moirorrs

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Oui coucou désolée de la ptite pause hihihii euh j'avais plus d'inspi pis j'étais occupée

alors ceci n'est pas un chapitre sur la story principale (oui désolée, c'est pour bientôt) et pour faire patienter bah euh jvais mettre une petite rédaction/one shot qui est de base pr mon devoir de français bahaha bref dites-moi votre avis et c'est partiiii






— MIROIRS ★ 

chapitre .i (one shot)







Quatre heures tapantes.

Le tic-tac incessant de l'horloge se mêlait avec mes pensées vagabondant dans mon esprit furtivement. Je remuais machinalement mes jambes sous ma couette. Je demeurais éveillée, fixant le plafond, les yeux grands ouverts. Ces derniers s'étaient accoutumés à la sobriété de la pièce dépourvue de lumière vive, qui n'avait que pour illumination le doux feu follet qu'émettait la lune à travers les rideaux fins et ternes. Je pus distinguer les étoiles étincelantes et la lune diaphane qui brillait dans la nuit obscure. J'entendais également le bruit du vent faire frémir les arbres et faire tressaillir les feuilles accrochées à leurs branches.

Je ne puis m'endormir. J'attendais le sommeil comme on attendrait le bourreau.

Quand bien même, il ne me resterait pas assez de temps pour me réveiller en bonne et due forme.

Je suis agitée, demain est un grand jour. Je m'en vais à l'internat ; la pension. Après avoir quitté la campagne pour la ville, lieu des fantasmes urbains, j'ai également changé d'établissement scolaire. Dorénavant, je vis au centre-ville avec ma tante, à Londres.

Malgré tout, j'ai aussi quelques inquiétudes. À mon arrivée, j'ai ouï dire sur ma future école qu'il y avait cette dame, — une certaine Judith — qui agissait de façon étrange, ses actions reliées avec des sortes d'esprits. Mais moi, je ne crois pas à ces rumeurs stupides. Je préfère me concentrer sur la réalité que je vois et que je ressens grâce à mes sens, plutôt que d'être aveuglée par les nombreuses ignominies que l'espèce humaine baratine et conçoit de toutes pièces par son imagination. Je hais cela de tout mon être, que de mensonges. La haine que j'émets à leur égard est inquantifiable ; je déteste les mensonges. C'est pour cela que mon existence se résume à rester seule, le nez enfoui dans mes livres, certes, sans m'aventurer vers les autres.

Cela dit, l'aurore revint encore une fois aujourd'hui. Le soleil commençait à illuminer les murs blancs de ma chambre et mon lit, avec ses multitudes de rayons. La cloche retentit d'un son tonitruant, me levant de force de mon sommeil. Je frottais mes yeux avec effort, la main frêle. Je n'ai à peine pas dormi cette nuit, et voilà maintenant que je dois me diriger vers un lieu que je ne connais ni d'Adam ni d'Eve. Je me levai cependant.

La routine dans laquelle on m'avait élevée n'avait plus rien d'ennuyant, je m'y étais accommodée. Me réveiller puis me lever consécutivement, me préparer, vivre, dormir, et ainsi de suite. Chaque jour, continuellement.

Je jetai un coup d'œil furtif à ma fenêtre, regardant les oiseaux qui chantaient gaiement. Et rebelote, les piaillements continus de ces bêtes me donnaient la tête qui tourne. Je fermai la fenêtre de ma chambre d'un geste sec.

Zemmour x Kirikou x ReaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant