Série Moon: La rebelle et le roi Lycan

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Point de vue de Lana

J'avais fait une nuit parfaite encore une fois. Le ventre plein le lit confortable la chaleur autour de moi et une sensation de sécurité dont je n'arrivais pas à me défaire. Et lorsque je l'avais aperçu à mes côtés à mon réveil, je n'avais, étonnamment, pas été surprise ni effrayee.
C'est comme si c'était sa place naturelle d'être assis sur ce lit à mes côtés à me tenir la main et à m'observer dans mon sommeil.

« je suis toujours là « déclara t il
Et ça correspondait effectivement à ce que je ressentais depuis la première fois que je l'avais vu. Moi qui avait toujours été seul depuis ma tendre enfance, j'avais l'absolu certitude qu'il était toujours là même lorsque je le voyais passer la porte point c'était une sensation inexplicable point c'était une sensation effrayante. Mais c'était la chose la plus réconfortante que j'avais connu de toute ma vie.

« j'aimerais rentrer chez moi «
« non «
« comment ça non ? « pour qui se prenait-il ? J'avais toujours été indépendante et j'avais toujours mené ma barque sans demander l'autorisation de qui que ce soit ce n'est pas demain la veille que ça allait commencer avec ce ... Cette... Comment qualifier cet être ? Et que me voulait-il à la fin ? Ce n'était pas mon sang qui l'a tiré car il m'avait protégé de l'infirmière qui m'en avait prélevé, ce n'était pas mon corps comme en profite les loups-garous car il n'avait jamais eu ses gestes là pour moi. Est-ce que c'était une sorte de sorcier ? Je n'en avais jamais vu avec une carrure pareille... En attendant j'avais dit que je rentrais chez moi et c'est ce que j'allais faire !

« j'ai dit non, tu n'as pas envie de rentrer chez toi «
« comment ça, vous prétendez savoir mieux que moi ce que je souhaite ? «

« ton cerveau te dit que c'est ce qu'il faut faire, que c'est ce que tu as l'habitude de faire, mais avoue que tu te sens bien mieux depuis que je t'ai découvert à l'infirmerie, que tu es bien traitée et que ta vie est beaucoup plus douce que ce qu'elle a été jusqu'à présent" il avait dit tout cela, tu ne vois douce, comme un père qui explique à son enfant quelque chose qui lui paraît incompréhensible. Il n'y avait pas d'ordre dans sa voix. il n'y avait pas de jugement . Il n'y avait pas non plus d'insolence.

Il savait. Il transmettait l' information en utilisant un vocabulaire que je sois capable d'entendre.

Une autre inspection rapide me fait comprendre qu'il avait raison. Je n'avais jamais été aussi bien nourrie, traitée, habillée et couchée que depuis qu'il avait débarqué dans cette foutue infirmerie. Ce qui m'effrayait le plus c'est qu'il n'y avait rien eu d'exigé en échange...