Unfortunate Liberty (en pause)

Chapitre 23 - The Beginning

Pour tout comprendre, il faut remonter à l'origine.

#B

J'avais 7 ans, si je devais décrire la vie que je menais en un mot, ce serait paisible. J'avais des parents aimants, mon meilleur ami, ma folie, et mon innoncence.

Cependant, des petites choses quelconques commencaient à tourmenter ma vie, et ces petites choses, ce sont révélées être de grandes choses. Mon père s'absentait de plus en plus, alors oui, ça fait cliché, mais c'est comme ça que ça s'est passé. Pourtant, il ne rentrait pas tard le soir, non, pas comme dans tous les films que l'on voit à la télé, il ne rentrait pas du tout. Du moins rarement. Ma mère étant une femme assez faible à l'époque, lui avait donné toute sa confiance, et n'osait jamais élever la voix contre lui. Mais les enfants peuvent s'avérer parfois plus malins que l'on peut le penser, alors un jour, ma mère était sortie, mon père ayant fait l'erreur de penser que j'étais partie avec elle, ramena sa tendre amante sous notre domicile.
"Elizabeth" la classe, sans l'avoir réellement. Alors, je sorti discrètement par la porte du chien, oui, j'avais un chien, Pollo, paix à son âme, et j'accouru chercher Louis, à l'époque ou notre rue était calme, nos parents nous laissaient souvent la liberté de se promener, en restant dans notre secteur, bien sûr, et puis nous partions en "mission spéciale", pour les prendre en photo, sans qu'ils ne s'en aperçoivent, évidemment.

"-Elle est jolie!
-Sauf que c'est une grosse pétasse! Elle essaye de voler mon papa à ma maman, je la laisserais pas faire! Je vais tout lui dire et elle disparaîtra!
-Comment on fait marcher ce truc?
-Mon père m'a montrée, tu vas sur le dessin de l'appareil photo, et tu appuies sur le bouton blanc, au milieu, c'est simple.
-Comme ça?"

Mon père nous avait entendu, on a du courir à toute vitesse se cacher dans la buanderie, Louis n'a pas trouver mieux que de se mettre dans le linge sale. Et moi derrière la machine à laver. Notre coeur battait la chamade, je m'en rappelle, c'était drôle, on se prenair vraiment pour des espions, comme dans les films.

Mais la vie n'est pas un film, malheureusement. Étant passés inaperçus, il retourna à ses occupations, les entendre me faisait bouillir intérieurement, j'avais beau être très jeune, je n'étais pas idiote, mais je me rendais compte de ce qu'il se passait, sans vraiment m'en rendre compte non plus..

Je suis passée par le jardin, mon cher acolyte toujours à mes côtés, puis nous avons longé le mur, en prenant la précaution de se baisser sous la fenêtre pour qu'ils ne nous voient pas, puis, je bondis avec l'appareil photo, et les pris en flagrant délit, il hurla de colère.

Le temps qu'il se rhabille, je couru me cacher, mais trop tard pour moi, il m'avait rattrapé.

Je me rappelle ce jour là, je me débattais d'une force incroyable pour mon âge, mais cela n'était évidemment pas suffisant, il m'avait saisi effroyablement le cou, enchaînant coup sur coup, gifles, coups de poing, tout en continuant de m'étrangler, il a du me tenir ainsi peut-être 2 ou 3 minutes, le temps que je manque d'oxygène, aux instants qui étaient supposés être mes derniers, j'entendu la porte s'ouvrir, ma mère rentrait, elle poussa un cri d'horreur, lâcha ses courses d'un coup, puis saisissa un objet, et ensuite, plus rien, je suppose que j'avais perdu connaissance.

#Louis

Je me rappelle de ce jour, où ma lâcheté aurait pû coûter la vie de ma meilleure amie. Je m'étais caché, pensant sa fille seule, ce monstre ne m'avait pas vu. J'étais terrifié, je pleurais silencieusement, et cacha mes yeux avec mes mains. Au moment où je craignais le pire, Samantha arriva, et passa du calme à l'hystérie. Son cri de détresse me fit frissonner, elle saisissa une poêle énorme, étant un des seuls objets qu'elle avait sous la main, et assomma l'horrible personne qui lui servait de mari. Elle pris sa fille dans ses bras, et pleura un long moment.

Tandis que la poufiasse s'échappa de la maison, (je senti quelqu'un de plus lâche que moi), cigarette à la main, comme si de rien n'était, j'accouru vers mon amie, en sang.

Je me rappelle toutes les procédures judiciaires et les questions, on était si jeunes et déjà si confrontés à la réalité.

Voilà pourquoi je n'ai pas réagi à l'aéroport, elle m'a fait payé ma lacheté d'autres fois, maintenant, je me sens comme pardonné.