Light in the darkness [réécriture]

Chapitre 39 - Ma violette

TW : Propos à caractère sexuel agressif !

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PDV Enzo

NDA : Party Monster, The Weeknd

J'entends ses pas qui claquent sur le sol, puis plus rien. Son corps est braqué dans cette petite pièce capitonnée de cuir rouge, renfermant deux fauteuils noirs, et une tablette posée sur une table entre ceux-ci.

Sa main attrape furtivement la mienne, pour la serrer fortement, me témoignant de sa détresse imminente. Son visage si angélique est désormais tiré par les traits de l'angoisse.

Mais, quand je jette un oeil rapidement à la pièce, je discerne une caméra centrée aux millimètres près sur nous.

Je laisse ma main glisser dans le creux de sa hanche droite, avant de la plaquer contre moi. Je baisse la tête pour tomber dans ses iris verts qui me perturbent autant qu'elles me donnent envie. Je dégage une mèche rebelle de son visage, pour venir la coincer délicatement derrière son oreille.

Je sens ses fourmillements d'angoisse qui disparaissent progressivement, pour laisser place à des frissonnements de plaisir. Ses poils s'hérissent et je ne peux m'empêcher de délecter face à cette scène, de son petit corps moulé à la perfection dans cette robe rouge, qui tressaille sous mon toucher.

- N'oublie pas pourquoi nous sommes venue ici chérie. Il est temps que tes désirs soient assouvis comme il se doit, lâché-je dans un sourire hypocrite, tentant de dissimuler ma mâchoire qui se crispe à chaque mot prononcé.

Ses yeux se plissent analysant mes réactions, avant de hausser les sourcils quand mon regard se dirige discrètement au-dessus de son épaule.

Son impassibilité refait surface brutalement, et elle aborde un regard que je ne lui avais encore jamais vu.

Son aura de femme fatale naissante brise toute l'angoisse qu'elle venait d'accumuler.

Elle se penche à mes lèvres, et laisse glisser lentement ses doigts sur mon torse, pour s'arrêter juste au-dessus de la ceinture de mon tailleur.

Je ne tarde pas à recevoir les effets de ma diablesse, quand je me sens rapidement à l'étroit.

Même si à l'heure actuelle, elle jouait merveilleusement son rôle, et leur donnait le spectacle qu'ils souhaitaient. Je sentais dans son regard cette flamme qui n'appartient qu'à nous. Je sens à sa façon de se tendre qu'elle-même est en train de s'humidifier à mesure que ses doigts me parcourent.

- Il était temps trésor. Je suis affamée en ce moment, minaude celle-ci.

Elle tente de tuer ses angoisses par un sous-entendu que je perçois. Mais, ses lèvres se pincent à la fin de ses paroles, comme pour renfermer ce qu'elle venait de prononcer.

Le retour à la réalité est brutal, parce que même si nous tentions d'oublier l'endroit dans lequel nous étions, tout nous ramène à lui.

Je sentais que cette mission était en train de la tuer de l'intérieur, et ça me rend littéralement dingue de voir son sourire s'éteindre.

Je l'incite à s'asseoir sur son fauteuil, où celle-ci s'installe sensuellement. Sans même sans rendre compte, ses moindres faits et gestes sont stimulants.

L'ouverture de sa robe remonte si bien que je discerne légèrement le début de sa courbe.

Elle me jette une oeillade se sentant observer, et remet son ouverture en place, tout en rougissant ce qui m'empêche de me concentrer complètement.