chapitre 3- Dîner

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J'étais assis entre Alice et M.King. Le jeune maître King me fixait d'une façon... attendez, je vais vous décrire ce regard. Vert plein d'étincelles sensuelle, désireux et suivi d'un sourire en coin. Un sourire de prédateurs.

M. King me regarda et là, je vois le même regard que son fils dans ses yeux d'une couleur que je ne serais définir. Je frissonne et me focalise sur mon rôti. Découpe, mache,avale. Découpe, mache, avale.
Bizarrement ça m'aidait à oublier ses regards inapproprié.

- Alice, dit une voix au loin. Tu t'es occupé de Karl ?

J'étais dans un autre monde. Le monde où l'on ne voulais faire que manger sans s'occuper des autres. Je dus lever la tête quand Alice me cogna le bras.

- Vous voulez parler de ça ici ?

Elle me regarda et revint sur M . King. 

- Oui. Étant le "familier" de mon fils, il se doit de connaître ce qui se passe quand on se joue de notre famille.

Alice s'assit le visage sombre. Elle lacha ses couverts et posa ses mains sur ses genoux. Elle serra les mains et quand elle leva la tête, elle avait un regard vide fixer sur Vincent. Et pour la première fois depuis mon arrivée, il y a quelques heures, il baissa la tête honteux. De quoi ?

- Karl était le familier du jeune maître. Un jour, il s'est énervé et à crié sur le jeune maître. Pour le punir, le jeune maître le priva de nourriture autre que de l'eau et du pain sec.'

 Puis, une fois la punition finie. Karl fugua en pensant aller avertir la police sur les activités du marché noir. Mais quand il arriva au marché avec les policiers, le marché avait déjà déménagé pour les égouts de Chicago elle laissa le silence surplomber la pièce avant de reprendre son souffle et de continuer. Le maître tomba sur lui lors de son voyage dans la ville. Il le ramena et me demanda de... de le punir d'une façon...

Sa voix tremblait, elle regarda M. King. La bouche ouverte elle le fixait. Comme si de son simple regard elle lui disait quelque chose en silence.

- Il est vrai, dit se dernier. Que t'avoir forcé à faire ça était aussi une punition. Tu peux quitter la table si tu veux, les souvenirs doivent être horribles.

- Monsieur, il avait piqué ma curiosité. Quelle était ça punition ?

Alice quitta précipitamment la table en lâchant un petit "J'y vais".

- Il a été puni. Alice a dû l'amener à l'hôpital psychiatrique de la prison. Il c'est fait enlever les ongles, puis les doigts un à un par un prisonnier. J'ai la justice au creux de ma main.

Il se penche vers moi et me regarde d'un air effrayant.

- Si un jour, tu cause du tort à mon fils ou à ma famille tu subiras le même sort. Et ne fais pas exprès de t'approcher de Vincent pour échapper à ton châtiment. 

- Je... mon visage se ferma et je pus clairement capable de le regarder dans les yeux. Je ne compte pas abuser du jeune maître. Si un jour je m'écarte du droit chemin, je l'assumerais.

- Je ne sais pas si tu mens, mais en tout cas, il découpe sa viande. Si c'est le cas, tu mens sacrément bien ! Ça peut être un avantage comme une faiblesse. Tu peux nous laisser comme tu as fini. Ta chambre et juste à côté de celle à Vincent.

Je fixe mon assiette vide. J'ai dû mangé plus vite que prévu.

Une fois hors de la pièce, j'entendis des brides de la conversation.
"Tu es un monstre ""Tu n'es pas mieux. Et ta mère le sait mieux que n'importe qui" 
J'entendis la chaise raclée le sol et tomber. Des pas viennent dans ma direction. Je monte quelques marches pour faire croire que je montais avec la vitesse d'un escargot.

- Que fou tu là toi, tu n'a pas des chose à faire par hasard? siffla mon maître.

Son visage avait l'air furieux mais ses yeux brillait de tristesse. Pourquoi avait il toujours cette air honteux devant Alice ou son père ?

Esclaves de nos désirs (corrigée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant