inter lucem et tenebras

Prologue

Dans cette douce nuit d'été de juillet 1994, un crie résonna dans l'une des chambres du 4 Privet Drive sans que les autres occupants n'on en rien à faire.

Celui qui criait été un garçon trop maigre, proche de l'anorexie, trop petit pour paraître son âge, vêtu d'habits trois fois trop grand pour lui et rapiécé par certain endroit. Il possédait des cheveux noirs ébouriffés, semblables à un nid d'oiseau, un air légèrement androgyne et de magnifique yeux aussi vert que l'émeraude. Sur son front de trouvait une étrange cicatrice noir en forme d'éclair.

Il se cambra une nouvelle fois tout en criant de douleur.

Patience, murmura une voix douce dans sa tête. Tiens encore un peut, mon ange. Tout ça va bientôt se terminer, endure encore un peut.

Il serra des dents pour retenir le gémissement de douleur qui allait franchir ses lèvres. La voix avait raison. Il fallait qu'il l'endure encore un peut, il fallait au moins ça pour qu'il puisse se venger de ceux qui, longtemps, l'on crut assez naïf pour ne pas se rendre compte qu'il se faisait manipuler par eux.

Ils le regretteront, tous, ne t'inquiète pas, souffla la voix. Encore un bloc et tout sera fini.

Il serra encore plus la mâchoire en se rappelant qui avait posé ces blocs sur sa magie. Celui qu'il considérait comme étant son mentor, presque un grand-père. Mais il n'en a jamais eut rien à faire.

Après tout, il n'était que le « Survivant » qui devait battre un mage noir mégalomane, défendre la veuve et l'orphelin, se sacrifie pour « le plus grand Bien ».

- Le plus grand bien mon cul, oui, grogna t-il avant qu'il ne lâche un autre cri.

La douleur était devenu de plus en plus insoutenable à mesure que la voix les enlevait. D'ailleurs, pourquoi devait-il l'écouter ? Qui lui disait qu'elle ne voudrait pas faire comme les autres ? Le manipuler ?

Parce que je n'en vois pas l'interêt, lui répondit-elle, le son de la voix lui permettant de garder la tête au-dessus de la mer de pur douleur dans lequel il risquait de sombrer d'un moment à l'autre. Je ne veux, ni ton argent, ni ta gloire, encore moins devenir ton compagnon, rit-il. Tu as déjà quelqu'un quelque part qui t'attend et qui souhaite être avec toi pour le reste de ses jours, je ne vois pas pourquoi je devrais prendre sa place.

Une autre vague de douleur le traversa tout entier avant qu'il ne s'effondre sur le matelas trouer ici et là de son lit, le souffle court et la sueur couvrant son visage.

- Dors, mon ange, dors, murmura une voix à la fois claire et grave. Demain sera le début de la véritable guerre.

Les mèches collant à son front à cause de la sueur bougèrent légèrement, comme si on dégageait son front.