chapitre 4 (le premier meurtre dernière partie)

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depuis un temps insaisissable, je contemplais avec une admiration teintée de tendresse mon œuvre, lorsque subitement, la femme prit la fuite, et les sirènes de la police résonnèrent au loin. ils surgirent de leur véhicule avec une hâte fiévreuse. leurs regards, une fois posés sur moi, s'emplirent d'une terreur manifeste, pointant leurs armes, frappés de stupeur face à mon geste. indifférent à leur état d'âme, je rassemblai mon courage, me levant. à ma première esquisse, ils adoptèrent des postures offensives, alors que ma seule intention était de me rendre. l'un d'eux, empoignant brusquement mon bras, me précipita dans un imposant camion, verrouillant la porte comme si j'étais une créature monstrueuse.

le voyage se déroula dans un silence funèbre, une obscurité inexplorée qui éveillait en moi une angoisse profonde. mes supplications pour être libéré tombaient dans l'indifférence. à l'arrivée au poste de police, la mise en cage persista, un espace vide, abandonné, me laissant dans une solitude déchirante pendant des heures. les pleurs de ma mère résonnèrent finalement à travers les barreaux, exprimant son chagrin, sa tristesse, comme si son monde s'effondrait. mon père me fixait avec dégoût, une froideur déterminée. un homme pénétra dans ma cellule, me soumettant à des interrogations sur les raisons de mon acte. dans un sourire dénué de raison, je détaillai chaque nuance émotionnelle de ce meurtre, y compris l'excitation ressentie à l'instant fatidique.

il quitta la cage, terrorisé, clamant que jamais de sa vie il n'avait rencontré un cas semblable, décrivant ma personne comme le diable en personne, l'anti-christ. à ces paroles, ma mère s'évanouit, mon père s'avança pour m'injurier, me faisant prendre conscience du désastre infligé à ma famille, me reniant et proclamant que je n'étais plus sa fille. abandonnée à la solitude, je m'installai dans un coin de la cage, submergée par la haine.

quelques jours plus tard, un transfert me conduisit pour la première fois dans un hôpital psychiatrique. enchaînée en permanence dans une salle blanche, sans la moindre compagnie, la tristesse m'envahissait. à l'âge tendre de huit ans, je fus déclarée monstre, initialement harcelée puis cloîtrée. ma vie d'enfant s'évaporait, victime d'une société peut-être responsable de mon mal-être.

   Les aventures de Lisa McLaren 🤗

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⏰ Dernière mise à jour : Mar 13 ⏰

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