Mafia - Felix [Partie 1]

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Commande de @eileen_todouchiwa : J'espère que ça te plaira <3

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Le bruit des sirènes de la police réveille les habitants du quartier de Seven Hills. La pluie et les éclairs ragent sur la paisible ville de Sydney. Les policiers descendent à toute vitesse de leurs véhicules et se dirigent vers une maison en particulier, celle de Lee Felix, leader du groupe de Mafia redouté. Ils forcent la porte avec des coups d'épaules et déverrouillent enfin l'accès à la villa du mafieux.

Quelques minutes plus tard, ils ressortent avec le fameux Felix, menotté, celui-ci avec un sourire mauvais, complétement conscient de la situation. Ils traversent la foule de journalistes, qui s'est  accumulée au fur et à mesure du temps, les flashs fusant de partout sur le visage du leader de Mafia.

Lee Felix regarde tour à tour chaque journaliste qui se bousculaient pour décrocher des réponses de la part des policiers, qui essayaient tant bien que mal de se débarrasser de la foule pour emmener le prisonnier dans leurs véhicules. Son regard traversait les habitants regroupés autour de sa maison, qui fuyaient ses yeux perçants, translucides. Finalement, ses prunelles argentées se bloquent sur les miennes, agrandis de stupéfaction.

Cette homme, je l'ai rencontré il y a un mois, dans une ruelle mais il était différent de ce que je vois aujourd'hui, en face de chez moi.

FLASHBACK

- Vas-y salut ! 

Je salue ma collègue et continue mon chemin jusque chez moi. Il est très tard le soir et je regrette d'avoir accepté cette soirée entre collègues. Les rues sont désertes et un silence malaisant s'installe dans l'atmosphère. Je soupire et presse le pas, m'inquiétant de ce qui se cache dans l'obscurité. Je resserre ma veste sur ma poitrine, entendant un rire au loin. Je baisse le regard pour ne pas m'attirer l'attention.

Soudain, une voix hurle : 

- Hé miss ! 

Je continue mon chemin sans même jeter un regard vers la voix. Je regrette profondément maintenant. J'accélère en entendant des pas s'approcher de moi. Soudain, une main attrape brutalement mon épaule et retourne mon corps face à un homme de la trentaine, bourré.

- Où est-ce que tu vas comme ça mademoiselle ? Hein ?! hurle-t-il d'une voix hystérique.

- Lâchez moi ! Vous n'avez rien d'autre à faire que de déranger les jeunes femmes la nuit ?! répondais-je en criant, balançant sa main qui était sur mon épaule de l'autre côté.

- Tu oses me crier dessus comme ça !

Il lève sa main, s'apprêtant à me gifler. Je recule, apeurée, essayant s'esquiver sa paume rougeâtre. Je ferme les yeux et couvre mes oreilles pour tenter d'atténuer l'impact de la douleur. Mais au lieu de sentir sa main sur ma joue, j'entends un grognement de douleur.

J'ouvre mes yeux et aperçois un jeune blond tordre le bras de l'homme qui voulait me frapper. Le trentenaire hurlait de douleur alors que le jeune homme fermait sa bouche.

- Tu oses crier de douleur alors que tu t'en prends à une jeune femme en pleine nuit, lui murmure-t-il à l'oreille, d'un ton menaçant.

Il lui donne un coup de pied à l'arrière du genou et l'assomme avec un coup de coude sur sa tempe. Le corps de l'homme s'affale sur le sol, sous ses pieds. Il relève son regard noir vers moi et me fixe intensément, ce qui me procure des frissons dans le dos. Petit à petit, son regard s'adoucit et il s'approche de moi lentement.

Je prends le temps de le détailler de la tête au pied. Ses cheveux longs sont de couleur blonde et attachés en une queue de cheval haute, laissant quelques mèches sur son cou. Il porte un t-shirt blanc, sous un gilet noir et un jogging de la même couleur, au dessus de baskets blanches. Il tient la bandoulière de son sac de sport qui pend sur sa jambe droite.

- Tout va bien mademoiselle ? Vous n'avez rien ? me demande-t-il d'une voix grave, les sourcils froncés.

Je cligne des yeux, me rendant compte qu'il est juste en face de moi.

- Ou-oui..., je-je vais bien, bégayais-je. Merci, souriais-je, en le regardant finalement dans les yeux.

Il sourit à son tour à mon égard avant de tapoter mon épaule.

- C'est très dangereux de sortir la nuit et encore plus si ce genre de personnes se croient tout permis ces temps-ci, me prévient-il en jetant un regard noir vers l'homme affalé sur le sol. Est-ce que je peux vous accompagner chez vous si ça ne vous dérange pas ? me propose-t-il avec un regard bienveillant.

Je le dévisage, surprise de sa proposition. Ces yeux ne laissent passer aucune malveillance, lui qui vient de m'aider, a priori, ne songerait pas à me faire du mal. 

- Oui, pourquoi pas, lui répondais-je en souriant, reconnaissante.   


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⏰ Dernière mise à jour : Jul 13 ⏰

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