On vit dans un société d'écran et d'ennuis.
On vit parce qu'on nous a mis au monde . On vit dans une époque, dans une ère , sur un planète que personne ne choisit.Je m'appelle George Leblond. Je suis illustrateur. Mon métier consiste à inventer ,decorer un monde que l'on choisi , avec une époque , une ère et une planète choisi . Je vis dans un société d'écran et d'ennemis. Je vis pour l'aquarelle et les tablettes graphiques. Je vis dans un monde que j'invente au fur et à mesure de mes croquis , un monde que je choisis.
J'illustre pour quiconque a besoin d'illustration.J'ai récemment commencé un projet bien plus conséquent que mes contributions par ci par la.
Depuis 3 mois , je tente d'écrire et d'illustrer ma propre bande dessinée.
L'histoire ordinaire d'une femme ordinaire.
Une femme qui prend le métro 2 fois par jour .
Une femme qui travaille d'arrache pied pour payer son logement à Paris .
Une femme qui travaille dans un bureau 5/7j 8h-18h ressenti 7/7j 6h-20h.
Une femme qui n'avait plus la tête a rien .
Une femme qui passait très peu de temps avec son époux .
Une femme qui fait une dépression mais qui travaille toujours autant , toujours plus.
Une femme en Burnout .
Une femme qui prend un Doliprane puis 2 puis 24 .
Une femme ayant passé une dure soirée a l'hôpital.
Une femme morte un soir d'automne . Une femme ayant épousé un illustrateur. L'histoire ordinaire de Laura , ma femme décédée il y a 1 ans et demi.Laura et moi étions marié depuis 2 ans le jour où elle s'est donné ma mort.
Laura était la seule à qui je pouvais parler sans m'arrêter. Elle était la seule avec laquelle mes mains n'étaient pas pluvieuse. Je lui parlais librement de mes passions et elle m'écoutais, avec ces yeux toujours pétillants et ses lèvres entrouvertes .
Laura m'accompagnait à mes rendez vous chez Mme Martine m'a psychologue. Laura savait pour mon anxiété. Laura m'a connu sous toutes mes facettes .
Les sourires à la sortie d'une collab,
les pleurs à la mort de ma mère,
les paniques au milieu de la foule,
la peur de l'inconnu,
et les colères de mes échecs.Cette bande dessinée est le moyen que Mme.Martine à trouvé pour que j'accepte mon deuil . Depuis 3 mois ,je dessine ma femme , je dessine le métro , j'écris son histoire et je la dessine encore .
Le lundi : je dessine notre mariage
Mardi : je dessine notre lune de miel
Mercredi : je dessine notre premier appart
Jeudi : je dessine le boulot de ma femme
Vendredi : je dessine ma femme endormie sur le bureau du salon
Samedi : je dessine le métro
Dimanche : je dessine ma femme et je pleure . Je dessine en pleurant . Je prend un médoc. Les médoc que Mme. Martine m'avait conseillé il y 4 ans . Des médoc contre l'anxiété généralisé. Une pilule de 500g a prendre tous les jours , deux fois par jour.
Cela fait donc 3 mois que je dessine ma femme .
Néanmoins, depuis quelques jours , je ne peux plus dessiner qu'un château, plusieurs fois par jour , sans même que je me souvienne avoir pris mon crayon de papier .
Je n'ai jamais visité de château de ma vie et je ne m'y intéresse pas tellement mais ce château ne m'est pas inconnu.
Ce château apparaît dans chacun de mes cauchemars, ces cauchemars qui reviennent chaque nuit. Ce château au grandes tours dans une nuit profonde. Ce château qui ressort violet dans la nuit noire et pesante.
Lorsque mon moi dormant se retrouve devant les portes lourde de cet énorme manoir fortifié, il s'avance , il ouvre la porte et divague dans les longs couloirs. Il ouvre la première porte du couloir sud et tombe systématiquement nez à nez avec cette fée. Une fée à l'aura de même couleur que le château, un violet profond dans la nuit noire. Une fée dont on ne peut pas distinguer son visage flou dans la pénombre.
Je me réveille en pleine nuit . 4h21 exactement. Toutes les nuits.
Cette fée hante mes pensées tout autant que le château,cette fée que j'ai renommé La Violette .
Ma bande dessinée n'avance plus depuis l'apparition des cauchemars. Au fond de moi , j'ai peur que Laura finissent par disparaître de mon esprit pour être remplacée par La violette. Ces pensées m'affligent et me terrifient . Je reprend un médoc
Après 4 jour de torture, je décide enfin d'aller voir Mme Martine. Je lui parle de mes cauchemars et de la violette et de Laura et du château et de mes angoisses et de mes dessins .
Elle reste calme, elle sourit doucement, elle m'écoute. Après quelques temps elle prend la parole pour me présenter une sorte de centre . Un genre de colonie de vacances pour adultes ayant des traumatismes. Un programme proposant des groupes d'écoutes , des après midi jeux de société avec les internes , un arrêt temporaire de son boulot.
Elle me tend un prospectus et je le prend , je ne le range pas , je prend le temps de le lire sur le chemin du retour . Je crois que cela pourrait être bénéfique pour moi . Je ne peux plus travailler de toute façon.
3 jour , 2 mail et 1 trajet de RER plus tard , je me retrouve en banlieue de Paris , à chercher du regard le fameux centre . Il fait nuit , nous sommes dans les alentours de 20h , je tourne la tête et je tombe nez à nez avec le centre .
Je me fige , je sue , j'ai les mains moites, je tremble et mes yeux se fixent sur un point précis , le château qui ressort violet dans la nuit noire ou séjourne les autres patient du centre .
Mes yeux ne bouge pas non plus lorsque La violette s'avance . Mes mains sont de plus en plus moites au fur et à mesure que La violette s'approche de moi . Je suis toujours figé quand ses mains se posent sur les miennes .
Je tremble et la violette se met a me parler : " ne m'oublie pas George , ne m'oublie pas ..."🌸Notes🌸: voici la première nouvelle d'un des futures de George . Cette nouvelle correspond au genre littéraire Fantastique (du moins j'ai essayé).
Il y aura donc d'autres nouvelles avec d'autres futures de George dans plusieurs genre littéraire, plusieurs univers .
La prochaine sera sûrement le point de vue de Léon , personnage introduit dans "Je suis George "
PS: j'espère qu'il n'y a plus de fautes d'orthographe 😭1065 mots
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Je suis George
Short Story💀George LeBlond est malchanceux et malheureux. Son existence reste infortuné dans chaque dimension, chaque univers, chaque monde. De tous les Georges qu'il existe , de tous ses futures qui se dessinent, tous finissent avec douleur, peine ou malheur...