El Ladrón

Prologue

SAFIRAH

Camp militaire, Safirah 10 ans.

Ça fait maintenant deux ans que mon père ma envoyé dans ce putin de camp militaire.

Je le déteste du plus profond de mon être.

Je vit l'enfer ici depuis c'est deux longues années de torture physique et psychologique.

Il ne nous laisse aucun moment de répit et au moindre faux pas on le paye très cher.

Vous me direz que pour un si petit âge je parle mal. Et bien figurez-vous, que si j'avais grandi comme les enfants de mon âge, je ne me retrouverai pas dans ce satané camp.

Je ne peux pas dire que jusqu'à présent j'ai vécu une enfance normale, parce que ça serait vous mentir.

Ma mère et moi, nous nous faisons battre par mon géniteur depuis ma naissance.

Il nous ru de coup sans cesse quand l'envie lui prend. Et vous connaissez la raison ? Tout ça parce que ma mère a eu le malheur de mettre au monde une petite fille qui n'a rien demandé.

Ma mère est morte il y a deux ans, suite au coups de mon père. J'ai découvert son corps allongé au sol dans une mare de sang et j'ai cru que mon monde s'écrouler sous mes pieds.

Je n'ai pas eu le temps de réaliser sa mort, que mon père ma drogué avant que je me réveille dans ce trou à rat.

J'ai appris par la suite par un soldat qui est mort à l'heure actuelle à cause de ces révélations, que j'ai été envoyé ici car le business de mon père s'est répandu et qu'il voulait que je me forge pour devenir son meilleur petit soldat.

C'est une véritable ordure putin. Je me demande comment sa mère a pu mettre au monde une merde comme telle.

Pendant que moi je groupie en enfer, lui s'enrichit comme le fils de pute qu'il est. Il et le roi des enfers ou je l'enverrai moi même.

- Eh toi là salope ! Dépêche toi de reprendre les exercices si tu ne veux pas que je te bute !

Je me dépêche de me remettre à pomper et d'enchaîner tous les autres exercices physiques avant de subir d'autres violences auxquelles je ne veux pas avoir à faire tant mon corps est amoché.

Nous sommes sous la pluie maintenant depuis plusieurs heures. Je ne sais même pas si je suis encore en Égypte. Nous sommes complètement coupés du monde extérieur.

Les militaires qui nous forment sont des êtres sans âmes et sans cœur. Ils nous détruisent comme ils le souhaitent.

De ce que j'ai entendu, je suis la seule fille du camp.

Ils ont partagés tous les enfants dans plusieurs groupes en fonction de nos tranches d'âge pour éviter au maximum qu'on se mélange et qu'on crée une rébellion avec les plus âgés.

Je suis la salope du camp. C'est comme ça qu'on me surnomme depuis mon arrivée ici.

Il font ce qu'ils veulent de moi et de mon corps et je n'ai pas mon mot à dire. La seule chose qu'il leur est interdit c'est de me violer.

Mon père a au moins eu la décence de me laisser ma virginité mais pour combien de temps encore ?

- Espèce de sale pute va ! Quand je t'ordonne quelque-chose tu le fais dans l'immédiat. Tu vas être sanctionné.

C'est le même soldat que tout à l'heure qui me hurle dessus.

Il s'approche de moi avec hargne en m'attrapant fermement par les cheveux tout en me traînant vers la salle de « punitions ».