Chapitre 1

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Je courrais et courrais un seul interdit s'imposer à moi. S'arrêter car s'arrêter voulez dire prendre le risque de regarder en arrière et surtout  prendre conscience de la sombre vérité : j'ai la mort à mes trousses mais tout ça ne sont que des détails. Car même si mes jambes me font terriblement mal et que mon corps me crie de ralentir, mon cerveau lui  approuve cette souffrance et souhaite même qu'elle continue autant que nécessaire car lui est focalisé sur celle qui m'attends à la maison en cet instant.
Cette même personne qui doit se faire un sang d'encre de mon état actuel comme à chaque fois.
Je m'étais promis de ne pas recommencer,mais  mentir est devenu une habitude. Certaine personne se force à toujours dire la vérité parce que c'est mal et que cela ferait d'eux de mauvaises personnes, moi je m'en contre fou car dans leur croyance je ne place plus aucun espoir, je n'ai plus peur de rien ni de personne et le diable ne manque pas à la règle.
Je l'attends de pied ferme pourquoi avoir peur du diable quand on sait que notre âme n'est pas ou du moins  n'est plus charitable est que l'enfer nous accueillera le jour de notre mort. Pour me couper de ma réflexion les cloches d'une église retentissent. Elles me font me rendre compte qu'il est déjà trois du matin est que cela fait donc plus six putain d'heures que j'essaye de leurs échapper.
Je prends un petit chemin sur ma droite espérant qu'ils me perdront de vus. Ils sont une dizaines et je suis seule et épuisée par cette course poursuite alors que je n'ai strictement aucune chance. Plus j'avance, plus je commence à voir flou.

- Merde Aélys, tu ne peux pas fatiguer maintenant, putain. Me dis je à moi même.

Alors je fait ma technique. Je ferme les yeux en voyant qu'une  une longue ligne droite se trouve devant moi et que je ne risque pas de me prendre un mur, et je commence à m'imaginer leur trait puis ses traits à elle. Je n'ai pas le droit droit de les décevoir et je n'ai aucun droit de la laisser. Et comme d'habitude ses pensées me redonne les forces nécessaires pour continuer. Je continue donc à courir dans l'obscurité jusqu'à voir la fin du tunnel mais celle-ci n'est pas celle que j'espérais tant, c'est même tout l'inverse. Un cus-de-sac.

- Et merde. Dis je en frappant dans le mur.

- Tu l'as dit. Dit une voix masculine derrière moi

- Putain. Me dis je à moi même.

- Encore une insulte. Je te trouves bien vulgaire pour une femme. Tu ne ve pas faire comme toute ton espèce est rester sage comme la chienne que tu es.

Ces paroles me donne envie de vomir. Et cette envie s'intensifia lorsque j'entendis ses hommes les gros porcs rigolaient.

- Tu me dégoûtes. Et puis moi je ne suis pas une chienne je sais que ça peut être difficile à croire quand toute les femmes de notre entourage le sont mais ta mère et ta femme sont des exceptions.

- Parle pas d'elles sale pute.

- Ce n'est toujours pas moi la pute. Tu peux pas juste fermer ta grosse gueule et aller retrouver ta femme je suis sure qu'elle se fera un plaisir d'écarter les jambes pour toi. Elle.

Plus personne ne riait et tout le monde me regardait comme si j'étais folle. Je sais qu'on pourrait penser que je suis inconsciente de m'être opposé à mon adversaire de cette façon alors que je suis en mauvaise posture et que mon corps peut s'écrouler à tout instant. Mais quitte à mourir autant le faire digne et puis c'est plus fort que moi. Je n'arrive pas à laisser les gens mal me parler sans leur répondre.
L'homme devant moi. Non, en fait pas l'homme mais l'animal devant moi ordonna à ses hommes de rentrer chez eux et qu'il voulait s'occuper de moi seul. Ce n'est pas un homme car l'homme le vrai est celui qui traite correctement les femmes et qui respecte les autres. Lui n'a aucune valeur.

- Maintenant qu'ils sont partis à nous deux. Tu n'as pas pu t'empêcher de fermer ta grosse gueule sache que tu vas le regretter amèrement. Je vais te baiser si fort. Tu sais je comptais directement te tuer mais t'es beaucoup trop bandante.

J'eus un réflexe vomitif à ses mots et ça ne sembla pas vraiment lui plaire mais je m'en foutait. Si il pensait que j'allai le respecter il pouvait se tirer une balle dans la tête. Il m'attrapa par les cheveux et pris la mâchoire de ses gros doigts pour le forcer à le regarder.

- Tes yeux sont fascinants salope et je me ferais un grand plaisir de briser cet éclat dans ton regard. Tu es trop insolente il est temps de te rendre plus obéissante.

Je réprima un rire. Il avait fait une grave erreur, il avait demander à ses hommes de partir et cette erreur allait lui coûter la vie. Je ne pouvais rien faire dans mon état contre une dizaine d'homme. Mais contre un seul se sera du gâteau.

- Qu'est ce qui te fait rire, salope ?

- Je t'ai pourtant dit de ne pas m'insulter.

- Qu'est-ce que ?

Je profita de son inattention pour utiliser mes dernières force et lui donner un coup tête qui nous propulsa tout deux au sol. Une fois au sol tout s'enchaîna très vite. Je sortis mon arme de ma chaussure. Et la pointa sur cet ordure.

- Qu...

- Tu as des dernières paroles ? Dis je en souriant

- Je suis désole vraiment désolé, s'il te plaît ne me tue pas.

Je perdis mon sourire en entendant ses paroles alors en plus d'être un animal, il n'a aucune estime pour lui même et aucune dignité ça me répugne. Et ça ne m'amuse plus du tout.

- Avant de mourir rappelle toi que tu t'es fait battre par une femme. Tu te crois puissant mais tu es faible, tu n'est qu'un animal qui traite les femmes comme des objets. Mauvaise chance pour l'enfer.

Et la balle partit et finis entre les deux yeux de l'animal ici présent. On aurait pu penser que j'allais regretter ou être dégoûter à la vue de ce sang mais c'est tout l'inverse je suis heureuse, heureuse d'avoir débarrasser le monde de lui. Et je n'ai aucun regret quand je tue car si je le fait ça veut dire que ces gens le mérite et puis qui ne tue pas est tué ici. Alors les gens pourront me juger autant qu'ils veulent mais au moins je suis en vie car oui c'est avant tout un moyen de survivre. Assez penser il faut que je me dépêche de rentrer pour la revoir. Je me tourne une dernière fois vers le corps.

- On se retrouvera en enfer.

Et je pars en laissant le corps derrière moi. Cela peut paraître bizarre mais ici c'est tellement commun de voir des corps dans la rue avec la mauvaise population qui abritent ce quartier que les habitants sont habitués et la police ne cherche même pas à comprendre elle ferme simplement les yeux. Ça peut paraître injuste pour les innocents qui sont tués pour des malentendus ou tout simplement parce qu'il se sont retrouvés au mauvais endroit au mauvais moment mais c'est comme ça que ça marche ici dans le magnifique quartier qu'est le Hillbrow.



C'est la fin de ce premier chapitre j'espère qu'il vous aura plus a dimanche prochain.

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