Chapitre trois : L'incompréhension.

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« Gin ? Mais qu'est-ce que tu fais ? »

Ils étaient tous présent pour l'exécution de Rukia qui avait finalement était sauvé par ces âmes errante ainsi que par le capitaine de la treizième et de la huitième division. Seulement Aizen était là, lui qui était censé être mort, il était bel et bien là. Gin était à ses côtés, la brune cru que son cœur était en train de se briser en mille morceaux, elle ne pouvait pas croire qu'il allait les trahir, la trahir.

« Ça se voit, non ? »

« Gin, débarrasse toi d'elle. » Ordonne Aizen.

Il eut un moment d'hésitation, elle l'avait vu.

« Gin.. » Murmure la vice capitaine.

« Transperce la, Shinso. »

C'est à ce moment là que tout s'était brisé pour elle, tout l'amour qu'elle portait à cet homme, toute la souffrance qu'elle pouvait ressentir à ce moment là.. Tout le monde était sous le choc, tout le monde pensait que ces deux là s'aimaient, que jamais il ne pourrait lui faire de mal. Elle tomba à genoux, crachant du sang...

« Putain Gin... » Jure la brune. « Tu.. tu t'es foutu de moi... tout ce temps... »

Ses larmes coulées en même temps que le sang. L'ancien capitaine voulait être près d'elle, il voulait s'excuser mais Aizen le regarder attentivement, il ne pouvait rien faire.

« Hana ! »

Rangiku était horrifie en voyant cette scène, son amie était blessée, blessée par son mari, elle aurait tout fait pour lui.

« Gin qu'est-ce que tu as fais ! »

Il ne répondait pas, sa voix le trahirait si jamais il prononcer un seul mot. La rousse était partie près de son amie.

« Tiens le coup Hana. »

« Rangiku.. »

« Ça va aller ! »

Aizen, ayant récupéré l'objet qu'il convoitait, avait décidé qu'il était le moment de partir, il s'en alla avec deux capitaines. Gin était fou d'inquiétude pour sa femme mais il était obligé de la laisser.

——



« Comment elle va ? »

Le capitaine de la treizième division venait d'entrer dans la pièce, Rangiku était au côté de son amie.

« Physiquement elle va s'en sortir. »

Il avait compris que moralement elle allait être anéantie.

« Je n'aurais jamais imaginé qu'il s'en prendrait à elle. »

« Il n'avait pas le choix, sinon Aizen le tuer. »

« Tu crois Rangiku ? »

« Je refuse de croire qu'il ne l'aimait pas réellement. Je l'ai vu, je suis celle qui les a le plus côtoyé et il ne pouvait pas mentir sur ça. Il l'aimait autant qu'elle l'aimait. »

La voyant tellement persuadé, il ne trouva rien à redire. Il s'inquiétait seulement pour sa vice capitaine.

« Je te la confie, je reviendrais à son réveil. »

« Bien capitaine Ukitake. »

Elle le regarda partir, cela faisait des heures qu'elle attendait son réveil mais elle ne savait pas quoi lui dire quand elle le fera. Elle sera anéantie, être trahi par celui qu'on aime est horrible.

« Matsumoto, on a du boulot. »

« Oui capitaine.. »

« Tu pourras revenir près d'elle après. »

——

« Où elle est ? »

Un membre de la quatrième division désigna la pièce derrière lui, il avait l'air effrayé mais aussi inquiet. Le rouge ne perdit pas de temps à entrer et il fut surpris pendant quelques secondes face à l'état de la pièce. Elle avait pratiquement tout détruit. Il arriva derrière elle et l'a pris dans ses bras, la forçant à s'arrêter et à se calmer. Il sentit qu'elle se mit a sangloter.

« Hana... »

« Pourquoi.. Renji je croyais qu'il m'aimait ! Il m'a épousé ! »

Il était silencieux, il se contentait seulement de la serrer contre lui et de la laisser pleurer, elle en avait besoin.

« Il m'a blessée Renji.. il s'est foutu de moi tout ce temps. »

« Je ne pense pas que ça soit le cas. Il t'aimait mais il a fait un choix. »

Elle semblait se calmer peu à peu mais les larmes coulées toujours.

« Tu dois te reposer. »

« Ça ira. »

« Hana tu.. »

« Ça ira Renji. »

Elle se détacha de son ami et sorti de la pièce, ignorant toute personne sur son passage. Elle ne savait pas quoi faire, comment réagir face à cela, elle ne pensait pas que ce genre de chose arriverait. Sa blessure était encore douloureuse mais elle s'en fichait, plus rien n'avait d'importance. 

« Murakami. »

Elle l'ignora et continua sa marche mais son interlocuteur n'était pas de cet avis, il lui attrapa le bras pour la retourner vivement vers lui.

« Murakami ! »

« Fou moi la paix Kuchiki. »

Elle se dégagea et reprit sa route mais ce dernier la plaqua contre le mur.

« Qu'est-ce que tu me veux ? »

« T'empêcher de sombrer. »

Elle eut un petit rire nerveux face à cet aveu.

« Toi ? Qu'est-ce que ça peut te faire si je sombre ou non ? »

« Tu es un bon élément pour la Soul Society, ça serais dommage de te perdre. »

« Tss. »

« Si tu as envie de parler a l'occasion, tu sais où me trouver. »

Il la relâcha et regarda cette dernière s'en aller sans lui avoir répondu. Il laissa un long soupire s'échapper.

Amour inavoué. | ByakuyaxOc.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant