Ne regarde plus jamais... Derrière toi

Chapitre 7 - Royan (Partie 3)

Avant... Tout me semblait beau, d'où l'expression de voir la vie en rose. C'était réellement l'impression que j'avais.

Si il n'y avait que la mer qui me rendait joyeux durant ces années, je vous dirais que c'est un mensonge. Il y avait des tas d'autres choses.

En commençant par l'école. Oui, je prenais plaisir à aller à l'école. Je me réjouissais chaque jour de retrouver mes camarades, ensuite devenus amis, puis ma première petite amie. Bon, à cet âge là vous me diriez que c'était une amourette. Ça l'était, mais quand on est petit, on a l'impression que la première petite amie sera notre femme à tout jamais, enfin, je ne vais pas vous faire de dessin, mais on a tous vécu cette situation dans notre vie.

À cet âge là, l'école était un amusement et un moment de recueil pour moi. On jouait aux cartes Pokémon, on jouait aux billes, à la marelle, enfin, c'était le bon temps.
Le temps où notre vie ne pose aucun soucis. Le temps où rien ne nous freine, où on pense que tout est possible. On a réellement l'impression qu'aucunes barrières ne nous retiens. Quel bonheur !

Pas de factures, pas de problèmes d'adultes, pas de stress, pas de travail, pas de surcharge mentale, pas besoin d'argent car cinquante centimes suffisait à nous rendre heureux pour prendre un paquet de bonbons. Bon maintenant avec cet argent là, on en aurait beaucoup moins, mais c'est un autre sujet.

Je l'appelais le « monde de tous les possibles ».
J'ai eu la chance d'avoir des parents qui me laissaient battre des ailes comme bon me semblait. Évidemment j'avais un cadre, mais j'avais ma dose de liberté, et je ne cesserai jamais de les remercier pour le bonheur qu'ils m'ont procuré !

Finalement cette vie était pas si mal.
Rendez vous compte que j'arrivais à « bien vivre » la garde alternée, qui parfois est un obstacle important dans l'enfance. Je vivais tellement bien ma vie, que j'en avais quasiment oublié la séparation de mes parents.
Jusqu'au jour où...