chapitre 2 (le peintre)

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Il s'est écoulé déjà deux semaines depuis que notre chère Lisa McLaren s'est inscrite sur Tinder, convaincue que sur le net, elle pourrait trouver des proies sans défense en abondance. Aujourd'hui, sa nouvelle victime est en route, car elle a commencé à communiquer avec des individus en ligne et a convié l'un d'entre eux chez elle. Il s'agit d'un peintre, âgé seulement de 23 ans. Il était si heureux lorsqu'elle l'a invité chez elle. Mais quelle naïveté !

(La conversation via Tinder)

Lisa : Bonjour, moi c'est Manuela. J'ai vu ton compte et j'ai adoré tes dessins. J'espère que ça ne te dérange pas qu'on parle.

Lui : Ne t'inquiète pas, ça ne me dérange pas, mais est-ce qu'on se connaît ?

Lisa : Non, mais je vis à New York, et toi ?

Lui : Moi aussi, je vis là-bas, et je m'appelle Nicolas. J'ai 23 ans.

Lisa : Moi, j'ai 20 ans. On peut parler de peinture, s'il te plaît ?

Lui : J'adorerais... (une semaine de communication s'écoule)

Lisa : Hey, je ne sais pas si tu vas accepter, mais ça te dérangerait de venir chez moi pour que tu puisses me peindre ?

Lui : Non, au contraire, ça me ferait plaisir.

Lisa : Je t'attends à 14h.

(Fin de la conversation)

C'est ainsi que nous découvrons ce jeune homme, aux cheveux blonds, aux dents aussi blanches que la neige. Quelle beauté, la nouvelle proie de McLaren, mais tellement naïf. Quel être sur terre accepterait de se rendre chez un inconnu dont on connaît à peine l'existence ? Personne !

Il avance insouciant vers la maison qui a vu des millions de vies perdre la leur, jusqu'à ce que l'espace entre la porte de la maison de McLaren et lui-même devienne inexistant.

Il sonne.

La jeune fille n'attend pas davantage son invité, qu'elle ouvre la porte dans la même seconde. Elle lui adresse le sourire le plus hypocrite qu'elle puisse imiter.

Elle invite sa victime à entrer dans sa demeure, sans se soucier des châtiments corporels qui l'attendent.

Elle referme rapidement la porte, évitant toute éventuelle course-poursuite. Elle invite l'homme à s'asseoir, lui souhaitant la bienvenue.

Alors qu'elle cherche quelque chose pour assommer son invité, lui, observe chaque détail autour de lui attentivement. Soudain, il remarque une photo de la jeune femme enchaînée devant l'hôpital psychiatrique.

Son cerveau se met enfin en marche, réalisant qu'il se trouve chez la folle crainte de tous. Il veut fuir, mais il est trop tard, son corps s'effondre sur la vieille moquette.

Lisa prend le corps et le traîne à la cave, laissant derrière elle une trace de sang provenant de la tête de l'homme, due au contact brutal avec le sol.

Quelque temps plus tard, l'homme se réveille, poussant un hurlement de frayeur en découvrant l'endroit où il est. Des cadavres brûlés, pendus, mutilés, des outils aussi tranchants que des lames décorent cet endroit sinistre qui sera bientôt le cimetière de Nicolas.

La jeune fille s'approche du peintre, cette fois avec une petite bouteille d'acide en main. Que va-t-elle faire ?

Nous n'avons pas besoin de nous poser davantage de questions, car d'un seul coup, elle renverse le contenu sur le visage angélique de l'homme. Quelle beauté gâchée !

L'homme hurle, sa chair et ses os commencent à être visibles, ses yeux brûlent, la plupart de sa peau se transforme en une bouillie brûlante. Quel châtiment horrible.

La jeune femme n'abrège pas la souffrance de l'homme, elle prend plutôt une casserole d'huile bouillante, probablement préparée pendant le sommeil forcé de Nicolas, et verse le contenu sur les jambes de sa victime.

Veut-elle réduire le corps de sa proie en pâté ? Si tel est le cas, elle est sur la bonne voie, car dès que l'huile est versée, les jambes de l'homme deviennent des boules informes, le résultat est le même que pour son visage autrefois si beau.

Aveugle à cause de l'acide et handicapé aux pieds à cause de l'huile, l'homme essaie grâce à ses autres sens de deviner ce que fait la folle. Mais il ne peut pratiquer cet exercice trop longtemps, poussant un cri de douleur énorme. Sûrement dû au fait que McLaren vient de brûler son instrument de plaisir.

Les cris de l'homme résonnent, atteignant les oreilles de tous les oiseaux de la région qui s'envolent.

Lisa, fatiguée d'entendre les gémissements du peintre, décide de le faire taire en lui cousant les lèvres. Le torrent de sang qui s'écoule n'est rien comparé à la souffrance psychologique et physique que subit Nicolas.

La jeune femme prend un couteau et commence à trancher la peau du jeune homme, qui ne peut plus parler et pousse maintenant des grognements de souffrance.

Lorsque la psychopathe voit qu'il ne reste presque plus de peau en bon état et que le peintre est désormais au seuil de la mort. Elle prend sa tronçonneuse préférée et tranche habilement le corps de Nicolas en deux parties.

Quel mouvement magnifique, elle a réussi à couper le corps de l'homme en deux parties égales, y compris son cœur.

Elle s'approche lentement du reste de l'homme et récupère les parties de l'appareil qui était autrefois vital pour lui, les déposant dans un de ses placards.

C'est un peu comme sa marque, quand les policiers trouveront les corps de ses victimes, il n'y aura bien sûr aucun cœur. Car elle les a volés.

Merci d'avoir lu 🤗

Les aventures de Lisa McLaren.

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