Chapter Nine.

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Harry's P.O.V (COMME LE PAIN DE MIE PTDRR)

Le fait qu'il m'embrasse avec cette intensité et cette tension dans l'air ne faisait qu'accroître mon envie et ma sensation de bien être avec lui.  Je me félicitai intérieurement tous les jours de ne pas avoir arrêté de lui écrire sur Omegle après ses comportements et réactions de merde avec moi. Sachant que c'est ce qu'il attend depuis le début du baiser, j'enroule à mon tour mes bras autour de sa nuque et me plaque contre lui. J'oublie les lampions qui volent autour de nous, j'oublie le chien qui aboie dans le jardin voisin. Je serai même capable d'oublier mon identité.

C'est à cause du manque d'air que l'on se sépare. Je déteste tellement l'être humain d'être obligé d'utiliser de l'air pour respirer. Je ne veux tout simplement pas me détacher de lui. Je m'éloigne de quelques centimètres seulement, mon front reposant contre le sien et nos respirations se mélangeant. Je m'en fous de mourir de manque d'oxygène, je suis dans ses bras et je sais qu'il ne laissera pas un truc de ce genre arriver.

"On devrait entrer." Il murmure comme si lui non plus ne voulait pas briser ce moment. "Je ne compte pas passer la soirée sur cette allée."

J'hoche tout doucement la tête et c'est à  contre cœur  qu'on se détache entièrement, enfin pas totalement vu que ma main attrape la sienne, comme si c'était un réflexe, un geste de survie.

"C'est beau." Je constate en dépassant le seuil de la porte. "C'est à toi?"

"Pour la soirée, c'est à nous." Il me tire vers une autre pièce. "Sinon cette maison est à ma tante."

"Elle est gentille de te la prêter."

Son regard dévie vers moi et s'encre dans le mien. Ses prunelles brillent d'humour et il dépose sa main sur ma joue. Il se penche et je ferme les yeux, persuadé de savoir ce qu'il va se passer par la suite. Je suis pris au dépourvu quand son souffle s'écrase sur ma nuque au lieu de sur mes lèvres. 

"Elle ne le sait pas vraiment.."

Il se redresse et j'ouvre les yeux en le regardant intensément, frustré.

"Qu'est-ce qu'il y a Harry? T'as vu un fantôme?"

Comment il fait pour passer en même pas une demi seconde du mec romantique au Louis pas drôle? 

J'hoche négativement la tête, toujours cette question dans ma tête, totalement perdu. C'est vrai ça en y repensant: chaque fois où il agit comme un vrai copain, la seconde d'après il agit comme un meilleur ami ou un frère.

"Harry?" Il répète.

"Tu ne m'as pas embrassé." Je chuchote. "Tu as dit qu'à notre prochain rendez-vous tu ne ferais que ça."

"Tu ressembles tellement à un enfant boudeur bébé." Il caresse ma nuque, m'envoyant des frissons au passage. "Désolé, je ne voulais pas te vexer d'accord?  J'ai juste pas fait attention. Tu me pardonnes?"

"Seulement si tu me donnes une bonne raison de te pardonner."

Il ricane et cette fois-ci, sa respiration  se fait saccadée et s'abat sur mon visage. Ne pouvant tout simplement plus attendre pour le sentir sur mes lèvres, je comble l'espace entre nous et je suis conscient de ne pas y être allé doucement rien qu'à la façon dont je l'entends gémir quand nos bassins entrent en contact.

"Bordel." Il marmonne contre ma bouche

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"Une autre merguez?"

Je secoue négativement la tête en finissant d'avaler le verre de rosé qu'il vient de me servir. Putain, ça brûle.

"Bébé, t'as pas déjà fini?" 

"Si." J'avoue à  voix basse. "D'ailleurs, c'est sec."

"Ouais," il admet en souriant. "Ma tante le garde pour les grandes occasions."

"Et on l'a fini?" Je demande en jetant un regard vers la bouteille à présent vide aux trois quarts. "Apparemment oui."

"C'était une grande occasion." Il argumente. "Notre premier dîner en tête à tête."

"C'en était une." Je souris. "On fait quoi maintenant?"

"J'avais pensé à un bain de minuit."

Je regarde ma montre, le rouge prenant possession de mes joues. En effet il est 23 heures 30. Putain. La gêne s'empare de moi et je me mets à trembler. Je sens ses deux bras s'enrouler autour de moi par derrière.

"Harry, tu peux garder ton caleçon okay?" Il chuchote, rassurant. "Je ne te blâmerai pas."

"Promis?"

"Hey! Je suis pas un bourreau bébé! Je préférerai garder mon caleçon aussi. Alors tu vois." Il embrasse mon cou. "Et n'oublie pas que je t'aime et donc qu'en aucun cas je te ferai du mal intentionnellement." 

"Je t'aime."

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HEY MERCI BEAUCOUP BEAUCOUP BEAUCOUP POUR TOUT !!!! ♥

Allez jeter un coup d'œil à mes autres fan-fic'! 

ALL THE LOVE BABES xx

Omegle. [L-S] #wattys2015Où les histoires vivent. Découvrez maintenant