You, basket & me (Nalu fanfiction)

Chapitre 9

Deux semaines plus tard...

Pdv de Lucy :

Mais ce n'est pas possible d'être aussi mal organisée comme ça !! Fichu réveil ! A cause de ce con qui n'a pas sonné, je ne me suis pas réveillée, et j'ai loupé la première heure de cours, celle de technologie ! Fait chier ! J'ai envoyé un message pour prévenir mes amis il y a trente minutes, et j'attends actuellement de pouvoir rentrer à l'intérieur du lycée. Lorsque les surveillants arrivent pour ouvrir le portail, je m'engouffra à l'intérieur sans attendre, et me dirigea vers la salle de physique-chimie. Mes amis étaient déjà devant, et me saluèrent en souriant. J'eus une légère et étrange impression que ces sourires étaient forcés, mais je dois me faire des idées. On rentra tous dans la salle. Mirajane s'assit à côté de moi. Quelques instants après, le cours commença.

Seulement, vingt minutes plus tard, alors que nous étions tous en pleine séance d'exercice, Mirajane glissa discrètement un papier sur ma table. Je fronça légèrement les sourcils, surprise. Je vérifia que le prof ne regardait pas dans ma direction, m'empara du papier, et le déplia discrètement, pour lire : "Je me suis rendue compte d'un truc hyper important ce matin. Tu vois, en cours, j'ai insulté Grey par son nom complet parce qu'il s'est déshabillé. Et, sans savoir pourquoi, j'ai pensé à toi, et je me suis rendue compte que je ne serai pas capable de faire la même chose avec toi, parce que je ne connais pas ton nom de famille. Non que je veuille te gronder, hein ! Mais c'est trop la honte, on se connaît depuis un certain temps maintenant... Donc je veux arranger ça tout de suite avant d'être la pire amie de la terre. C'est quoi ton nom de famille ?".

Mon corps s'était raidit dès la troisième phrase, et une boule de stress s'est installée dans mon ventre. J'ai tout fait pour repousser un maximum cette situation, mais maintenant, il faut que je me rende à l'évidence : le moment que je redoutais le plus est arrivé. Je ne peux pas laisser Mirajane sans réponse. Je prie silencieusement pour qu'ils ne connaissent pas ma réputation et mon titre, ou du moins, qu'ils ne fassent pas le lien. Le cœur battant à vive allure sous l'anxiété, j'écris sous son message mon nom de famille, Heartfilia, avant de replier le papier. Pitié, faites qu'ils pensent que c'est juste un nom de famille comme les autres... Quand notre prof regarda dans une autre direction, je rendis son papier à Mirajane, et continua mes exercices, me concentrant sur le cours pour le reste de l'heure. Lorsque la sonnerie sonna, on rangea nos affaires. À peine sortie de la classe, Erza m'attira un peu plus loin dans le couloir, dans un endroit tranquille, suivi des autres. Je fronça les sourcils.

- Lucy : Ça va ? Vous vous comportez bizarrement ce matin. Qu'est-ce qu'il se passe ?

Natsu me regarda droit dans les yeux, se plantant face à moi.

- Natsu : Lucy, s'il te plaît, réponds-moi honnêtement. As-tu, oui ou non, été championne du monde de basket à douze ans, en remportant les championnats du monde de basket dans la catégorie junior ?

Mon cœur s'arrêta de battre pendant plusieurs secondes, et mes yeux s'écarquillèrent, paniqués. Ils savent. Ils sont au courant pour mon titre de championne du monde. J'étais trop paniquée pour réfléchir correctement, alors je fis la première chose qui me vint à l'esprit : courir. Je détala en courant, sprintant de toutes mes forces à travers le couloir pour me diriger vers la sortie, bousculant quelques personnes au passage, sous les hurlements de mes amis qui m'appelaient. Je ne me retourna pas. Je continua de courir vers le parking de l'établissement. Je n'ai jamais enfourché aussi rapidement ma moto de toute ma vie. Je fis abstraction du casque cette fois-ci, je n'ai pas le temps. Je démarra en trombe, quittant à toute vitesse le lycée, malgré les cris de mes amis qui me demandaient de revenir, ces derniers courant au loin vers le parking. C'est trop tard, je suis déjà partie. Quinze minutes plus tard, j'étais dans mon appartement. Je m'écroula au sol contre ma porte, respirant fortement à cause de la panique.