Dark

Chapitre 3

Je sens le soleil s'abattre sur mes paupières c'est désagréable et en même temps ça  me rappelle des souvenirs de moi allant au collège et ma mère me criant de me réveiller, c'était la belle époque, malheureusement je ne suis plus cette fille j'aurais aimé, mais j'ai compris que c'était finis, que mon passé est derrière moi. Peut-être que c'est en partie pour ça que je ne peut m'empêcher d'aider les autres car je n'arrive pas à m'aider moi même, je suis un cas à part alors je me dis autant aider ce qui peuvent encore être aider. Je suis bizarre, c'est ce que tout le monde pense, ils ne me comprennent pas. En parlant de choses bizarres pourquoi je sens la lumière du soleil sur ma peau alors que ma chambre n'a pas de fenêtre. Je me serais endormi dans une autre pièce? Déjà c'est très peu probable car je déteste dormir dans un autre endroit que dans ma chambre, pour m'habituer à une nouvelle chambre il me faut au minimum trois mois et même après cette période je ne suis pas tranquille. Ça peut paraître étrange mais c'est comme ça. Et puis même si j'avais dormi dans une autre pièce aucune d'elles n'a de fenêtre.

- Aélys ? Fit une petite voie derrière moi

Je ne dis rien il me fallut quelques minutes pour me rappeler et tout assimiler. Rappel toi ce que t'as dit l'infirmière Aélys, remet les événements en place. Alors il y a eu: ma course poursuite, la mort de l'animal, Ariel et enfin pour clôturer tout ça, le fils de pute. Pour résumer c'était une super nuit. En plus j'ai  vraiment respecté mes résolutions. Je sens que je vais encore avoir des problèmes de mieux en mieux.

- Aélys tu m'entends ? Me dit ariel , elle me sortit de mes pensées.
- Ouais désolé.Dis je assez gêné.
-  Tu n'es pas obligé de t'excuser sur ce que tu fais, c'est ta vie, tu fais ce que tu veux. Et j'ai remarqué depuis les quelques heures où j'ai fait ta connaissance que tu ai assez souvent dans la lune. Dit elle sur le ton de la rigolade
- Ouais.

Tu n'as pas trouvé mieux qu'un petit « ouais », elle va penser que t'es froide après, t'es vraiment nul Aélys. Mais d'un autre côté ce n'est pas totalement faux je ne suis pas la personne la plus sociable de l'univers.

- Moi je ne suis pas mieux j'oublie toujours pleins de choses, en fait heureusement que j'habite dehors parce que je ne sais pas comment je ferait pour ne pas perdre mes clés sinon. Dit elle en essayant de détendre l'atmosphère.

Je ne répondit rien, elle devra s'habituer au fait que je ne parle pas beaucoup même si je vais faire des efforts. En parlant de mémoire,si elle savait. Mais je ne fait pas exprès j'essaye, mon cerveau ne m'aide vraiment pas et ma situation non plus à vrai dire. Elle ne devait pas savoir alors il faut que je le camoufle le plus possible. Mens Aélys, mens comme tu sais si bien faire. Ce n'est pas très compliqué. Rappelle toi faux sourires, blagues pas très drôles et personne ne saura. Car personne ne doit savoir, jamais. Si ils connaissent tes faiblesses les gens pourront t'atteindre et c'est hors de question alors même si Ariel est gentille on est jamais sur à cent pour cent.

- Ouais, moi aussi j'ai une très mauvaise mémoire, dit toi un jour j'ai carrément oublier mon code de téléphone. J'ai dû faire littéralement plus de dix magasins pour qu'au final je le fasse tomber pendant une bagarre une semaine après et qu'il soit inutilisable. Dis je en « riant »

-  T'as vraiment dû avoir la rage. Mais t'as de la chance moi je n'ai jamais eu de téléphone pour tout te dire. Dit elle avec un sourire triste.

Je n'aurais jamais penser qu'une personne me qualifierais de chanceuse mais bon ça fait plaisir de se dire que j'ai au moins un téléphone. Et un toit sur la tête. Petit et miteux certe mais une maison quand même. Je relève la tête vers Ariel elle semble être dans ses pensées, plus je la regarde plus je la trouve gentille et courageuse.
Hier, quand elle m'a dit que c'était une ancienne esclave j'ai été impressionné, lâcher comme ça à une inconnue un aussi grand secret il y a vraiment peu de gens qui l'aurait fait. Et ce qu'elle vient de me dire me prouve encore une fois qu'elle s'en fou de raconter sa vie aux gens même si elle me connais depuis quelque heures.