The Balance Fighter

NUMERO 12

Saluut ! J'ai fini mes partiels du premier semestre et ai retrouvé l'envie d'écrire grâce à quelques petits commentaires trop mignons. Je compte faire des chapitres un peu plus courts pour pouvoir poster plus vite (Je sais pas si c'est mieux mdrr) D'habitude je postais des chapitres qui faisaient entre 2300 et 2700 mots, celui là en fait 2000. Le prochain chapitre sortira mercredi soir !

                              MORALITÉ

« Puisqu'il y a de nombreux mouvements dissidents, ils entraînent les militaires à l'ombre du public pour les envoyer sur la terre une fois le tournoi terminé. Et il te l'ont caché alors que tu es commandante des missions des forces armées. » Il prononce ces mots lentement, son regard scrutant le mien en quête de réaction. « Ils ont engagé une procédure d'armement de défense. Ils se moquent des résultats du tournoi et des gens qui vont mourir là bas. » Continue Damian, son ton empreint d'indignation. Il se tourne vers moi, attendant ma réaction avec impatience.« Est-ce que tu comptes faire quelque chose pour arrêter ça ? » Demande le roux, son regard plongé dans le mien, cherchant une lueur d'espoir, de résolution.

Je prends une profonde inspiration.

« Bien sûr que non. » Je lui réponds en me tenant la tempe. « Tu crois que je vais aller les voir et leur dire simplement d'arrêtez. Je n'arrive pas à croire que tu m'as fait me déplacer pour quelque chose d'aussi futile. »

Il se relève pour se mettre face à moi.

« Ce n'est pas futile. C'est qu'un début. Toi seule peut arrêter ça. Rien ne doit se passer sans l'autorisation du commandant des forces armées. Ce qu'ils s'apprêtent à faire n'est pas moral.

— Et tu crois que tout le monde se réfère à la morale désormais ? » Je demande en soutenant la tête. « Seules les hautes sphères dictent les normes et valeurs à suivre. C'est elles qui décident ce qui est moral ou non.

— Les Hautes Sphères sont des putains d'enfants ! Qu'est-ce qu'on en savait nous de la morale enfant ? »

Ses mots me frappent étrangement comme un coup de fouet. Des souvenirs d'une époque plus simple, où nos idéaux étaient purs, où notre foi en la justice et la moralité était inébranlable, remontent presque à la surface de ma conscience. Des souvenirs qui auraient dû être effacés par ma première rééducation.

« Justement, on aurait peut-être mieux fait d'être aussi raisonnable lorsque nous étions enfants. » Je murmure, sentant un pincement douloureux dans mon cœur.

Étrange.

« Pour l'amour du ciel, Hygis. Tu vois bien que rien ici n'est normal. Nous sommes gouvernés par des enfants qui s'apprêtent à lancer une offensive contre toute une race. Ils s'apprêtent à les exterminer. C'est inhumain. »

Son affirmation résonne en moi plusieurs fois. Il a raison mais je n'y arrive pas. Nous sommes au bord du précipice, sur le point de plonger dans l'abîme de l'inhumanité. Mais je refuse de désobéir. Peut-être est-ce naïf, peut-être est-ce simplement une acceptation résignée de la réalité.

« Nous ne sommes pas humain Damian. Et s'ils représentent une menace, tu devrais les remercier de les supprimer définitivement leur existence. » Je hausse les épaules, sentant la tension palpable entre nous. « Partons d'ici avant que quelqu'un ne nous trouve. » Dis-je d'un ton pressant, désignant du geste les ordinateurs. « Et éteint toutes ces choses. Je ne suis pas d'humeur à avoir une énième altercation avec toi. » Je lui dis en me dirigeant vers la porte.