Epilogue

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Holà

Et voilà c'est la fin. C'est une histoire que j'ai commencé vraiment par hasard et j'ai pris du plaisir à l'écrire. J'espère que ça vous a plu également, que c'était chouette à suivre, qu'elle vous a accompagné pendant vos trajets tôt le matin ou tard le soir. 

Merci pour les votes, pour les vues, pour les commentaires. 

J'ai pas trop d'idée pour une autre fanfic, mais je pensais peut-être faire un truc sur hunger games, si ça vous tente. 

Donc pas de prochaines fanfics sur le rugby pour moi (pour ceux qui aiment les histoires sur le sport, y'a un maigre espoir que je finisse enfin celle sur le hand, mais je promets rien (je suis une merde je saiiis). Mais sur le rugby fr, y'a @jup1tter ou @Lolo_sano12 qui en écrivent des très sympa alors allez jeter votre coup d'œil si vous êtes en manque. 

Bonne dernière lecture !


Epilogue


Le soleil avait terminé sa course dans le ciel depuis quelques minutes à peine. Une légère brise caressait les feuilles des arbres et une fine pluie commençait doucement à perler. 

Allongé au centre du terrain de rugby en face de la maison familiale, Antoine fixait les nuages sombres, ses doigts arrachant machinalement des brins d'herbe. Les bruits de la fête lui parvenaient à peine, son esprit semblant hermétique au monde extérieur. Il était bien, sur cette pelouse qui l'avait vu grandir, champion du monde en titre, meilleur joueur du tournoi, il était bien, heureux même. Il avait l'impression d'avoir accompli quelque chose. 

Il n'entendit pas les pas qui se rapprochaient derrière lui et eut un petit sursaut quand deux bras l'entourèrent.

- Alors comme ça on me fausse compagnie ?

Il sourit en laissant reposer sa tête contre sa copine.

- J'avais envie d'être au calme.

Charlie planta un rapide baiser dans son cou et lui ébouriffa doucement les cheveux.

- Et toi, comment tu as réussi à fausser compagnie à mes parents ?

- Impossible, rigola-t-elle, c'est ta mère qui m'envoie te traîner de force à l'intérieur. Elle a peur que tu attrapes froid.

- J'ai pas envie de rentrer, murmura Antoine.

- Moi non plus.

Elle se détacha de lui pour s'allonger à ses côtés. Il passa son bras derrière elle et Charlie se blottit contre lui. Ils observèrent le ciel où quelques étoiles apparaissaient.

- Je suis content qu'on se soit rencontré, dit-il tout bas.

- C'était il y a moins d'un an et j'ai l'impression que ça fait des années...

- C'est vrai ?

- Pas toi ?

Il ne répondit pas immédiatement et tourna la tête vers elle.

- Je n'y avais jamais vraiment réfléchi. Mais j'espère surtout que ça durera des années.

- On verra bien, j'imagine.

Il se redressa d'un coup, pris d'une idée soudaine.

- On pourrait se marier.

Elle éclata de rire, surprise par la soudaine demande. Antoine leva les yeux au ciel, faussement blessé par sa réaction, et reporta son attention sur le ciel.

- Te vexe pas, rigola Charlie en l'entoura de ses bras. On verra, je te dis.

- C'est pas un non ! s'écria-t-il en éternuant.

- Oui c'est ça, on se mariera quand tu arrêteras de tomber malade bêtement.

- gna gna gna, marmonna Antoine en se relevant.

- Roooooh, se moqua Charlie.

Il passa un bras sur ses épaules et ils marchèrent vers la maison.

- N'empêche t'as pas dit non...

Elle se contenta de sourire et il la serra un peu plus contre lui.

"On verra bien", pensa-t-il. C'est bien "on verra bien". 


FIN

Le jeu des âmesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant