAUSE⚠️Killer of my live [Berlin] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant